Arrivé en voiture, le pape François, 85 ans, qui souffre de douleurs au genou, n'est pas apparu en fauteuil roulant pour présider cette messe de canonisation
Tôt dimanche, par un temps estival, des groupes de pèlerins avaient commencé à affluer devant la plus grande basilique du monde
Les Etats-Unis avaient exhorté la Chine et Hong Kong à «libérer immédiatement (les militants) détenus injustement et inculpés, comme le cardinal Joseph Zen»
Ancien évêque de Hong Kong où vivent 400 000 catholiques, le cardinal Zen est connu pour ne pas mâcher ses mots et pour son inlassable défense des libertés politiques et des réformes démocratiques
«Le Liban a reçu une lettre du Vatican l'informant officiellement de la décision de reporter la visite du pape prévue au Liban», a déclaré le ministre libanais du Tourisme Walid Nassar
La visite du pape au Liban aurait été la troisième d'un souverain pontife en fonction depuis la fin de la guerre civile en 1990
Le souverain pontife de 85 ans est arrivé à une audience dans la salle Paul VI sur une chaise roulante poussée par l'un des membres de son service rapproché
Mardi, il avait annoncé devoir subir des infiltrations pour soigner son genou droit douloureux en raison d'un ligament endommagé, qui l'a récemment obligé à annuler des rencontres prévues à son agenda
Le souverain pontife a exclu par ailleurs de se rendre pour le moment à Kiev, en dépit des invitations des Ukrainiens
Il a également évoqué un entretien par visio-conférence avec le patriarche Kirill, le chef de l'Eglise orthodoxe russe et proche allié de Vladimir Poutine
Le pape assure que ses relations avec le patriarche Kyrill sont «très bonnes» et dit «regretter que le Vatican ait dû annuler une deuxième rencontre avec le patriarche Kyrill»
Depuis le début de l'offensive, les chefs des deux Eglises ont eu des attitudes différentes, avec le pape François qui multiplie les appels à la paix
«Le monde est en guerre, le monde est en guerre ! Syrie, Yémen, puis pensez aux Rohingyas expulsés, sans patrie. Il y a la guerre partout», a déclaré le pape
«Je comprends les gouvernants qui achètent des armes. Je ne les justifie pas, mais je les comprends. Parce que nous devons nous défendre», a également affirmé le souverain pontife
«Que débute une trêve de Pâques, mais pas pour recharger les armes et reprendre le combat. Non. Une trêve pour arriver à la paix à travers de véritables négociations», déclare le pape François
«Quelle sorte victoire sera celle consistant à planter un drapeau sur un tas de ruines?» s'est interrogé le pape à propos d'«une guerre dont on ne voit pas la fin»