Luiz Inacio Lula da Silva s'est engagé dimanche après son intronisation au Congrès «à reconstruire le pays» et à réconcilier des Brésiliens très divisés
«Je vais gouverner pour 215 millions de Brésiliens, et pas seulement ceux qui ont voté pour moi»
A la fin de son discours, une partie du Congrès a ovationné Lula, vêtu d'un costume et d'une cravate bleus
A 77 ans, il a été investi pour un troisième mandat à la tête du grand pays émergent de 215 millions d'habitants dans la capitale Brasilia envahie par une marée humaine
Depuis les premiers jours de son premier quinquennat, Emmanuel Macron se focalise en premier lieu sur l'Europe, puis sur l'Afrique, et enfin sur l'Indo-Pacifique
L'Amérique latine, où opèrent pourtant nombre d'entreprises françaises, est moins considérée comme une priorité diplomatique
L'icône de la gauche sait que les yeux du monde entier sont tournés vers la plus grande forêt tropicale de la planète, qui est d'une importance fondamentale dans la lutte contre le réchauffement climatique
Durant sa campagne, il s'est engagé à «se battre pour une déforestation zéro» et à «reprendre la surveillance de l'Amazonie»
"La droite était au pouvoir dans presque tous les pays mais pratiquement aucun de ces présidents n'a réussi à apporter de changement. Il est logique que les gens se tournent vers la gauche", analyse Leonardo Paz, consultant pour le Brésil
Lula - généralement considéré comme modéré et pragmatique plutôt que radical ou populiste - aurait a priori du mal à mener à bien tout projet visant à encourager l'intégration politique ou économique régionale