Quelque « 200 casseurs » se livraient samedi à des dégradations et pillages dans le centre de Liège en Belgique, en marge d'une manifestation « Black lives matter »
La police a demandé à la population de ne pas venir dans le centre-ville et «le maire a fait envoyer un message aux commerçants pour fermer les magasins de l'hyper centre»
Plusieurs centaines de policiers et de soldats se sont déployés autour de l'enceinte où réside le personnel ferroviaire de la gare Ma Hlwa Gone, dans l'est de la capitale économique
«Ils bloquent les portes (des appartements) et les détruisent pour entrer», a relaté une membre de la famille d'un cheminot, sous couvert d'anonymat par peur des représailles
Les casseurs ont lancé des pierres et des cocktails molotov contre le commissariat et les policiers ont répliqué avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau
Dimanche après-midi sur la place de Nea Smyrni, à cinq kilomètres du centre-ville d'Athènes, les images d'un jeune homme à terre frappé à coups de matraque par un policier, en présence d'au moins trois autres agents, sont devenues virales
Lundi, activistes, enseignantes, agricultrices, ouvrières, intellectuelles et étudiantes ont défilé en nombre dans les rues du pays pour marquer la journée internationale de la femme
Les manifestantes ont brandi des panneaux: «Ensemble, nous pouvons changer le monde»
Des manifestants libanais ont bloqué plusieurs axes routiers majeurs lundi pour exprimer leur «colère» face à la dégradation sans fin de la situation économique et sociale du pays
Outre des licenciements massifs et une augmentation importante de la pauvreté, la crise s'accompagne d'une dépréciation de la livre qui a perdu plus de 85% de sa valeur
Des fonctionnaires, des agriculteurs et des salariés du privé ont participé aux côtés de jeunes et d'activistes à des rassemblements à travers tout le pays
La mobilisation se poursuit. Neuf des plus importants syndicats ont appelé à «l'arrêt complet et prolongé de l'économie» à partir de ce lundi
La police a dispersé à l'aide de gaz lacrymogènes près de 500 personnes, qui s'étaient rassemblées sur la place Nea Smyrni pour protester contre un incident qui s'était produit un peu plus tôt
Alexis Tsipras a dénoncé une «attaque, en l'absence de provocations, de policiers contre les familles et les jeunes enfants se trouvant sur la place»