L'Égypte fustige les propos du ministre turc après avoir refusé le dialogue avec Ankara

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry. (AFP)
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry. (AFP)
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Publié le Lundi 21 septembre 2020

L'Égypte fustige les propos du ministre turc après avoir refusé le dialogue avec Ankara

  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a répondu dans le passé aux appels d'Ankara sur la nécessité d’améliorer le dialogue avec l'Égypte, en indiquant que l'Égypte surveillait les actions et les déclarations de la Turquie pour évalu
  • M. Shoukry a affirmé que l’Égypte s’opposait aux ambitions turques qui se manifestent dans le nord de l’Irak, en Syrie et en Libye en particulier

LE CAIRE: Le ministère égyptien des Affaires étrangères a condamné les propos critiques à l’encontre de son pays de son homologue turc, quelques jours après qu'une tentative d’Ankara d'ouvrir un dialogue avec l'Égypte a été rejetée par Le Caire.

Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Hafez, a dénoncé les commentaires faits par le ministre des Affaires étrangères turc au cours d'un entretien avec une chaîne de télévision locale. Il a déclaré qu’adopter un tel ton pour parler de l'Égypte révélait un manque de sincérité dans les efforts qu'Ankara prétend faire pour promouvoir des relations bilatérales respectueuses.

Ces développements surviennent quelques heures après que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré vendredi aux journalistes à Istanbul: «Nous n'avons aucune objection au dialogue avec l'Égypte.»

Des sources révèlent qu’Ankara a contacté Le Caire à plusieurs reprises pour demander une rencontre entre les responsables de la sécurité des deux pays au sujet des événements en Méditerranée. La Turquie aurait toutefois rejeté les réserves du Caire concernant l’incursion turque en Libye, ainsi que ses liens avec les Frères musulmans.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a répondu dans le passé aux appels d'Ankara pour améliorer le dialogue avec l'Égypte, en indiquant que l’État surveillait les actions et les déclarations de la Turquie pour évaluer la viabilité de potentielles discussions. Pour l’instant, dit-il, de tels pourparlers seraient impossibles en raison de la politique étrangère de la Turquie.

« Les politiques que nous observons, telles que la présence militaire sur les sols syrien, irakien et libyen, ou encore la tension actuelle dans l'est de la Méditerranée, cachent des politiques expansionnistes qui visent à déstabiliser la région, et ne peuvent donc pas conduire à un dialogue ou au début d'une nouveau chapitre », explique le ministre égyptien des Affaires étrangères.

« La question n’est pas de réagir aux propos de la Turquie; il s’agit bien d’une question d’actions et de politiques qui favorisent la stabilité, et qui adhèrent aux règles de légitimité et de relations internationales. C’est ce qui nous intéresse à ce stade», poursuit M. Shoukry.

Ce dernier a affirmé il y a quelques jours que les activités turques dans de nombreux pays arabes représentaient la menace émergente la plus sérieuse pour la sécurité nationale arabe, tout en insistant sur le fait que l'Égypte ne garderait pas une position passive face à ces défis.

Dans un discours prononcé devant le Comité ministériel arabe sur les interventions turques dans le cadre de la 154e session ordinaire du Conseil de la Ligue des États arabes, il a ajouté que l’Égypte s’opposait aux ambitions turques qui se manifestent dans le nord de l’Irak, en Syrie et en Libye en particulier.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com