Après avoir enrichi la cuisine américaine, les chefs noirs réclament de la « visibilité »

Le chef afro-américain Jerome Grant prépare un plat dans son restaurant "Jackie", à Washington, le 25 juin 2021. Photo Eva HAMBACH AFP
Le chef afro-américain Jerome Grant prépare un plat dans son restaurant "Jackie", à Washington, le 25 juin 2021. Photo Eva HAMBACH AFP
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Publié le Lundi 19 juillet 2021

Après avoir enrichi la cuisine américaine, les chefs noirs réclament de la « visibilité »

  • Durablement transformée par l'esclavage, la cuisine américaine en porte encore les marques. Certains plats emblématiques, comme le calorique «mac and cheese», ont été popularisés par des chefs esclaves
  • Et nombre d'ingrédients, comme les cacahuètes, le gombo ou la pastèque, ont été rapportés d'Afrique, explique l'historienne Kelley Deetz, auteure d'un livre sur le sujet.

WASHINGTON : Ils ont, par leurs talents, contribué dès l'esclavage à enrichir la cuisine américaine, sans en récolter les honneurs. Les chefs noirs, qui peinent toujours à se frayer un chemin jusqu'au firmament du milieu culinaire, espèrent finalement obtenir "la visibilité qu'ils méritent".

Durablement transformée par l'esclavage, la cuisine américaine en porte encore les marques. Certains plats emblématiques, comme le calorique "mac and cheese", ont été popularisés par des chefs esclaves. Et nombre d'ingrédients, comme les cacahuètes, le gombo ou la pastèque, ont été rapportés d'Afrique, explique l'historienne Kelley Deetz, auteure d'un livre sur le sujet.

"Des chefs esclaves cuisinaient dans les plantations des hommes les plus importants des Etats-Unis", comme les anciens présidents Thomas Jefferson ou George Washington, ce qui a fait connaître leurs recettes, dit-elle à l'AFP. S'ils préparaient aussi des plats européens, "à partir du XIXème siècle on voit de la cuisine africaine décrite dans les livres de recettes", poursuit Kelley Deetz. Mais les noms des chefs esclaves, eux, n'y figurent pas. Les maîtresses de maison, blanches, "récoltaient tous les honneurs", raconte-t-elle, effaçant ainsi la place de leurs cuisiniers de l'histoire américaine.

"Il est temps de rendre à César ce qui appartient à César", dit-elle. "Les chefs noirs ont aidé à modeler la nourriture américaine d'aujourd'hui, nous avons littéralement construit cet édifice, donc nous méritons notre place en pleine lumière", plaide Jerome Grant, chef du restaurant "Jackie" à Washington.

«Jamais assez bons»

Rares sont les visages afro-américains à s'être introduits dans le club très blanc des chefs ultra-célèbres, aux côtés de stars comme Anthony Bourdain, décédé en 2018, ou Thomas Keller. Cela n'étonne pas Jerome Grant, qui regrette que les chefs noirs soient trop souvent "dédaignés", jugés "jamais assez bons pour diriger une cuisine".

Né d'un père afro-américain et d'une mère philippine, il dit avoir subi du racisme dans le milieu de la cuisine, et s'être entendu dire qu'il était "plutôt bon pour un chef noir". Selon lui, les chefs afro-américains sont "mis dans une case", et on attend d'eux qu'ils se cantonnent à "un seul type de cuisine". Lui ne revendique aucune limite à sa créativité même s'il veut aussi, par ses recettes, honorer ses racines et "raconter l'histoire des mains qui ont bâti l'Amérique".

A la carte de son restaurant figure notamment un plat de queue de boeuf. Comme les abats, cette partie de l'animal jugée moins noble et délaissée par les Blancs était autrefois donnée aux esclaves, qui "en ont fait des plats extraordinaires", dit-il. Le chef Grant considère que les cuisiniers afro-américains "commencent à avoir la visibilité qu'ils méritent", mais qu'ils devraient "en avoir encore plus".

Pour que plus de chefs puissent, comme lui, faire connaître cette histoire, Erinn Tucker et Furard Tate ont fondé ensemble la "DMV Black Restaurant Week", qui promeut les restaurants tenus par des Afro-Américains autour de Washington. "Nous devons apprendre aux jeunes Afro-Américains" qu'il "est possible de posséder un restaurant, qu'il est possible d'être chef", soutient Furard Tate, lui-même ancien restaurateur.

Clichés

Selon Erinn Tucker, de nombreux clichés entourent encore la nourriture noire aux Etats-Unis, vue comme trop grasse ou cantonnée à certains mets tels que le poulet frit, traditionnellement "réservé à des occasions spéciales" mais dont les chaînes de fast-food se sont "emparées", généralisant ainsi sa consommation. Cette connotation négative a pu dissuader les Afro-Américains "de servir des plats qui correspondent aux stéréotypes de la +soul food+, car ils sont jugés de mauvaise qualité", pense-t-elle, en faisant référence à la cuisine traditionnelle de cette minorité dans le sud des Etats-Unis.

Les choses commencent à changer depuis "10 ou 15 ans", et les chefs "comprennent désormais que c'est une part du patrimoine de l'Amérique", reprend Erinn Tucker. Récemment, une série documentaire à succès diffusée sur Netflix a participé à cette prise de conscience: "La part du lion" ("High on the hog" en anglais), basée sur le livre du même nom publié par l'historienne culinaire Jessica Harris, spécialiste de la cuisine de la diaspora africaine.

"Ça a touché un nerf", estime-t-elle en se réjouissant de la popularité de la série, dans laquelle elle apparaît. Pour elle, il est "cardinal" que des films, des livres ou des documentaires s'emparent de ces sujets, car "l'histoire noire est très peu connue et vue". Jessica Harris espère désormais un changement durable. "Même nous, les Noirs, on est en train d'en apprendre sur nous", dit-elle. Cette histoire restant à explorer, "il faut fouiller, revoir, remettre en question".


Made in the UAE: une vitrine mondiale pour les artistes émergents des Émirats

Avec Made in the UAE, la JD Malat Gallery, invite les artistes à présenter leurs œuvres dans diverses disciplines artistiques, telles que la peinture, la photographie, la sculpture, l'installation et la vidéo, avec une exposition finale prévue pour décembre 2025. (Photo: fournie)
Avec Made in the UAE, la JD Malat Gallery, invite les artistes à présenter leurs œuvres dans diverses disciplines artistiques, telles que la peinture, la photographie, la sculpture, l'installation et la vidéo, avec une exposition finale prévue pour décembre 2025. (Photo: fournie)
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  • Made in the UAE est une initiative audacieuse visant à mettre en lumière le travail des artistes émergents basés aux Émirats
  • Cette initiative se distingue par son inclusivité, en accueillant des artistes travaillant dans des médiums variés. Cette approche reflète la nature multifacette de la scène artistique du pays

DUBAI: JD Malat Gallery, acteur clé de la scène artistique dynamique de Dubaï, lance Made in the UAE, une initiative audacieuse visant à mettre en lumière et amplifier le travail des artistes émergents basés aux Émirats Arabes Unis. La galerie invite les artistes à présenter leurs œuvres dans diverses disciplines artistiques, telles que la peinture, la photographie, la sculpture, l'installation et la vidéo, avec une exposition finale prévue pour décembre 2025 à la galerie JD Malat de Dubaï.

Depuis son ouverture, JD Malat Gallery a attiré une attention considérable grâce à ses expositions qui ont capté l'intérêt d'un public diversifié composé de collectionneurs, de conservateurs et de passionnés d'art.

Avec Made in the UAE, la galerie cherche à renforcer cet élan en offrant une plateforme aux artistes locaux, dont beaucoup n’ont peut-être pas encore eu l’opportunité de présenter leur travail sur la scène internationale. L'objectif de ce projet est de soutenir activement l'écosystème artistique en pleine expansion des Émirats.

Jean-David Malat explique : «Les deux premières expositions ont clairement montré qu'il y avait un fort désir pour des expositions réfléchies et de qualité. Mais avec Made in the UAE, nous allons plus loin : nous offrons une opportunité pour les artistes basés aux Émirats de se faire connaître sur la scène internationale. Il y a une richesse incroyable de talents aux Émirats, et nous voulons aider à connecter ces artistes avec un public mondial.»

Cette initiative se distingue par son inclusivité, en accueillant des artistes travaillant dans des médiums variés. Cette approche reflète la nature multifacette de la scène artistique du pays, où aucun style ou média unique ne domine.

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Au-delà de l'exposition, Malat considère Made in the UAE comme faisant partie d’une vision plus large visant à renforcer la place des Émirats dans la conversation artistique mondiale. (Photo: fournie - Dubai) 

Pour Malat, cette diversité est l'un des points forts de l'initiative. «Les Émirats ont une histoire riche et complexe, avec des influences venant à la fois de l'Est et de l'Ouest. C’est un paysage culturel en constante évolution où des voix diverses façonnent le monde de l'art. En embrassant différents médiums, nous mettons en lumière la nature dynamique et en perpétuelle transformation de l'art contemporain dans cette région», ajoute-t-il.

Plutôt que de se conformer à une définition figée de ce que l'art devrait être, Made in the UAE encourage une conversation fluide entre les artistes travaillant dans la peinture, la photographie, la vidéo et bien d’autres formes. Selon Malat, cette ouverture aux différentes formes est essentielle pour capturer l'esprit de la région.

«L'art n'est pas limité par une discipline. C'est une conversation—une conversation qui aborde des thèmes universels tels que l'identité, le lieu et le sentiment d'appartenance. En engageant une variété de médiums, nous pouvons ouvrir de nouvelles voies pour le dialogue et l'exploration», poursuit-il.

Au-delà de l'exposition, Malat considère Made in the UAE comme faisant partie d’une vision plus large visant à renforcer la place des Émirats dans la conversation artistique mondiale. Si l'initiative rencontre le succès, il espère qu'elle deviendra un programme récurrent, offrant une visibilité constante aux talents émergents tout en favorisant le dialogue interculturel.

«Il ne s'agit pas seulement d'une exposition ; il s'agit de créer une plateforme où les artistes émergents peuvent être vus et entendus», déclare Malat. «Notre ambition est que Made in the UAE devienne un moyen à long terme pour connecter les artistes locaux aux conversations internationales et leur offrir le soutien dont ils ont besoin pour se développer», ajoute-t-il.

Les candidatures pour Made in the UAE sont désormais ouvertes, avec une date limite fixée au 15 octobre 2025. Un panel composé de conservateurs régionaux et de professionnels internationaux de l'art examinera les propositions et sélectionnera cinq artistes dont les œuvres seront mises en avant lors de l'exposition.

La galerie recherche des artistes ayant une approche innovante de leurs médiums choisis et une vision artistique forte qui résonne avec les thèmes de l'identité, de la technologie, de la mémoire et du lieu.

En plus de l’exposition Made in the UAE, JD Malat Gallery poursuit son programme ambitieux d'expositions pour le reste de l'année 2025. À Dubaï, la galerie accueillera l'exposition de photographie de Bryan Adams en septembre, suivie par Sophie Yen Bretez en octobre et Tim Kent en novembre.

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La galerie recherche des artistes ayant une approche innovante de leurs médiums choisis et une vision artistique forte qui résonne avec les thèmes de l'identité, de la technologie, de la mémoire et du lieu. (Photo: fournie - Londres)

Le public londonien pourra découvrir les œuvres de Marcel Rusu en septembre et Retna en octobre. Ces expositions reflètent l'engagement de la galerie à présenter de l'art contemporain provenant aussi bien d'artistes émergents que confirmés, sur la scène mondiale.

À travers des initiatives comme Made in the UAE, JD Malat Gallery joue un rôle clé dans la construction de l'avenir de l'art contemporain dans la région. En offrant aux artistes basés aux Émirats l’opportunité d’être vus sur la scène mondiale, la galerie soutient non seulement leur travail, mais contribue également au dialogue culturel plus large du Golfe.

«Il s'agit de bâtir des relations durables, de nourrir les talents et de jouer un rôle actif dans le développement de la scène artistique des Émirats», explique-t-il.

Alors que JD Malat Gallery continue de se solidifier comme une institution culturelle de premier plan, Made in the UAE offre un aperçu de l’avenir du paysage artistique de la région—un avenir promettant d’être dynamique, diversifié et de plus en plus interconnecté avec le monde de l’art à l’international.


Le « Roi Lion » prend vie avec l'orchestre d'Ithra à Dhahran

Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, tandis que le film était diffusé sur grand écran. (Photo Fournie)
Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, tandis que le film était diffusé sur grand écran. (Photo Fournie)
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  • Le film préféré des familles fait partie de la série "Disney en concert" d'Ithra, tout comme "Frozen".
  • L'orchestre a joué ces parties musicales, insufflant une nouvelle vie aux scènes sans enterrer l'essence de l'original nostalgique.

DHAHRAN : Près de trois décennies après avoir captivé le public du monde entier, "Le Roi Lion" de Disney a ébloui les nouvelles et les anciennes générations au King Abdulaziz Center for World Culture, ou Ithra, à Dhahran cette semaine, en offrant une chance de regarder le film à nouveau avec un orchestre en direct.

"Nous espérons que ce film vous donnera la chair de poule et vous fera pleurer", a déclaré le chef d'orchestre Erik Ochsner avant le spectacle. "Il s'agit d'une représentation en direct, et nous vous prions donc de bien vouloir l'apprécier en direct

"Les enfants ont vu le film plusieurs fois ; nous avons tous vu le film plusieurs fois. (Fourni)
"Les enfants ont vu le film plusieurs fois ; nous avons tous vu le film plusieurs fois. (Photo Fournie)

Comme elle l'a fait lors d'expériences précédentes, telles que les présentations en direct de plusieurs films "Harry Potter" en 2019 et 2022, Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la partition oscarisée de Hans Zimmer pendant que le film d'animation était diffusé en arrière-plan sur un grand écran.

Pour cette expérience, le film a été dépouillé de sa musique, tandis que tous les sons originaux, y compris les dialogues et les chansons, sont restés intacts. L'orchestre a joué ces parties musicales, insufflant une nouvelle vie aux scènes sans enterrer l'essence de l'original nostalgique.

Les spectateurs ont applaudi et chanté lorsque l'air populaire "Hakuna Matata" a retenti.

Sorti en 1994, "Le Roi Lion" est rapidement devenu l'un des films les plus emblématiques de Disney, célébré pour sa narration puissante, ses personnages mémorables et sa bande-son entraînante. 

Les spectateurs ont applaudi et chanté lorsque l'air populaire "Hakuna Matata" a retenti. (Fourni)
Les spectateurs ont applaudi et chanté lorsque l'air populaire "Hakuna Matata" a retenti. (Photo Fournie)

Le film d'animation suit Simba, un jeune prince lion qui traverse les épreuves de la perte, de la trahison et de la découverte de soi au cours de son voyage pour reprendre la place qui lui revient dans le royaume des animaux.

À Ithra, cet arc émotionnel a été renforcé par le son riche et résonnant de l'orchestre symphonique en direct, transformant chaque moment - qu'il soit turbulent ou triomphant - en une expérience inoubliable. 

Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, pendant que le film était diffusé sur grand écran. (Fourni)
Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, pendant que le film était diffusé sur grand écran. (Photo Fournie)

L'orchestre symphonique d'État d'Arménie, sous la direction artistique de Sergey Smbatyan, s'est joint à Ochsner.

Connu pour son style chargé d'émotion et sa sonorité raffinée, l'orchestre s'est forgé une réputation d'ambassadeur culturel de l'Arménie, se produisant régulièrement dans les grandes salles de concert du monde entier, y compris à Ithra.

"Les enfants ont vu le film plusieurs fois ; nous l'avons tous vu plusieurs fois. Et nous avons pensé que ce serait bien de le voir avec un orchestre en direct", a déclaré Ahmad Hassan, membre du public, à Arab News pendant l'entracte de 20 minutes.

Hassan avait amené sa famille élargie, y compris ses deux enfants.

"C'est l'un de mes films préférés", a déclaré Tia, la fille de M. Hassan, âgée de neuf ans, à Arab News. Elle a levé le pouce du spectacle.

Son frère Bakr, âgé de 12 ans, a déclaré qu'il avait regardé le film "au moins cinq fois" - la première fois quand il avait deux ou trois ans - mais qu'il était enthousiasmé par cette nouvelle façon d'apprécier l'histoire.

"J'aime bien la série pour l'instant. C'est vraiment bien. Pourquoi ? Parce qu'on voit comment la musique est faite au lieu de la voir sortir du haut-parleur", a-t-il déclaré.

"Après avoir regardé l'émission, j'aimerais jouer du piano", a ajouté Tia.

Le concert fait partie de la série de symphonies cinématographiques d'Ithra, qui comprend également une présentation prochaine de "Frozen" de Disney, donnant aux familles l'occasion de revivre leurs films préférés d'une toute nouvelle manière.

Les billets sont vendus au prix de SR200 (53 dollars), et chaque représentation de Disney-Ithra ne durera que deux jours.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La récolte estivale de Médine permet à Abu Zuhair de commercialiser ses citrons

Outre la culture commerciale, de nombreuses personnes cultivent les citrons Abu Zuhair chez eux pour leur parfum. (SPA)
Outre la culture commerciale, de nombreuses personnes cultivent les citrons Abu Zuhair chez eux pour leur parfum. (SPA)
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  • La récolte, qui s'étend de juin à août, coïncide avec la saison des rhutabs (dattes semi-mûres)
  • Ces deux fruits sont vendus sur le marché central de Médine.

MEDINE : La récolte des citrons verts Abu Zuhair, l'un des principaux agrumes cultivés dans cette ville, bat désormais son plein.

Les citronniers poussent dans toute la province, notamment dans des endroits comme Abyar Al-Mashi, Abyar Ali, Asira et Al-Ula, où ils prospèrent dans un sol argileux et un climat sec, selon l'agence de presse saoudienne. 

La plupart des citrons cultivés à Médine sont vendus localement, mais certains sont expédiés à La Mecque, Riyad et Al-Ahsa. (SPA)
La plupart des citrons cultivés à Médine sont vendus localement, mais certains sont expédiés à La Mecque, Riyad et Al-Ahsa. (SPA)

La récolte, qui s'étend de juin à août, coïncide avec la saison des rutabs (dattes semi-mûres), et les deux fruits sont vendus sur le marché central de Médine.

Les citrons sont vendus par lots de 2 à 25 kg lors d'enchères quotidiennes qui se tiennent de 5 h à 11 h.

Un vendeur du marché central a déclaré que les citrons d'Abu Zuhair, plus petits et plus verts que les variétés importées, étaient parfaits pour les jus de fruits et la cuisine, et se mariaient bien avec de nombreux plats chauds et salades.

Vers la fin de la saison, les citrons commencent à jaunir et à sécher, puis sont utilisés pour la conservation au vinaigre.

Les fruits sont également une bonne source de vitamine C, ce qui renforce le système immunitaire. (SPA)
Les fruits sont également une bonne source de vitamine C, ce qui renforce le système immunitaire. (SPA)

Un autre vendeur a déclaré que les feuilles du citronnier, appelées « nawami », pouvaient être ajoutées au thé et à d'autres boissons froides.

Outre la récolte commerciale, de nombreuses personnes cultivent des citrons Abu Zuhair chez elles pour leur parfum. Les citrons Abu Zuhair sont également une bonne source de vitamine C et renforcent le système immunitaire.

La plupart des citrons cultivés à Médine sont vendus localement, mais certains sont expédiés à La Mecque, Riyad et Al-Ahsa. En raison de leur faible production, ils ne sont jamais exportés. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com