Le retrait américain d'Afghanistan mené tambour battant, jusqu'à maintenant

Le 28 mars 2021, des membres de la milice anti-talibans « Sangorians » prennent position lors d'un combat en cours avec des insurgés talibans dans le village de Mukhtar, un avant-poste à la périphérie de Lashkar Gah dans la province d'Helmand. (Photo, AFP)
Le 28 mars 2021, des membres de la milice anti-talibans « Sangorians » prennent position lors d'un combat en cours avec des insurgés talibans dans le village de Mukhtar, un avant-poste à la périphérie de Lashkar Gah dans la province d'Helmand. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 24 juin 2021

Le retrait américain d'Afghanistan mené tambour battant, jusqu'à maintenant

  • L'armée américaine ne donne plus depuis deux semaines d'estimation de son retrait en pourcentage, qui pourrait donc être bien supérieur à 50%
  • Les talibans préféreraient ne pas avoir à se battre pour Kaboul: «Ce qu'ils voudraient, c'est voir le gouvernement afghan s'effondrer pour avancer dans le vide qu'il laisserait, plutôt que d'avoir à se battre»

WASHINGTON: Les Etats-Unis ont mené jusqu'ici tambour battant leur retrait d'Afghanistan, que le président américain Joe Biden veut achever d'ici le 11 septembre, date du 20e anniversaire des attentats ayant conduit Washington à renverser le régime des talibans.

Mais plusieurs facteurs risquent de conduire Washington à ralentir le départ de certaines unités: les avancées sur le terrain des talibans, le sort des Afghans qui ont coopéré avec les Etats-Unis et qui craignent aujourd'hui pour leur vie, et la sécurité de l'aéroport de Kaboul, vital pour le maintien d'une présence diplomatique des Etats-Unis dans le pays.

Un retrait dans la discrétion

Depuis le 1er mai, le retrait a été mené à un rythme tellement soutenu que certains ont estimé à début juillet la date probable de son achèvement. 

Selon les derniers chiffres publiés par le Pentagone, l'armée américaine a évacué du pays l'équivalent de 763 avions cargo C-17 chargés de matériel et remis près de 15 000 pièces d'équipement à une agence du Pentagone pour qu'elles soient détruites. Le Commandement central a cédé le contrôle de six installations aux forces afghanes et le retrait a été effectué à "plus de 50%" en moins de deux mois.

Au 1er mai, il restait officiellement 2 500 militaires américains et 16 000 sous-traitants civils en Afghanistan. 

L'armée américaine ne publie pas les chiffres des effectifs militaires américains évacués afin de "préserver la sécurité des opérations". Elle ne donne plus depuis deux semaines d'estimation de son retrait en pourcentage, qui pourrait donc être bien supérieur à 50%.

La chute de Kaboul n'est pas inévitable, selon les experts américains

Les talibans pourraient s'emparer de Kaboul dans l'année qui suivra le départ des forces étrangères d'Afghanistan, mais la chute du gouvernement n'est pas inévitable si l'armée afghane est bien dirigée, selon des experts américains interrogés à la veille de la visite du président Ghani à la Maison Blanche.

Les avancées militaires des talibans en Afghanistan inquiètent la communauté internationale, qui craint que les insurgés reprennent le pouvoir dans le pays, mais certains experts forts de plusieurs années d'expérience en Afghanistan, consultés par l'AFP, appellent à ne pas surestimer les capacités des insurgés afghans.

Ils préviennent cependant que la corruption et les divisions ethniques qui rongent les forces afghanes donnent un avantage aux talibans, que les Etats-Unis ont chassé du pouvoir en 2001 pour avoir abrité les jihadistes d'Al-Qaïda, auteur des attentats du 11 septembre.

Les insurgés afghans ont saisi plusieurs dizaines de centres administratifs afghans depuis le début en mai du retrait ordonné par le président Joe Biden. 

Et selon de nouvelles analyses des services de renseignement américains citées mercredi par le Wall Street Journal, les talibans pourraient prendre le contrôle du pays dans les 6 à 12 mois suivant le retrait des forces américaines prévu d'ici le 11 septembre.

Les talibans «pas invincibles»

"On ne peut nier l'ampleur et la rapidité des pertes territoriales subies par le gouvernement" afghan, note Andrew Watkins, un ancien conseiller de l'ONU en Afghanistan aujourd'hui expert à l'International Crisis Group. "Mais la chute de Kaboul n'est pas imminente. Les talibans ne sont pas un invincible rouleau compresseur".

La plupart des districts revendiqués par les insurgés se trouvent dans des zones rurales qui ont peu de valeur stratégique, souligne-t-il. Et même si certains se trouvent sur des routes importantes ou autour de grandes villes, "ils ne vont pas nécessairement tenter de prendre ces villes dans un avenir proche".

Pour Carter Malkasian, un ancien responsable du Pentagone aujourd'hui consultant en sécurité pour le centre de recherches CNA, les chances que les talibans prennent Kaboul à court terme sont "minimes", mais il est "concevable" que cela se produise dans un an.

"Si on voit tomber des villes comme Kandahar ou Mazar-i-Sharif, là je commencerai à craindre une chute de Kaboul", ajoute-t-il.

L'ancien émissaire de Barack Obama pour l'Afghanistan James Dobbins, aujourd'hui expert à la Rand Corporation, prévoit une intensification des combats dans l'immédiat, et note que si les grandes villes tombent aux mains des talibans, la population risque de se démoraliser.

Une population plus urbanisée

"Les talibans ont certains avantages" sur le gouvernement qui est rongé par les divisions, estime-t-il. "Mais ces avantages leur servent dans les campagnes, où se trouvent leurs partisans."

La population afghane s'est transformée depuis les années 1990: elle est plus urbanisée, mieux éduquée et moins isolée du reste du monde, grâce notamment aux téléphones portables, ajoute M. Dobbins. 

Les talibans "n'ont pas beaucoup de sympathisants dans les grandes villes où se trouvent toutes les infrastructures", souligne-t-il. "Kaboul est aujourd'hui une ville de 5 millions d'habitants. Ce n'est pas ce que c'était la dernière fois que les talibans l'ont prise. Et je pense qu'ils auraient du mal à en garder le contrôle s'ils la prenaient."

Tout repose désormais sur la capacité du président afghan Ashraf Ghani à garder le contrôle du gouvernement et celle de l'armée afghane à surmonter ses problèmes de démoralisation, de corruption et de mauvaise gouvernance, selon Andrew Watkins.

L'armée afghane a raison selon lui de se recentrer sur la protection des grandes villes et des principales routes du pays. Mais "les pertes territoriales du gouvernement vont finir par avoir un impact politique", prévient-il. "Il y a le risque que tout le monde panique, du soldat de base (...) au sommet de l'Etat".

"L'armée afghane doit faire preuve de force et de résilience pour que les talibans renoncent à tenter de prendre le pays par la force", ajoute Andrew Watkins. "La seule chance pour le gouvernement afghan, c'est d'opposer une résistance suffisamment forte pour ramener les talibans à la table des négociations".

Les talibans préféreraient ne pas avoir à se battre pour Kaboul, renchérit Carter Malkasian. "Ce qu'ils voudraient, c'est voir le gouvernement afghan s'effondrer pour avancer dans le vide qu'il laisserait, plutôt que d'avoir à se battre."

Avancées des talibans

Des dizaines de districts afghans sont tombés aux mains des talibans depuis début mai. 

Ces avancées militaires, qui paraissent avoir démoralisé une partie de l'armée afghane, pourraient conduire Washington à retarder le départ de certaines unités, a reconnu cette semaine à demi-mot le porte-parole du Pentagone, John Kirby.

"S'il y a des changements à effectuer dans le rythme, la portée ou l'ampleur du retrait un jour ou une semaine donnée, nous voulons garder la flexibilité de le faire", a-t-il dit. Mais il a souligné que cela ne remettrait pas en cause la date-butoir du 11 septembre et prévenu que le soutien que l'armée américaine continue d'apporter aux forces afghanes pour contrer les talibans n'était pas éternel.

"Tant que nous avons les capacités en Afghanistan, nous continuerons à apporter une assistance aux forces afghanes, mais lorsque le retrait approchera sa fin, ces capacités vont décliner et elles ne seront plus disponibles", a-t-il prévenu.

Des milliers d'Afghans à évacuer

Des milliers d'Afghans ayant travaillé auprès des forces américaines, notamment comme interprètes, espèrent décrocher un visa d'immigration vers les Etats-Unis, par crainte de représailles si les talibans reviennent au pouvoir à Kaboul.

Mais la procédure est très longue, et ils risquent de se retrouver coincés à Kaboul sans visa si le gouvernement afghan s'effondre peu après le départ des troupes étrangères. Quelque 18 000 demandes de visas sont encore à l'étude.

L'administration Biden juge qu'une évacuation n'est pas nécessaire à l'heure actuelle mais le Pentagone a fait savoir depuis plusieurs semaines qu'il avait engagé des préparatifs pour une évacuation en masse, qui pourrait là aussi ralentir le retrait total des forces américaines du pays.

Mercredi, le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a indiqué que les premières évacuations pourraient commencer "bientôt".

De nombreux élus du Congrès ont appelé l'administration Biden à évacuer les Afghans dont le dossier est en attente sur l'île de Guam, dans le Pacifique.

Un aéroport à sécuriser

La Turquie a proposé d'assurer la sécurité de l'aéroport international de Kaboul après le retrait des forces américaines mais n'a pris aucun engagement ferme. 

Une délégation américaine est attendue jeudi en Turquie pour discuter des détails de l'opération, pour laquelle Ankara souhaite obtenir un soutien financier, diplomatique et logistique des Etats-Unis.

Si Ankara changeait d'avis, les militaires américains envisagent plusieurs hypothèses, notamment faire appel à des sociétés de sécurité privées.

L'aéroport de Kaboul est la principale voie de sortie pour les diplomates occidentaux et les travailleurs humanitaires. La crainte qu'il tombe aux mains des talibans à l'occasion du retrait des forces étrangères pousse l'Otan à rechercher une solution rapidement.


«Des habitants meurent de froid»: Gaza frappé par de nouvelles intempéries

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs. (AFP)
Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs. (AFP)
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  • "Avec les fortes pluies et le froid apportés par la tempête Byron, des habitants de la bande de Gaza meurent de froid", a écrit lundi sur X Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa)
  • "Nos aides attendent depuis des mois d'entrer à Gaza. Elles permettraient de couvrir les besoins de centaines de milliers de personnes en détresse", a-t-il déploré

GAZA: De nouvelles pluies hivernales se sont abattues cette semaine sur la bande de Gaza, déjà ravagée par la guerre, faisant au moins 18 morts depuis le début des intempéries.

Des Palestiniens poussant une voiture dans une rue inondée, une charrette tirée par un âne progressant difficilement à travers les eaux, des tentes et des abris de fortune de déplacés inondés: la situation s'aggrave dans un territoire palestinien en ruines.

"Avec les fortes pluies et le froid apportés par la tempête Byron, des habitants de la bande de Gaza meurent de froid", a écrit lundi sur X Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa).

"Nos aides attendent depuis des mois d'entrer à Gaza. Elles permettraient de couvrir les besoins de centaines de milliers de personnes en détresse", a-t-il déploré.

Si un cessez-le-feu est entré en vigueur en octobre après deux années de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, l'ONU estime que l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante face à l'ampleur des besoins de la population démunie.

Nourrissons «en danger»

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs.

Trois enfants étaient décédés dans des conditions similaires la semaine dernière, d'après la Défense civile, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du mouvement islamiste.

Si un cessez-le-feu est entré en vigueur en octobre, l'ONU estime que l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante face à l'ampleur des besoins de la population démunie.

Environ 1,3 million de personnes, sur une population de plus de deux millions d'habitants dans le territoire, ont actuellement besoin d'un hébergement d'urgence, selon les Nations unies, qui mettent en garde contre un risque croissant d'hypothermie.

Les nourrissons encourent particulièrement un "grand danger" avec les conditions hivernales, avertit l'organisation.

«Reconstruire le territoire»

La Défense civile de Gaza avait indiqué vendredi qu'au moins 16 personnes étaient mortes en 24 heures des suites de l'effondrement de bâtiments ou des effets du froid.

Outre le nourrisson, le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal, a fait état mardi d'un autre décès après l'effondrement du toit d'un bâtiment à la suite de fortes pluies dans le nord-ouest de la ville de Gaza.

Il a précisé que la maison avait déjà été endommagée par des frappes aériennes pendant la guerre.

Des images de l'AFP montrent des secouristes extraire le corps d'un Palestinien des décombres d'un bâtiment. Non loin, des proches en deuil pleurent.

"Nous appelons le monde à résoudre nos problèmes et à reconstruire le territoire afin que nous puissions avoir des maisons au lieu (...) de vivre dans la rue", a déclaré Ahmed al-Hossari, qui a perdu un membre de sa famille.

La bande de Gaza connaît généralement un épisode de fortes pluies à la fin de l'automne et en hiver, mais l'état de dévastation du territoire, des conséquences de la guerre, a rendu ses habitants plus vulnérables.

 


Négociations de paix au Soudan: le chef de l'armée prêt à «collaborer» avec Trump

Le chef de l'armée soudanaise et dirigeant de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est dit prêt à collaborer avec le président américain Donald Trump, au moment où les négociations pour un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis sont à l'arrêt. (AFP)
Le chef de l'armée soudanaise et dirigeant de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est dit prêt à collaborer avec le président américain Donald Trump, au moment où les négociations pour un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis sont à l'arrêt. (AFP)
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  • Le général al-Burhane "a affirmé la volonté du Soudan de travailler avec le président Trump, son secrétaire d'État (Marco Rubio) et son envoyé pour la paix au Soudan (Massad Boulos)"
  • Ce voyage était destiné à discuter de l'initiative présentée par le dirigeant saoudien au président américain lors d'une récente visite officielle à Washington, selon une source gouvernementale soudanaise

PORT-SOUDAN: Le chef de l'armée soudanaise et dirigeant de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est dit prêt à collaborer avec le président américain Donald Trump, au moment où les négociations pour un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis sont à l'arrêt.

Le général al-Burhane "a affirmé la volonté du Soudan de travailler avec le président Trump, son secrétaire d'État (Marco Rubio) et son envoyé pour la paix au Soudan (Massad Boulos)", a déclaré le ministère des Affaires étrangères pro-armée dans un communiqué publié à l'issue d'un déplacement officiel à Ryad, à l'invitation du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

Ce voyage était destiné à discuter de l'initiative présentée par le dirigeant saoudien au président américain lors d'une récente visite officielle à Washington, selon une source gouvernementale soudanaise.

Les négociations de paix menées par les Etats-Unis avec le groupe de médiateurs du Quad (réunissant Egypte, Arabe Saoudite et Emirats) sont à l'arrêt depuis que le général al-Burhane a affirmé que la dernière proposition de trêve transmise par M. Boulos était "inacceptable", sans préciser pourquoi.

Le militaire avait alors fustigé une médiation "partiale" et reproché à l'émissaire américain de reprendre les éléments de langage des Emirats, accusés d'armer les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).

Abou Dhabi nie régulièrement fournir des armes, des hommes et du carburant aux FSR, malgré des preuves fournies par des rapports internationaux et enquêtes indépendantes.

De leur côté, les FSR ont annoncé qu'ils acceptaient la proposition de trêve mais les attaques sur le terrain n'ont pas pour autant cessé au Kordofan, région au coeur de combats intenses.

Pour l'instant, aucune nouvelle date de négociations n'a été fixée, que ce soit au niveau des médiateurs du Quad ou de l'ONU qui essaie parallèlement d'organiser des discussions entre les deux camps.

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle le nord et l'est du pays - aux FSR, dominantes dans l'ouest et certaines zones du sud.

Depuis la prise du dernier bastion de l'armée dans la vaste région voisine du Darfour, les combats se sont intensifiés dans le sud du pays, au Kordofan, région fertile, riche en pétrole et en or, charnière pour le ravitaillement et les mouvements de troupes.

Le conflit, entré dans sa troisième année, a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, déraciné des millions de personnes et provoqué ce que l'ONU qualifie de "pire crise humanitaire au monde".

 


Le prince héritier saoudien rencontre le chef du conseil de transition soudanais pour discuter de la sécurité et de la stabilité

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a rencontré lundi à Riyad Abdel Fattah Al-Burhan pour discuter des derniers développements au Soudan et des efforts visant à rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a rencontré lundi à Riyad Abdel Fattah Al-Burhan pour discuter des derniers développements au Soudan et des efforts visant à rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays. (SPA)
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  • La réunion a eu lieu au palais Al-Yamamah, où le prince héritier s'est entretenu avec le président du Conseil de souveraineté transitoire du Soudan et sa délégation
  • Au cours des entretiens, les deux parties ont passé en revue la situation au Soudan, ses implications régionales et les efforts visant à assurer la sécurité et la stabilité dans le contexte de la crise persistante que traverse le pays

RIYADH : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a rencontré Abdel Fattah Al-Burhan à Riyad lundi pour discuter des derniers développements au Soudan et des efforts visant à restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

La réunion a eu lieu au palais Al-Yamamah, où le prince héritier s'est entretenu avec le président du Conseil de souveraineté transitoire du Soudan et sa délégation.

Au cours des entretiens, les deux parties ont passé en revue la situation au Soudan, ses implications régionales et les efforts visant à assurer la sécurité et la stabilité dans le contexte de la crise persistante que traverse le pays, a ajouté SPA.

Le ministre saoudien de la défense, le prince Khalid ben Salmane, le ministre des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, le ministre d'État et conseiller à la sécurité nationale, Musaed bin Mohammed Al-Aiban, le ministre des finances, Mohammed Al-Jadaan, et l'ambassadeur saoudien au Soudan, Ali Hassan Jaafar, ont également assisté à la réunion.