La plupart vivait au moment des faits dans la cité Ozanam à Carcassonne, où habitait aussi l'auteur des attaques, délinquant de droit commun radicalisé
Tous ont assuré ignorer le projet criminel de l'assaillant, qui était fasciné par les armes et haïssait les forces de l'ordre
Revendiquées au nom de l'organisation Etat islamique, ces attaques avaient été commises par une dizaine de jeunes Marocains radicalisés par un imam
Au son d'une musique catalane traditionnelle, des parents de plusieurs victimes et des officiels ont déposé des oeillets blancs devant la plaque commémorative posée sur le trottoir
«Ce qui tue le peuple corse, c'est la France, le système économique mondial et une partie de notre peuple qui s'en fait complice», accuse dans ce document transmis à Corse Matin le mouvement indépendantiste clandestin
Le FLNC a répété ses exigences lundi: «la reconnaissance officielle du peuple corse», «une autonomie politique transitoire immédiate» et l'accession à l'autodétermination «dans un délai de 5 ans»
Le Français de 32 ans est resté les bras croisés le regard dur dans le box, pendant toute la durée de la lecture du délibéré, rendu au terme de 148 jours d'audience
La perpétuité incompressible, également appelée «perpétuité réelle», rend infime la possibilité pour celui qui y est condamné d'obtenir une libération
Guillaume V., rescapé du Bataclan, avait 31 ans. Il s'est suicidé en 2017 dans une clinique psychiatrique où il était hospitalisé pour délire hypocondriaque et dépression sévère
«Le terrorisme ne l'a pas tué le 13 novembre 2015, le terrorisme l'a tué à petit feu», avait soutenu sa mère dans une lettre lue devant la cour
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a réclamé contre le Français de 32 ans la plus lourde peine du code pénal, la réclusion criminelle à perpétuité incompressible
Cette sanction rarement demandée et prononcée à quatre reprises seulement rend infime la possibilité d'une libération