Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, lauréat du prix Nobel de la paix 2019, a lancé début novembre dans cette région une intervention militaire visant à renverser le parti local
MSF précise avoir visité 106 structures de soin au Tigré «entre mi-décembre et début mars», dont 70% ont été «pillés». Seuls 13% d'entre eux «fonctionnaient normalement»
Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken a dénoncé lors d'une audition parlementaire mercredi des «actes de nettoyage ethnique» dans l'Ouest du Tigré
Le gouvernement éthiopien «est engagé à travailler en étroite collaboration avec l'actuelle administration américaine afin de renforcer et de dynamiser cette importante relation bilatérale au cours des années à venir»
Au total, selon l'Eglise locale, 164 civils ont été tués à Dengolat, pour la plupart le 30 novembre, le lendemain de la fête religieuse
Certaines ONG comme Amnesty international craignent que, loin d'être un exemple isolé, Dengolat ne soit représentatif des violences subies par les Tigréens
Les soldats érythréens ont tué des centaines de civils, y compris des enfants, dans un massacre perpétré en novembre à Aksoum, dans la région éthiopienne du Tigré (nord), a dénoncé vendredi l'organisation Human Rights Watch (HRW)
Ce rapport est le deuxième d'envergure à documenter le massacre d'Aksoum (ou Axoum), après celui la semaine dernière d'Amnesty International
Les membres africains du Conseil de sécurité (Kenya, Niger et Tunisie) étaient pour un texte commun
Le dossier a longtemps été miné par des divisions entre les Occidentaux et les pays africains, qui, à l'instar de Moscou et Pékin, soutiennent l'Ethiopie et jugent que les combats relèvent d'une affaire interne
« De graves violations du droit international, pouvant être assimilées à des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, peuvent avoir été commises »
Michelle Bachelet a déclaré que son bureau « avait réussi à corroborer des informations sur certains des incidents survenus en novembre de l'année dernière, indiquant des bombardements aveugles dans les villes de Mekele, Humera et Adigra »
Les États-Unis ont dit samedi être « gravement préoccupés par les atrocités signalées et la détérioration générale de la situation dans la région du Tigré en Éthiopie »
Dans un rapport rendu public vendredi, Amnesty International accuse l'armée érythréenne d'avoir massacré « des centaines de civils » en novembre 2020 au Tigré
Ceux qui ont choisi de rester sur place – la grande majorité des six millions d’habitants du Tigré – sont désormais confrontés à des pénuries de nourriture, de médicaments et d’eau potable
Dans une déclaration récente, un trio de partis d'opposition du Tigré a déclaré qu'au moins 50 000 civils ont été tués dans le conflit depuis novembre
Cette annonce intervient alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a indiqué mercredi lors d'une réunion à huis clos espérer davantage d'accès humanitaire à la région
Le PAM a affirmé dans un communiqué avoir accepté, à la demande des autorités éthiopiennes, de fournir une aide alimentaire d'urgence à un million de personnes au Tigré
Le secrétaire d'Etat a aussi réclamé «un accès humanitaire immédiat, total et sans entraves afin d'éviter d'ultérieures pertes de vies humaines», selon un communiqué de son porte-parole
Il a néanmoins «réaffirmé le soutien des Etats-Unis au programme de réformes de l'Ethiopie et leur soutien aux prochaines élections nationales»