Les pays du CCG doivent-ils redouter l’impôt minimum mondial proposé par le G7 ?

Les dirigeants du G7 (l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni) se réunissent ce week-end pour la première fois depuis près de deux ans, pour entamer des discussions de trois jours à Carbis Bay, en Cornouailles. (AFP)
Les dirigeants du G7 (l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni) se réunissent ce week-end pour la première fois depuis près de deux ans, pour entamer des discussions de trois jours à Carbis Bay, en Cornouailles. (AFP)
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Publié le Dimanche 13 juin 2021

Les pays du CCG doivent-ils redouter l’impôt minimum mondial proposé par le G7 ?

Les dirigeants du G7 (l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni) se réunissent ce week-end pour la première fois depuis près de deux ans, pour entamer des discussions de trois jours à Carbis Bay, en Cornouailles. (AFP)
  • L'impôt minimum mondial sur les sociétés, établi à 15 %, entend freiner la spirale à la baisse des taux d'imposition des sociétés
  • Pour les décideurs de l'Arabie saoudite et des autres pays du Conseil de coopération du Golfe, le diable résidera dans les détails des nouvelles propositions en matière d’impôts

DUBAÏ: La menace était une évidence. Les pays du Moyen-Orient à fiscalité faible devraient rejoindre les économies d'Europe et d'Amérique du Nord à fiscalité élevée et à fortes dépenses, et imposer de fortes hausses d'impôts qui mettraient en péril leur compétitivité mondiale.

Cependant, bien que les récentes mesures proposées par le Groupe des Sept (G7) en faveur d'un système mondial harmonisé de taxation des entreprises aient été qualifiées d' « historiques », les experts et les décideurs politiques, lorsqu'ils sont entrés dans le vif du sujet, semblaient plus enclins à se demander à quoi rimait toute cette agitation.

Cette réalité est particulièrement frappante au Moyen-Orient. Le plan du G7 est apparu au départ comme une menace pour les régimes à faible imposition existant dans la plupart des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dans la mesure où cette faible imposition était cruciale pour leurs stratégies de croissance économique.

Les experts financiers ont pris conscience, sans tarder, de la menace implicite qui pesait sur les économies du Conseil de coopération du Golfe. « On peut avancer que les propositions du G7 illustrent le fait que les pays riches développés cherchent à imposer leurs systèmes économiques et fiscaux au reste du monde, alors que de nombreux pays, dont ceux du CCG, se sont jusqu'à présent très bien tiré d'affaire grâce aux pratiques qu'ils appliquent », explique à Arab News, Tarek Fadlallah, directeur général de Nomura Asset Management Middle East, dont le siège est à Dubaï.

C'est l'Arabie Saoudite qui est jugée la plus vulnérable aux retombées d'une taxe mondiale. En effet, le Royaume est membre du groupe « Groupe des 20 » (G20) et est donc tenu de se conformer aux décisions prises par cet organisme lors de ses réunions annuelles. La prochaine démarche envisagée par le G7 consiste à appliquer son plan fiscal au G20 dans son ensemble. Là, les responsables politiques saoudiens seront amenés à se prononcer sur ces propositions.

Selon Nasser Saïdi, consultant économique, la phase de mise en œuvre des propositions du G7 entraînera des négociations ardues. « Elles devront être approuvées par le G20, ce qui mettra à nu les divergences entre le besoin de hausser les impôts des pays développés du G7, confrontés à des déficits budgétaires inédits – en partie en raison de la couverture par ces derniers des coûts de relance et de la baisse des revenus –. Ces propositions doivent également être validées par les pays en développement, qui réclament de faibles taux d'imposition sur leurs sociétés leur permettant d'attirer les investissements, la technologie et le savoir-faire », explique M. Saidi à Arab News.

Asad Khan est responsable de la gestion des actifs à la Emirates Investment Bank (EIB) des Émirats arabes unis. Il estime lui aussi que le diable résidera dans les détails des propositions en ce qui concerne les décideurs de la politique de la région. « Pour que l'accord du G7 constitue un succès mondial durable, le G20, qui regroupe des économies de premier plan comme la Chine, l'Inde, la Russie et l'Arabie saoudite, devra adhérer à l'accord et le ratifier », déclare-t-il à Arab News.

« Les détails épineux continueront de faire l'objet de controverses, telles que la mention ‘au moins 15 % de la taxe minimale’ et ‘plus de 10 % de la marge bénéficiaire’. Toutefois, le fond de l'accord est jugé satisfaisant et le G20 pourrait bien l'approuver, hormis quelques exceptions ».

Mais peu importe le compromis que les responsables politiques mondiaux élaboreront, les propositions du G7 braquent une nouvelle fois les projecteurs sur le sujet sensible de la fiscalité au Moyen-Orient. En effet, cette région apparaît systématiquement sur la liste des paradis fiscaux dans le monde, où des « hommes louches installés dans des régions ensoleillées » peuvent échapper aux obligations fiscales.

Ainsi, le groupe de pression Tax Justice Network a placé, en début d'année, les Émirats arabes unis dans le top 10 des paradis fiscaux où les entreprises peuvent s'installer dans un contexte d' «évasion fiscale des sociétés à l'échelle mondiale ».

En outre, les EAU ont lancé une campagne pour obtenir leur retrait des « listes noires » compilées par les autorités financières internationales.

Pour certains experts, il s'agit d'une idée erronée du rôle que la fiscalité a joué dans la région. Bien que le Golfe ne soit pas encore familier avec l'impôt sur le revenu des personnes physiques, bon nombre de pays du Golfe ont introduit une taxe sur la valeur ajoutée applicable à la consommation. Ainsi, l'Arabie saoudite a multiplié par trois le taux de cette taxe, qui est passée à 15 % l'année dernière, pour répondre aux exigences économiques de la récession liée à la pandémie.

L'impôt sur les entreprises est également obligatoire dans plusieurs secteurs, en particulier les secteurs pétrolier et bancaire, dans de nombreux pays du Conseil de coopération du Golfe. Les gouvernements de ces pays imposent de nombreux impôts et taxes sur l'ensemble des secteurs d'activité.

Le Fonds monétaire international a constamment proposé d'instaurer une forme d'impôt sur le revenu des personnes physiques dans la région. Cet appel a, jusqu'à présent, été rejeté par les responsables de la politique économique, conscients de la nécessité d'inciter les expatriés à vivre et à travailler dans les pays du Conseil de coopération du Golfe.

Un avocat spécialisé dans la fiscalité a déclaré à Arab News, sous couvert d'anonymat que « les EAU et les autres pays du CCG ne constituent pas des paradis fiscaux à l'instar des îles Caïmans ou du Lichtenstein. Ce sont des juridictions réticentes, historiquement, à imposer des taxes, et ils ont effectivement utilisé cette pratique comme outil au service de leur politique économique ».

Les zones franches (ZF) et les zones économiques spéciales (ZES), ayant émergé dans la région pour attirer les investissements directs étrangers, en sont le meilleur exemple.

Les propositions du G7 pourraient-elles donc compromettre cette recette à succès ?

« Les pays qui se sont appuyés sur l'exonération d'impôts dans leurs ZF et ZES pour attirer des capitaux et diversifier leur économie seront désormais accusés de favoriser l'évasion fiscale et de susciter de plus en plus de revendications relatives à l'échange d'informations à des fins fiscales, mais aussi en faveur de normes plus strictes en matière de gouvernance d'entreprise, de transparence et de divulgation », soutient M. Saïdi.

Dans le cadre de sa stratégie visant à faire de la ville de Riyad le centre financier du Golfe, le Royaume a récemment promis une série de primes, notamment des allégements de taxes, aux multinationales qui installeraient leur siège dans cette ville.

Les détails de ce plan, qui devrait entrer en vigueur en 2024, sont encore en cours d'élaboration. « Il reste à déterminer comment un taux d'imposition sur les sociétés à hauteur de 15 % dans l'ensemble du CCG influencerait la compétitivité des différents centres financiers qui rivalisent pour dominer la région », explique M. Fadlallah.

Le plan du G7 est apparu au départ comme une menace pour les régimes à faible imposition existant dans la plupart des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dans la mesure où cette faible imposition était cruciale pour leurs stratégies de croissance économique.. (AFP/File Photo)
Le plan du G7 est apparu au départ comme une menace pour les régimes à faible imposition existant dans la plupart des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dans la mesure où cette faible imposition était cruciale pour leurs stratégies de croissance économique.. (AFP/File Photo)

M. Khan, de la Emirates Investment Bank (EIB), estime que la politique fiscale n'est qu'un des facteurs déterminant la compétitivité de la région. « Pour nous, les gouvernements du CCG ont sans cesse essayé de rivaliser pour attirer les capitaux étrangers à travers des arguments autres que les impôts réduits », confie-t-il à Arab News.

« Nous sommes conscients que la clause d'impôt minimum obligera les pays à fiscalité nulle de la région à revoir leur stratégie afin d'attirer et de retenir les investissements étrangers directs. Cependant, nous sommes persuadés que le Moyen-Orient reste un centre stratégique pour les entreprises mondiales et les puissances occidentales ».

« La région est fière de sa main-d'œuvre jeune et dynamique et de sa démographie particulièrement favorable, associée à un revenu plus élevé. En outre, cette région offre une source de financement importante et stable pour les start-ups de la nouvelle ère, grâce aux fonds souverains ».

Au final, les propositions du G7 ont fait les gros titres pour les pays développés qui taxent et dépensent. Elles constitueront un atout pour les avocats spécialisés en fiscalité et les comptables dans le monde entier. Mais il y a peu de chances qu'elles jouent un rôle significatif dans le raisonnement à long terme des responsables de la politique économique au Moyen-Orient.

 

Twitter: @frankkanedubai

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.

 


Le sommet "Future Hospitality" met en lumière la croissance de l'industrie du tourisme en Arabie saoudite

Plus de 150 orateurs du monde entier sont attendus à cet événement. FHS
Plus de 150 orateurs du monde entier sont attendus à cet événement. FHS
Fahad bin Mushayt, PDG d’ASFAR, participera à une table ronde sur les plans d’investissement. FHS
Fahad bin Mushayt, PDG d’ASFAR, participera à une table ronde sur les plans d’investissement. FHS
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  • L'événement, qui se tiendra à l'hôtel Al Faisaliah du 29 avril au 1er mai, se concentrera sur le tourisme durable et l'hôtellerie axée sur la technologie, sous le thème "Investir dans l'avenir : Aujourd'hui, ensemble". 
  • "Les objectifs de FHS Saudi Arabia sont stratégiquement alignés sur Vision 2030, et notre programme soigneusement sélectionné se concentrera sur le développement et la croissance durable de l'industrie hôtelière en Arabie saoudite.

RIYADH : Plus de 1 200 investisseurs du monde entier se rendront à Riyad à la fin du mois d'avril pour ce qui devrait être le plus grand Future Hospitality Summit jamais organisé en Arabie saoudite.

L'événement, qui se tiendra à l'hôtel Al Faisaliah du 29 avril au 1er mai, se concentrera sur le tourisme durable et l'hôtellerie axée sur la technologie, sous le thème "Investir dans l'avenir : Aujourd'hui, ensemble". 

Les leaders du secteur discuteront du développement durable, des perspectives d'investissement, de l'esprit d'entreprise et du capital humain, ainsi que de l'expansion continue des secteurs de l'hôtellerie et du tourisme en Arabie saoudite. 

Cette conférence de trois jours, qui réunira plus de 150 intervenants, est la septième manifestation organisée pour le marché saoudien par The Bench, une société britannique spécialisée dans l'organisation d'événements professionnels.

Jonathan Worsley, président de la société, a déclaré : "Les objectifs de FHS Saudi Arabia sont stratégiquement alignés sur Vision 2030, et notre programme soigneusement sélectionné se concentrera sur le développement et la croissance durable de l'industrie hôtelière en Arabie saoudite, l'adoption de la technologie, l'innovation et l'entrepreneuriat dans le secteur, ainsi que sur les opportunités d'investissement et de création d'emplois." 

Il mettra l'accent sur les stratégies visant à favoriser la croissance du secteur de l'hôtellerie en Arabie saoudite, en le positionnant comme un moteur essentiel des efforts de diversification économique du Royaume. 

En outre, elle facilitera la collaboration dans l'industrie du tourisme en mettant en lumière son potentiel et les possibilités de partenariats.

Jour 1

La gastronomie est l’un des sujets à discuter. (Shutterstock)
La gastronomie est l’un des sujets à discuter. (Shutterstock)

La première matinée de la conférence sera exclusivement consacrée au Global Restaurant Investment Forum, qui explorera la culture gastronomique croissante de Riyad à travers des présentations sur la scène principale, des études de cas et des débats d'experts.

Fondé en 2015, le GRIF a été une conférence de trois jours qui s'est tenue à Dubaï et à Amsterdam. Cette année, elle sera intégrée à FHS Saudi Arabia. Elle est principalement dédiée aux investisseurs qui souhaitent rencontrer des propriétaires de concepts de restauration, des opérateurs et des franchiseurs à la recherche de croissance, de fonds propres ou de partenaires.

Les visites culinaires GRIF des concepts de restaurants qui changent la donne dans le paysage culinaire de l'Arabie saoudite auront à nouveau lieu, de même que le Startup Den - où les entrepreneurs présentent leurs idées commerciales à un panel de juges investisseurs.

Les conférenciers les plus récents qui ont confirmé leur participation sont Martin Raymond, cofondateur du Future Laboratory et rédacteur en chef de LS:N Global. Christopher Sanderson, également cofondateur du Future Laboratory, se joindra à lui.

En outre, Mohammed Jawa, fondateur et président de MJS Holding, Faisal Shaker, cofondateur et PDG de Modern Food Company, et Nawal AlKhalawi, fondatrice et PDG d'Asfar Experience, s'adresseront aux participants.

Le programme débutera dans l'après-midi du 29 avril avec les FHS Intelligence Talks, animés par Fritz Dickamp, directeur général de Studio 49. 

Parmi les sujets abordés, citons "The Future of Wellness - New Data on Wellness Travel", animé par Aradhana Khowala, PDG et fondatrice d'Aptamind Partners, en conversation avec Susie Ellis, présidente et PDG du Global Wellness Institute et du Global Wellness Summit, et "The Hotel of the Future", présenté par Turab Saleem, associé et responsable du conseil en matière d'hôtellerie, de tourisme et de loisirs chez Knight Frank Middle East and North Africa.

"Nous offrons aux délégués la possibilité de s'immerger dans l'essence dynamique du marché saoudien. Notre programme enrichi comprend un éventail de présentations captivantes, des "10X Talks" courts mais puissants, des discussions de groupe à multiples facettes, des discussions informelles, des études de cas et des visites de sites captivantes", a déclaré M. Worsley. 

Il a ajouté : "En outre, l'événement est parsemé de nombreuses opportunités de réseautage pendant trois jours, toutes soigneusement conçues pour favoriser un environnement d'apprentissage, de dialogue, d'exploration et de connexions significatives."

Jour 2 

Le deuxième jour, la conférence débutera par les mots de bienvenue du prince Bandar bin Saud bin Khalid, secrétaire général de la Fondation du roi Faisal et président du conseil d'administration d'Al Khozama.

Les sessions plénières couvriront un large éventail de sujets, notamment les "Opportunités d'investissement dans le secteur de l'hôtellerie en Arabie saoudite dans le cadre de la Vision 2030", présentées par Mahmoud Abdulhadi, vice-ministre de la mise en valeur des destinations au ministère du tourisme.

Une table ronde sur le thème "Un plan directeur pour une entrée réussie sur le marché et les investissements" sera animée par Edie Rodriquez, membre du conseil d'administration de l'Autorité saoudienne du tourisme, avec les panélistes Qusai Al-Fakhri, PDG du Fonds de développement du tourisme, Fahad bin Mushayt, PDG de l'ASFAR, et Guy Hutchinson, président de Hilton MEA.

Haitham Mattar, conseiller spécial auprès de l'Office du tourisme des Nations unies et directeur général de la région MEA et de l'Asie du Sud-Ouest chez IHG Hotels & Resorts, sera également présent. 

En outre, il y aura une étude de cas sur la "Collaboration entre les secteurs public et privé pour accélérer le développement des modes de vie et promouvoir de nouvelles destinations", animée par Mohammed Islam, animateur et fondateur du Mo Show Podcast Saudi Arabia, ainsi qu'un panel sur la "Maximisation de la résilience financière grâce à l'allocation multi-actifs" présidé par Matthew Martin, chef du bureau de Bloomberg pour l'Arabie saoudite.

En outre, les investissements et le développement de l'hôtellerie durable occuperont une place centrale dans le programme du FHS, tout en mettant l'accent sur la technologie. 

Les leaders du secteur participeront à des discussions sur l'avenir de l'intelligence artificielle et du métavers dans l'hôtellerie, exploreront la convergence de l'IA, de l'informatique et de l'interaction humaine pour améliorer l'expérience des clients, et offriront des idées précieuses sur les stratégies d'investissement dans la pile technologique pour les propriétaires et les exploitants.

Cette année, le salon FHS Saudi Arabia s'enrichit d'une nouveauté : la plateforme "Destination Tomorrow : dévoilement des opportunités d'investissement", conçue pour mettre en lumière les sites et attractions innovants et émergents dans le secteur de l'hôtellerie et du tourisme du Royaume.

Son principal objectif est de faciliter les connexions entre les développeurs de projets, les entrepreneurs, les visionnaires, les investisseurs et d'autres parties prenantes essentielles.

Un autre événement inaugural du FHS de cette année est le "Speakers Corner", qui offre une chance unique aux participants de partager leurs récits personnels de défis surmontés et de succès obtenus dans l'industrie.

Startup Den

Erika Blazeviciute Doyle, fondatrice de Drink Dry, le premier et unique marché de boissons non alcoolisées haut de gamme du CCG, est devenue la gagnante de Startup Den 2023. FHS
Erika Blazeviciute Doyle, fondatrice de Drink Dry, le premier et unique marché de boissons non alcoolisées haut de gamme du CCG, est devenue la gagnante de Startup Den 2023. FHS

Le très attendue Startup Den revient cette année, après son succès au FHS Arabie saoudite 2023.

Le jury de cette année comprend le prince Saud Al-Saud, directeur exécutif de TDF Grow, Salma Arafa, experte en innovation à UN Tourism, et Maya Ayoub, fondatrice et PDG de District Twelve et également directrice nationale de Saudi Arabia Women in Tech. 

The Bench se passionne pour le soutien aux start-ups et offre aux entrepreneurs la possibilité de présenter leur entreprise à un jury d'experts et d'investisseurs", a déclaré M. Worsely, avant d'ajouter : "Cette année, 10 finalistes seront invités à participer à l'événement : "Cette année, 10 finalistes monteront sur scène pour présenter leur concept d'entreprise dans ce qui s'annonce comme une nouvelle compétition passionnante.

FHS Saudi Arabia met plus que jamais l'accent sur la représentation des femmes, ce qui témoigne de l'engagement de The Bench en faveur de l'autonomisation des femmes dans l'industrie hôtelière et de la reconnaissance de leur rôle dans le secteur. 

"La contribution des femmes à la main-d'œuvre a été à l'origine de la croissance et du développement historiques dont nous sommes témoins aujourd'hui dans la région. Notre campagne unique vise à inspirer les femmes cadres saoudiennes, à défendre la diversité des genres dans l'hôtellerie et à souligner le rôle essentiel que jouent les femmes dans ce secteur en pleine croissance", a déclaré Tanja Millner, directrice de production à The Bench.

Elle a ajouté : "Nous sommes ravis de présenter le FHS Women Power, une initiative visant à faciliter l'accès des femmes saoudiennes travaillant dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration à des billets gratuits pour le FHS Saudi Arabia.

L'année dernière, FHS Saudi Arabia a accueilli plus de 1 100 délégués, 150 intervenants de plus de 35 pays et 71 sponsors et partenaires.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 

 


Le ministre saoudien préconise des «politiques financières décisives» pour contrer les incertitudes économiques mondiales

Mohammed al-Jadaan s'exprime à Washington. (X/@MAAljadaan)
Mohammed al-Jadaan s'exprime à Washington. (X/@MAAljadaan)
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  • Le ministre des Finances saoudien a souligné jeudi la nécessité de mettre en place «des politiques financières décisives» à l'échelle mondiale
  • M. Al-Jadaan s’est notamment entretenu avec Jean Lemierre, président de la banque BNP Paribas

RIYAD: Le ministre des Finances saoudien a souligné jeudi la nécessité de mettre en place «des politiques financières décisives» à l'échelle mondiale pour faire face aux conditions économiques incertaines.

Lors des réunions de printemps 2024 du FMI à Washington, Mohammed al-Jadaan a souligné que cette approche décisive renforcerait la résilience et la durabilité face aux incertitudes persistantes.

Il assistait à une réunion des ministres des Finances et des gouverneurs de la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan, aux côtés de la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.

«J'ai également participé à la table ronde mondiale sur la dette souveraine, pendant laquelle j'ai rappelé combien il était important d'améliorer la comparabilité des traitements en établissant un cadre clair et équitable qui garantit un traitement équitable entre tous les créanciers,» a souligné M. Al-Jadaan dans un message sur son compte X.

De plus, le ministre a participé à la deuxième réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20, qui s’est tenue sous la présidence brésilienne à Sao Paulo. Il a souligné qu’une approche holistique était indispensable pour une action climatique efficace.

Selon le ministre, cet objectif pouvait être atteint «en intégrant divers secteurs et en reconnaissant la diversité des solutions pour relever les défis climatiques, notamment à travers le recours à des technologies innovantes pour gérer les émissions».

M. Al-Jadaan a également rencontré José Vinals, président de la Standard Chartered Bank, pour discuter des perspectives économiques régionales et mondiales.

Il a également eu une discussion avec le ministre espagnol de l'Économie, du Commerce et de l'Entreprise, Carlos Cuerpo, afin d'explorer les moyens de renforcer les liens entre les deux pays.

En outre, M. Al-Jadaan s’est entretenu avec Jean Lemierre, président de la banque BNP Paribas, et a rencontré Laurent Levêque, responsable mondial de la couverture des institutions officielles, ainsi qu'Alexis Taffin, responsable des marchés des capitaux obligataires.

Ils ont évoqué les progrès accomplis en Arabie saoudite ainsi que sur les questions liées à l'attraction des investissements et le financement alternatif.

 


Le pétrole bondit de plus de 3%, « explosions » en Iran

Le baril de WTI a pris 3,66% à 85,76 dollars tandis que le cours du Brent a progressé de 3,44% à 90,11 dollars. (Reuters).
Le baril de WTI a pris 3,66% à 85,76 dollars tandis que le cours du Brent a progressé de 3,44% à 90,11 dollars. (Reuters).
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  • Le baril de WTI a pris 3,66% à 85,76 dollars tandis que le cours du Brent a progressé de 3,44% à 90,11 dollars
  • Le cours du pétrole a bondi de plus de 3% vendredi dans les échanges matinaux sur les marchés asiatiques

HONG KONG: Le cours du pétrole a bondi de plus de 3% vendredi dans les échanges matinaux sur les marchés asiatiques, alors que la télévision officielle iranienne faisait état de "fortes explosions" près de la ville d'Ispahan.

Le baril de WTI a pris 3,66% à 85,76 dollars tandis que le cours du Brent a progressé de 3,44% à 90,11 dollars.

L'Iran a lancé plus de 300 projectiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche derniers, une attaque à laquelle le chef de l'armée israélienne, Herzi Halevi, a promis de répondre.

La plupart de ces projectiles ont été interceptés par les défenses d'Israël, en coopération avec plusieurs de ses alliés.

Téhéran a affirmé que cet assaut était une riposte légitime au bombardement meurtrier d'une annexe consulaire iranienne à Damas, qu'il impute à Israël.