Le chef de l'Etat a réussi à maîtriser, voire dépasser le handicap traditionnel du sortant qui doit défendre son bilan, face à une candidate du RN en net progrès par rapport à son débat raté de 2017
Courtois malgré quelques piques, le débat a souligné comme attendu les divergences frontales des deux finalistes, du pouvoir d'achat à la guerre en Ukraine, en passant par l'Europe, le climat ou le port du voile
«Si madame la candidate comprend qu'elle s'était trompée, (..) notre relation pourrait changer», a déclaré le président ukrainien
Marine Le Pen avait été interdite de séjour en Ukraine en janvier 2017 après avoir défendu l'annexion de la Crimée --une région de l'Ukraine-- par la Russie en 2014
C'est le pouvoir d'achat, thème phare de la campagne de la candidate d'extrême droite, qui ouvrira le bal de 2H30
Température ambiante: 19 degrés. Temps de parole: 2h30 à partir de 21h00. L'un, Emmanuel Macron, sera à gauche de l'écran, l'autre, Marine Le Pen, à droite soit le positionnement inverse d'il y a cinq ans
Insistant sur la capacité du président sortant à prendre des décisions difficiles mais indispensables pour l'avenir, le Premier ministre a évoqué la réforme des retraites
Devant quelque 300 personnes, le Premier ministre a laissé le soin au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui l'accompagnait, d'attaquer Marine Le Pen, son «programme infinançable», sa «démagogie»
«La peur, la peur comme ressort paralysant comme moyen désespéré de vous empêcher de réfléchir et de choisir» au second tour dimanche, selon la candidate d'extrême droite
«Ma candidature est celle du rétablissement du consensus républicain, de la cohésion nationale, de la justice sociale et de la paix civile», assure Mme Le Pen