Les élus de la République française solidaires avec la Tunisie 

« Face à la situation critique que vit la Tunisie,  l’Apcaft a voulu agir vite et rassembler du monde autour de cette opération de solidarité », affirme son président Rayed Chaïbi (Photo fournie)
« Face à la situation critique que vit la Tunisie, l’Apcaft a voulu agir vite et rassembler du monde autour de cette opération de solidarité », affirme son président Rayed Chaïbi (Photo fournie)
Short Url
Publié le Vendredi 23 juillet 2021

Les élus de la République française solidaires avec la Tunisie 

  • L’Apcaft a décidé, comme de nombreux acteurs de la diaspora, de répondre à l’appel de l’ambassade de Tunisie en France et d’agir pour être aux côtés de nos compatriotes en Tunisie
  • La France s’est tenue et se tiendra toujours aux côtés de la Tunisie

PARIS: Rayed Chaïbi, président de l’Association pour la promotion de la coopération et de l’amitié entre la France et la Tunisie mobilise les associations locales et les élus de la Seine-Saint-Denis. 

L’Association pour la promotion de la coopération et de l’amitié entre la France et la Tunisie (Apcaft) participe activement aux opérations de collecte de dons pour répondre à l’appel à l’aide lancé par l’ambassade de Tunisie en France. Pouvez-vous nous en parler?

En effet, la situation sanitaire étant hors de contrôle, le président de la République, Kaïs Saïed, a décidé de se saisir directement du problème en mobilisant les ministères des Affaires étrangères et de la Défense. Sur instruction du président de la République, l’ambassade de Tunisie en France et les différents consulats sont mis à contribution afin d’acheminer rapidement les équipements médicaux avec le concours de la Direction générale de la santé militaire. 

À ce titre, l’Apcaft a décidé, comme de nombreux acteurs de la diaspora, de répondre à l’appel de l’ambassade de Tunisie en France et d’agir pour être aux côtés de nos compatriotes en Tunisie en ces moments difficiles.

De nombreux élus de la République issus de villes comme Drancy, Noisy-le-Grand, Épinay-sur-Seine, Livry-Gargan, Bobigny et Garges-lès-Gonesse ont répondu a l’appel (Photo fournie).

Nous avons commencé par diffuser cet appel à la mobilisation et à la solidarité en invitant l’ensemble des acteurs associatifs et les membres de la diaspora à récolter du matériel médical (surtout de l’oxygène) et à se rapprocher des autorités tunisiennes présentes en France. Ces autorités sont l’ambassade de la République tunisienne à Paris et les consulats d’Île-de-France, comme ceux de Pantin et de Paris ainsi que les représentations consulaires à travers la France afin d’y entreposer les dons collectés.

Rencontre à l’ambassade de Tunisie

(Photo fournie)

Le 21 juillet, à l’ambassade de Tunisie en France, une rencontre a eu lieu entre Stéphane Roussel, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis; Abdel Sadi, maire de Bobigny et conseiller départemental chargé des Affaires internationales, pour un entretien avec l’ambassadeur de Tunisie en France, Mohamed Karim el-Jamoussi. Le don du département: 640 000 masques et 14 400 blouses.

Vous avez aussi sollicité les élus locaux de la République et le tissu associatif…

Face à la situation critique que vit la Tunisie, nous avons voulu agir vite et rassemblé du monde autour de cette opération de solidarité. Nous avons en effet mobilisé les associations locales et les élus locaux dans notre département, la Seine-Saint-Denis. 

À la suite de cet appel, nous avons eu des réponses positives de la part de nombreux élus de la République issus de villes comme Drancy, Noisy-le-Grand, Épinay-sur-Seine, Livry-Gargan, Bobigny et Garges-lès-Gonesse. Dans cet élan de générosité et de solidarité, nous avons d’ores et déjà réceptionné le don de la maire de Drancy et conseillère départementale de Seine-Saint-Denis, Aude Lagarde, qui a octroyé au nom de sa ville 10 000 masques pour adultes, 8 000 masques pédiatriques et 100 litres de gel hydroalcoolique. 

Pierre-Yves Martin, maire de Livry-Gargan, participe aussi à cette opération de solidarité en mettant à notre disposition, samedi 17 juillet, une salle située dans l’espace Jules Verne qui nous a permis de réceptionner et de stocker le don en matériel médical composé de 30 000 masques, 1 800 gants médicaux, 540 autotests, 37 flacons de gel, 1 900 lingettes antibactériennes et 23 sprays désinfectants. Pour faciliter la collecte des dons, la ville de Noisy-le-Grand nous a aussi attribué la salle Jean Moulin.

(Affiche fournie)

De son côté, le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis va également apporter une aide importante à la Tunisie. Benoît Jimenez, maire de Garges-lès-Gonesse et conseiller de la région Île-de-France, a aussi manifesté son soutien en mettant à notre disposition le samedi 24 juillet une salle pour nous permettre de poursuivre nos actions de collecte de matériel médical consommable comme les masques, les autotests, les tests PCR, des gants et des saturomètres. 

Comment se passe l’acheminement des dons vers la Tunisie? 

Encore une fois, sur instruction du président de la République, il été décidé de lever toutes les barrières administratives et douanières afin de pouvoir acheminer le plus rapidement possible le matériel collecté en Tunisie. À cet effet, un pont aérien est organisé par la Tunisie pour faire parvenir au plus tôt tous les dons récoltés en France dans nos représentations diplomatiques. 

Une aide internationale a-t-elle été mise en place pour répondre à l’appel de la Tunisie?

À l’instar de la France qui a fait un don de près de 1,1 million de doses de vaccins ainsi que de 40 tonnes de matériel médical, de nombreux pays ont répondu présent à l’appel de la Tunisie. C’est le cas des pays voisins comme l’Algérie et le Maroc, la Mauritanie et l’Égypte, mais aussi des pays arabes du Golfe comme l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar.

Cet élan de solidarité répond à une urgence absolue car le système de santé tunisien est totalement asphyxié et manque de tout. Le pays attend vivement de recevoir près de 3 millions de doses de vaccins dans le cadre du dispositif Covax et des dons octroyés par les pays amis de la Tunisie que j’ai déjà cités. Il serait même nécessaire d’accroître l’aide à la Tunisie. 

L’aide de la France a-t-elle été actée avant le lancement de cet appel?

La France a toujours été solidaire de la Tunisie. Un engagement, confirmé, encore une fois, lors de la visite du président, Kaïs Saïed, pour la réunion sur les économies africaines le 18 mai dernier. Le gouvernement français a déjà fourni du matériel sanitaire de première nécessité, notamment des consommables, des équipements de production d’oxygène médical et des lits de réanimation, un don qui a été acté lors de la visite du Premier ministre, Jean Castex, le 2 et le 3 juin dernier et acheminé le 3 juillet. Il est composé de trois générateurs d’oxygène pour les hôpitaux de Sidi Bouzid, Sfax et Tataouine, 18 respirateurs de réanimation, 38 000 tests antigéniques, et des centaines de milliers de masques FFP2. 

La France s’est tenue et se tiendra toujours aux côtés de la Tunisie dans cette crise comme elle l’a fait avec d’autres pays amis du bassin méditerranéen.

 


Colère agricole en France: Macron reçoit les syndicats, des blocages persistent

Des tracteurs lors d'une manifestation organisée par le syndicat agricole Coordination Rurale près du Mont-Saint-Michel, dans le nord-ouest de la France, le 18 décembre 2025. (AFP)
Des tracteurs lors d'une manifestation organisée par le syndicat agricole Coordination Rurale près du Mont-Saint-Michel, dans le nord-ouest de la France, le 18 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Emmanuel Macron a reçu les syndicats agricoles, opposés à l’accord UE-Mercosur, dans un contexte de forte colère liée aux crises sanitaires, notamment la dermatose bovine
  • Les blocages routiers se poursuivent dans le Sud-Ouest, alors que de nouveaux cas de la maladie sont confirmés et que la mobilisation agricole se prolonge

PARIS: Le président français Emmanuel Macron a reçu mardi les syndicats agricoles pour parler de l'accord UE-Mercosur, auquel ils sont opposés, tandis que des axes routiers sont toujours bloqués pour protester contre le traitement par les autorités de l'épizootie de dermatose bovine.

"L'objet du rendez-vous, c'était d'essayer d'éteindre un peu le feu qui est partout dans les campagnes", a souligné Stéphane Galais, porte-parole national de la Confédération paysanne - un syndicat classé à gauche -, à la sortie de la rencontre, ajoutant qu'il fallait pour cela "des mesures structurelles fortes".

Les syndicats disent avoir par ailleurs rappelé au chef de l'Etat "l'extrême tension" et la "colère" du monde agricole et que des réponses étaient attendues "dès les premiers jours de janvier" sur le Mercosur mais aussi sur les crises sanitaires, au premier rang desquelles la dermatose bovine et la grippe aviaire.

C'était la première rencontre entre le chef de l'Etat et les syndicats agricoles depuis début décembre et l'amorce de la crise qui secoue l'élevage français, face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

C'était aussi la première depuis l'annonce, jeudi dernier, du report a priori au 12 janvier de la signature du traité décrié entre l'UE et des pays du Mercosur.

Cet accord faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui inquiète les filières concernées, lesquelles affirment que ces produits ne respectent pas les mêmes normes que les produits européens.

L'accord permettrait en revanche aux Européens d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud.

Sur le terrain, la mobilisation a connu un léger regain mardi (53 actions mobilisant 1.600 personnes, selon le ministère de l'Intérieur) par rapport à lundi (35 actions mobilisant 1.200 personnes), mais elle reste nettement inférieure à celle de la semaine dernière (110 actions jeudi).

Certains agriculteurs sont mobilisés depuis plus de 10 jours, notamment contre l'abattage total des troupeaux dans lesquels des cas de DNC sont détectés dans le Sud-Ouest.

Mardi, le ministère de l'Agriculture a confirmé un nouveau cas de la maladie en Haute-Garonne, portant le bilan total à 115 foyers enregistrés depuis juin en France. Ce dernier troupeau concerné a été abattu.

Dans le Sud-Ouest, des blocages d'autoroute étaient notamment maintenus sur l'A63 près de Bordeaux ou sur l'A64 au sud de Toulouse ou près de Bayonne.

Au sud de Bordeaux, les manifestants de la branche locale du syndicat Coordination rurale - classé à droite - ont dit vouloir organiser un réveillon et une messe de Noël mercredi soir sur leur barrage, à l'instar des agriculteurs mobilisés près de Toulouse.


Mercosur: les syndicats rencontrent Macron à l'Elysée, la dermatose en toile de fond

Des agents de la police nationale française bloquent une route alors que des agriculteurs manifestent contre l'accord UE-Mercosur, alors que le président français Emmanuel Macron rencontre les lecteurs du quotidien « La Voix du Nord », à Arras, dans le nord de la France, le 19 novembre 2025. (AFP)
Des agents de la police nationale française bloquent une route alors que des agriculteurs manifestent contre l'accord UE-Mercosur, alors que le président français Emmanuel Macron rencontre les lecteurs du quotidien « La Voix du Nord », à Arras, dans le nord de la France, le 19 novembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Emmanuel Macron reçoit les syndicats agricoles, opposés à l’accord UE-Mercosur, dont la signature a été reportée, mais les tensions restent fortes malgré les concessions évoquées par le gouvernement
  • La rencontre se déroule sur fond de crise sanitaire liée à la dermatose bovine et de blocages agricoles persistants, avec une remobilisation annoncée début janvier

PARIS: Emmanuel Macron reçoit mardi après-midi les syndicats agricoles pour parler de l'accord UE-Mercosur auquel ils sont opposés mais le sujet de la dermatose bovine sera difficile à éviter au regard des blocages routiers qui persistent sur le terrain.

La FNSEA, les Jeunes agriculteurs (JA), la Coordination rurale et la Confédération paysanne sont reçus à 16H30, ont-ils annoncé à l'AFP.

C'est la première rencontre entre le chef de l'Etat et les syndicats depuis début décembre et l'amorce de la crise qui secoue l'élevage français, face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

C'est aussi la première depuis l'annonce jeudi dernier du report de la signature du traité décrié entre l'UE et des pays du Mercosur, après une mobilisation de plusieurs milliers d'agriculteurs avec leurs tracteurs à Bruxelles.

Cet accord faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées qui affirment que ces produits ne respectent pas les mêmes normes, notamment environnementales et sanitaires, que les produits européens.

Il permettrait en revanche aux Européens d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud.

Emmanuel Macron s'était félicité du report de la signature, demandant que les "avancées" réclamées par la France, mais aussi l'Italie, se concrétisent afin que "le texte change de nature".

Les syndicats agricoles sont remontés depuis des mois et demandaient au président de prendre clairement position, après que celui-ci eut déclaré en novembre être "plutôt positif" quant à la possibilité d'accepter l'accord.

Emmanuel Macron avait rencontré des représentants de différents syndicats à Toulouse mi-novembre, des manifestations ayant changé le programme d'un déplacement qui devait être consacré aux réseaux sociaux et au spatial.

- "Mercosur = NON" -

"Le message de la FNSEA au Président de la République restera inchangé, ferme et clair: Mercosur = NON", a indiqué mardi le syndicat dominant dans une déclaration à l'AFP. Son président Arnaud Rousseau fera une déclaration à la presse à l'issue. Il avait déjà rencontré le président mi-novembre.

La Coordination rurale et la Confédération paysanne, fer de lance de la contestation de la gestion de la dermatose par l'Etat et opposants historiques au traité UE-Mercosur, ont ensuite confirmé à l'AFP leur venue.

Pour ces deux syndicats, c'est la première rencontre entre le président et des représentants nationaux depuis le dernier Salon de l'agriculture.

Plusieurs sources diplomatiques ont indiqué que la nouvelle échéance visée pour la signature était désormais le 12 janvier au Paraguay.

"Nous ne nous contentons pas de nous opposer à cet accord. En l'état, nous obtenons des concessions inédites au bénéfice de nos agriculteurs, que cet accord soit signé ou qu'il ne le soit pas", a déclaré lors des questions au gouvernement mardi Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, citant des "mesures miroir pour garantir la réciprocité", des "contrôles douaniers" et des clauses de sauvegarde annoncées en septembre par la Commission européenne.

Les agriculteurs français ont déjà prévenu qu'ils se remobiliseraient début janvier, jugeant ces réponses insuffisantes.

Mais certains sont mobilisés depuis plus de 10 jours sur le terrain, notamment contre la stratégie gouvernementale pour lutter contre la dermatose bovine dans le Sud-Ouest, mais aussi ponctuellement plus au nord, contre le Mercosur et les autres crises qui pèsent sur le monde agricole.

En Gironde, la Coordination rurale (CR33) a annoncé organiser un "réveillon de Noël façon auberge espagnole" sur l'A63 au sud de Bordeaux.

"Le côté festif, ça permet de durer plus longtemps", résume à l'AFP Jean-Paul Ayres, porte-parole de la CR33, alors qu'un terrain de moto-cross a été improvisé sur le terre-plein central de l'autoroute.

Les bureaux centraux des syndicats se sont bien gardés d'appeler à lever les blocages, laissant les sections locales décider et appelant simplement au "repos" de leurs troupes et à une "trêve" pour certains pour mieux reprendre en janvier si nécessaire.

La mobilisation des agriculteurs a connu un léger regain lundi (35 actions mobilisant 1.200 personnes) par rapport à dimanche (23 actions), mais elle est nettement en baisse comparée à la semaine dernière (110 actions jeudi, 93 vendredi).


Vol au Louvre: une grille de protection installée sur la fenêtre empruntée par les cambrioleurs

Des ouvriers installent des grilles de protection en fer sur les fenêtres de la galerie d'Apollon du musée du Louvre, côté quai François Mitterrand, à Paris, le 23 décembre 2025, quelques semaines après que des voleurs aient utilisé un monte-meubles pour s'introduire dans le musée. (AFP)
Des ouvriers installent des grilles de protection en fer sur les fenêtres de la galerie d'Apollon du musée du Louvre, côté quai François Mitterrand, à Paris, le 23 décembre 2025, quelques semaines après que des voleurs aient utilisé un monte-meubles pour s'introduire dans le musée. (AFP)
Short Url
  • Une grille de protection a été installée sur la porte-fenêtre du Louvre utilisée lors du vol spectaculaire de bijoux du 19 octobre, dont le butin de 88 millions d’euros reste introuvable
  • Le musée renforce sa sécurité après de vives critiques : grilles supplémentaires, dispositifs anti-intrusion et vidéosurveillance accrue prévue d’ici 2026

PARIS: Une grille de protection a été installée mardi matin sur la porte-fenêtre du musée du Louvre à Paris, empruntée par les cambrioleurs lors du spectaculaire vol de bijoux du 19 octobre, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le 19 octobre, quatre malfaiteurs ont réussi à approcher le bâtiment en camion-élévateur et à hisser deux d'entre eux jusqu'à cette fenêtre menant à la galerie d'Apollon, qui donne sur les quais de Seine, grâce à une nacelle.

Ils ont dérobé huit joyaux de la Couronne de France. Le butin, estimé à 88  millions d'euros, reste introuvable.

Depuis le cambriolage, la sécurité du musée le plus visité au monde se retrouve au cœur des critiques, le braquage ayant révélé une série de défaillances.

La grille de protection "est l'une des mesures d'urgence décidées après le vol ", a précisé mardi à l'AFP Francis Steinbock, administrateur général adjoint du musée.

Des "réflexions" sont en cours concernant la "sécurisation sur les autres fenêtres", a ajouté le responsable.

La présidente du Louvre, Laurence des Cars, avait assuré la semaine dernière devant les sénateurs français qu'une grille serait reposée "avant Noël". Elle avait précisé que la précédente avait été retirée en 2003-2004, lors d'importants travaux de restauration.

Autre chantier majeur: le renforcement de la vidéosurveillance sur les façades du palais. "Nous avons annoncé un dispositif d'une centaine de caméras positionnées autour du palais. Le marché a été signé et l'installation pourra débuter tout au long de l'année 2026 ", a précisé Francis Steinbock.

La semaine dernière, le Louvre avait également annoncé l'achèvement de la mise en place de dispositifs anti-intrusion autour du musée.

Du 15 au 18 décembre, les agents du Louvre étaient en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail et des moyens supplémentaires pour la sécurité. Le mobilisation a été levée vendredi, mais les négociations se poursuivent entre les syndicats et le ministère de la Culture pour répondre aux inquiétudes des agents.