Expérimenté, en poste à Londres avant de partir pour l'Ukraine, Arman y était le coordinateur vidéo depuis septembre 2022 et se rendait régulièrement sur le front d'une invasion déclenchée par la Russie en février
Arman Soldin est parti «la caméra à la main» avec un «beau visage» ne trahissant aucune souffrance
«Nous sommes des journalistes et non pas des terroristes» ont scandé les manifestants rassemblés devant le siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt)
A l'appel du Snjt, les manifestants ont protesté aussi contre la condamnation en appel à cinq ans de prison d'un journaliste de la radio privée Mosaïque FM, Khalifa Guesmi
Parmi les détenus cités, figurent les journalistes Soulaimane Raissouni, Omar Radi et Taoufik Bouachrine, l'ex-bâtonnier Mohamed Ziane
Ces prisonniers ont «accès aux livres, revues et journaux apportés par leurs proches, en plus des livres, revues, stylos et papiers mis à leur disposition par les institutions (pénitentiaires)», assure la DGAPR
En Allemagne, le groupe de médias Axel Springer a annoncé fin février des suppressions d'emplois chez le tabloïd Bild et le généraliste Die Welt, au motif que l'intelligence artificielle pouvait désormais «remplacer» les journalistes
«L'intelligence artificielle va révolutionner le journalisme et l'industrie des médias, en soutenant – ou remplaçant» le journaliste
Les médias proches du pouvoir ont fustigé à l'unisson «l'acharnement de parties hostiles au royaume» tandis que le ministère des Affaires étrangères a assuré que le Maroc ne saurait être effrayé ou intimidé»
Dans une résolution adoptée à une large majorité jeudi à Strasbourg, le Parlement européen a enjoint les autorités marocaines à «respecter la liberté d'expression et la liberté des médias»
Ce procès découle de la publication en juillet 2021 par un consortium de 17 médias internationaux d'une enquête révélant que quelque 50.000 personnes avaient pu être espionnés par certains gouvernements, dont le Maroc, au moyen du logiciel Pegasus
«Je suis arrivé à la conclusion (...) que seule une puissance étrangère, le Maroc, pouvait avoir piraté mon téléphone», a répété le journaliste en réponse aux questions des avocats de l'accusation
«Nous considérons que l'incarcération d'Ihsane El Kadi, directeur de Radio M et de Maghreb Émergent, sur des fondements manifestement aberrants, constitue une attaque intolérable contre la liberté de la presse en Algérie», écrivent les signataires
Selon RSF, son arrestation, «intervenue quelques jours seulement après la publication d'articles critiques envers les autorités», a une «motivation politique»