Le président français Emmanuel Macron accueilli par Mohammed ben Salmane à Djeddah

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane reçoit le président français Emmanuel Macron à Djeddah le samedi 4 décembre 2021. (Photo, SPA)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane reçoit le président français Emmanuel Macron à Djeddah le samedi 4 décembre 2021. (Photo, SPA)
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Le président français Emmanuel Macron accueilli par Mohammed ben Salmane à Djeddah

  • Le prince héritier Mohammed ben Salmane a accueilli en début d'après-midi le président français dans le palais royal de la grande cité portuaire saoudienne
  • Face au prince héritier saoudien, Macron devait en particulier plaider la cause du Liban où la crise économique a été aggravée par la brouille diplomatique ouverte en octobre avec plusieurs Etats du Golfe

CASABLANCA : Emmanuel Macron est arrivé samedi à Djeddah, sur la côte ouest de l'Arabie saoudite, pour discuter avec le prince héritier Mohammed ben Salmane de la "stabilité" au Moyen-Orient et de la situation au Liban.

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Emmanuel Macron accueilli par le Prince Khalid Al-Faisal. (Photo, SPA)

A son arrivée à l'aéroport du roi Abdel Aziz, il a été accueilli par le Prince Khalid Al-Faisal, conseiller du serviteur des Deux Saintes Mosquées et gouverneur de la région de La Mecque, le Prince Badr ben Abdallah ben Farhan, Ministre de la Culture, M. Saleh Al-Turki, gouverneur de la Province de Djeddah, M. Salih Al-Jabiri, directeur de la police dans la région de la Mecque, M. Fahd al-Ruwaili, ambassadeur du serviteur des Deux Saintes mosquées auprès de la France, M. Ludovic Pouille, ambassadeur de la France auprès du Royaume, M. Essam Noor, directeur de l’aéroport international du Roi Abdel Aziz, ainsi que le directeur du Protocole royal pour la région de la Mecque, M. Ahmad ben Zafar.

 

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Emmanuel Macron (C) en compagnie du Prince Khalid Al-Faisal (D) et de Ludovic Pouille (G), Ambassadeur de France en Arabie Saoudite. (Photo, SPA)

Le prince héritier Mohammed ben Salmane a accueilli en début d'après-midi le président français dans le palais royal de la grande cité portuaire saoudienne. Après un entretien, ils devaient déjeuner ensemble. Face au prince héritier saoudien, Macron devait en particulier plaider la cause du Liban où la crise économique a été aggravée par la brouille diplomatique ouverte en octobre avec plusieurs Etats du Golfe, au premier rang desquels l'Arabie, qui avait notamment gelé ses importations.

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Le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane et le président français Emmanuel Macron. (Photo, SPA)

Il entend pour cela profiter de la démission, annoncée vendredi, du ministre libanais de l'Information George Kordahi, à l'origine de la crise pour avoir critiqué l'intervention militaire de Ryad au Yémen. Saluant cette démission, Emmanuel Macron a exprimé ses espoirs de "pouvoir réengager l'ensemble des pays du Golfe dans la relation avec le Liban".

Il est en effet très impliqué depuis un an, et l'explosion meurtrière dans le port de Beyrouth, pour aider le Liban à sortir de la pire crise socio-économique de son histoire. Les relations entre Beyrouth et les Etats arabes du Golfe se sont également tendues ces dernières années en raison de l'influence croissante du Hezbollah pro-iranien.

"La France a un rôle à jouer dans la région (...) mais comment vouloir oeuvrer à la stabilité de la région, comment vouloir traiter du Liban et traiter de tant de sujets en ignorant le premier pays du Golfe en terme de géographie et de taille", a souligné le président français.

Contrats pour Airbus Helicopters et Veolia

Airbus va fournir 26 hélicoptères civils à une société saoudienne, tandis que Veolia a remporté un contrat de gestion des services d'eau potable de Riyad, ont annoncé samedi les deux groupes en marge de la visite du président français Emmanuel Macron en Arabie saoudite.

Au lendemain de la vente de 12 hélicoptères militaires Caracal aux Emirats, Airbus a signé samedi à Deddah un contrat prévoyant la vente de 26 hélicoptères -20 H145 et 6 H160- à The Helicopter Company (THC), affirme le groupe européen dans un communiqué. Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.

Cette société a été créée en 2019 par le fonds d'investissement public saoudien (PIF), dans le cadre de la diversification économique du pays, pour répondre à la "demande croissante pour le tourisme de luxe et de services de transport aérien". Elle exploitait déjà 10 hélicoptères légers H125 Ecureuil.

Le numéro un mondial de l'eau et des déchets, Veolia, a de son côté annoncé avoir obtenu le contrat de gestion des services d'eau potable et d'assainissement de Riyad et de 22 municipalités périphériques. 

Ce contrat, d'une durée de sept ans, représente un chiffre d’affaires de 82,6 millions d’euros, selon le groupe français.

Veolia a par ailleurs signé un "accord de partenariat stratégique" avec le ministère saoudien de l'Investissement pour "améliorer la performance opérationnelle, énergétique et commerciale du secteur de l'eau dans l’ensemble du pays", et étendu ses liens avec le géant pétrolier Saudi Aramco.

Le groupe français devient "le partenaire exclusif" de Saudi Aramco pour le traitement de ses déchets industriels et banals, soit 200 000 tonnes par an venant s'ajouter aux 120 000 tonnes de déchets dangereux déjà pris en charge par Veolia.

 

(Avec SPA et AFP)

 

Relations bilatérales et partenariats

Le Prince héritier d'Arbaie saoudite Mohammed ben Salmane et le président français Emmanuel Macron ont abordé lors de leur entretien à les relations bilatérales, les domaines de partenariat et les derniers développements au Moyen-Orient au palais royal Al-Salam à Djeddah.

Emmanuel Macron s'est dit heureux de visiter le Royaume et le prince héritier lui a de son côté transmis les salutations du Roi Salman ben Abdulaziz Al Saoud. Les discussions ont porté sur les relations bilatérales et les moyens de les développer ainsi que sur les  différents  partenariats entre les deux pays. Les deux hommes se sont ensuite attardés sur les perspectives de coopération bilatérale et les opportunités de développement conformément à la « Vision 2030 » du Royaume.

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Emmanuel Macron et Mohammed ben Salmane au palais Al-Salam. (Photo, SPA)

Ils ont aussi abordé les derniers développements au Moyen-Orient et les efforts consentis afin de parvenir à la stabilité et à la paix internationales. Ils ont aussi  échangé leurs points de vue sur un certain nombre de questions et de problèmes d'intérêt commun. 

Mohammed ben Salman ben Abdulaziz a par ailleurs organisé un repas d’affaires en l'honneur d'Emmanuel Macron, en présence notamment ddu Prince Salman ben Hamad Al Khalifa, Prince Héritier et Premier Ministre du Royaume de Bahreïn.

Liste des personnalités présentes

Étaient présents lors de l'entretien, côté saoudien:

  • le prince Abdulaziz ben Salman ben Abdulaziz, ministre de l'Énergie, 
  • le prince Turki ben Mohammed ben Fahd ben Abdulaziz, ministre d'État et membre du Cabinet,
  • le prince Faisal ben Farhan ben Abdullah, ministre des Affaires étrangères,
  • le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, ministre de la Culture, 
  • Dr. Musaed ben Mohammed Al-Aiban, ministre d'État et conseiller à la sécurité nationale
  • Dr. Majid ben Abdullah Al -Qasabi, ministre du Commerce et ministre de l'Information
  • Abdulrahman ben Abdulmohsen Al-Fadhli, ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture
  • Khalid ben Abdulaziz Al-Falih, ministre de l'Investissement
  • Yasser ben Othman Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds d'investissement public
  • et Fahd ben Mayouf Al-Ruwaili, ambassadeur d’Arabie saoudite en France.

Côté français, étaient présents lors de la visite dans le Royaume:

  • Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères,
  • Florence Parly, ministre des Armées
  • Roselyne Bachelot, ministre de la Culture
  • Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité
  • Ludovic Pouille, ambassadeur de France en Arabie saoudite,
  • Amiral Jean-Philippe Rolland, chef d'état-major spécial de Son Excellence,
  • Emmanuel Bonne, conseiller diplomatique et Sherpa 20 et 7 du Président,
  • Alice Rufo, conseillère diplomatique associée chargée des Affaires Stratégiques et du Désarmement
  • Patrick Dorrell, conseiller Afrique du Nord et Moyen-Orient à la Présidence de la République,
  • et Anne -Sophie Pradel, conseillère Médias International à la Présidence de la République

Liban: Israël annonce des frappes dans le sud, appelle à des évacuations

L'armée israélienne a annoncé jeudi après-midi des frappes imminentes dans le sud du Liban contre ce qu'elle présente comme des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah, et a appelé à des évacuations dans deux villages de cette région. (AFP)
L'armée israélienne a annoncé jeudi après-midi des frappes imminentes dans le sud du Liban contre ce qu'elle présente comme des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah, et a appelé à des évacuations dans deux villages de cette région. (AFP)
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  • Les forces israéliennes vont "bientôt attaquer des infrastructures terroristes du Hezbollah à travers le sud du Liban afin de contrer ses tentatives illégales de rétablir ses activités dans la région"
  • Dans un "message urgent" en arabe, le colonel Adraee signale, cartes à l'appui, deux bâtiments dans les villages de Jbaa et Mahrouna, dont il appelle les riverains dans un rayon d'au moins 300 mètres à s'écarter

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé jeudi après-midi des frappes imminentes dans le sud du Liban contre ce qu'elle présente comme des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah, et a appelé à des évacuations dans deux villages de cette région.

Cette annonce survient au lendemain d'une rencontre entre responsables civils libanais et israélien, lors d'une réunion de l'organisme de surveillance du cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an, présentée comme de premières discussions directes depuis plus de 40 ans entre les deux pays toujours techniquement en état de guerre.

Les forces israéliennes vont "bientôt attaquer des infrastructures terroristes du Hezbollah à travers le sud du Liban afin de contrer ses tentatives illégales de rétablir ses activités dans la région", a annoncé le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne pour le public arabophone.

Dans un "message urgent" en arabe, le colonel Adraee signale, cartes à l'appui, deux bâtiments dans les villages de Jbaa et Mahrouna, dont il appelle les riverains dans un rayon d'au moins 300 mètres à s'écarter.

Accusant le Hezbollah de se réarmer dans le sud du pays et de violer ainsi les termes de la trêve entrée en vigueur fin novembre 2024, l'armée israélienne a multiplié depuis plusieurs semaines les frappes aériennes dans le sud du Liban mais a marqué une pause dans ses attaques pendant la visite du pape Léon XIV cette semaine.

Israël a même frappé jusque dans la banlieue de Beyrouth le 23 novembre pour y éliminer le chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai.

Le Liban dénonce ces attaques comme des violations patentes du cessez-le-feu.

Mais Israël, qui peut compter sur l'aval tacite des Etats-Unis pour ces frappes, affirme qu'il ne fait qu'appliquer la trêve en empêchant le Hezbollah, allié de la République islamique d'Iran, ennemie d'Israël, "de se reconstruire et de se réarmer".

Tout en déclarant que les discussions directes de mercredi avec le Liban s'étaient déroulées dans "une atmosphère positive", le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rappelé mercredi soir que le désarmement du Hezbollah restait une exigence "incontournable" pour son pays.


Soudan: le chef des droits de l'homme de l'ONU appelle à cesser les combats «immédiatement»

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a appelé jeudi les belligérants à "cesser immédiatement les combats" dans le sud du Soudan, affirmant craindre une nouvelle vague d'atrocités après les massacres d'El-Facher. (AFP)
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a appelé jeudi les belligérants à "cesser immédiatement les combats" dans le sud du Soudan, affirmant craindre une nouvelle vague d'atrocités après les massacres d'El-Facher. (AFP)
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  • Depuis le 25 octobre, date à laquelle les FSR ont pris le contrôle de la ville de Bara, dans le Kordofan-Nord, le Haut-Commissariat a recensé "au moins 269 morts parmi les civils, victimes de frappes aériennes, de tirs d'artillerie et d'exécutions
  • "Il est véritablement choquant de voir l'histoire se répéter au Kordofan si peu de temps après les événements terrifiants d'El-Facher", a déclaré le Haut-Commissaire

GENEVE: Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a appelé jeudi les belligérants à "cesser immédiatement les combats" dans le sud du Soudan, affirmant craindre une nouvelle vague d'atrocités après les massacres d'El-Facher.

"Nous ne pouvons rester silencieux face à cette nouvelle catastrophe", a déclaré Volker Türk dans un communiqué. "Ces combats doivent cesser immédiatement et l’aide humanitaire vitale doit parvenir aux personnes menacées de famine".

Les combats se sont intensifiés cette semaine dans la région du Kordofan, dans le sud du Soudan riche en pétrole, l'armée cherchant à repousser les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) loin de l'axe routier vital reliant la capitale Khartoum au Darfour.

Depuis le 25 octobre, date à laquelle les FSR ont pris le contrôle de la ville de Bara, dans le Kordofan-Nord, le Haut-Commissariat a recensé "au moins 269 morts parmi les civils, victimes de frappes aériennes, de tirs d'artillerie et d'exécutions sommaires".

Et il affirme avoir relevé "des cas de représailles, de détentions arbitraires, d'enlèvements, de violences sexuelles et de recrutements forcés, y compris d'enfants".

"Il est véritablement choquant de voir l'histoire se répéter au Kordofan si peu de temps après les événements terrifiants d'El-Facher", a déclaré le Haut-Commissaire, en référence aux exactions commises par les FSR après la prise fin octobre de la dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait à leur contrôle.

"Nous ne devons pas permettre que le Kordofan devienne un autre El-Facher", a insisté M. Türk.

Dans son communiqué, le Haut-Commissariat rapporte que le 3 novembre dernier, un drone des FSR avait frappé une tente où des personnes en deuil étaient rassemblées à El Obeid, dans le Kordofan du Nord, tuant 45 personnes, principalement des femmes.

Il indique aussi que le 29 novembre, une frappe aérienne des Forces armées soudanaises (SAF) à Kauda, dans le Kordofan du Sud, aurait fait au moins 48 morts, pour la plupart des civils.

Selon l'organisation, "de violents combats se poursuivent depuis dans les trois États du Kordofan". "La situation humanitaire est catastrophique : la famine est confirmée à Kadugli et un risque de famine persiste à Dilling", ajoute le Haut-Commissariat, affirmant que "toutes les parties entravent l’accès et les opérations humanitaires".

"Nous ne pouvons (...) laisser d’autres Soudanais devenir victimes de terribles violations des droits de l’homme. Nous devons agir", a insisté M. Türk.

Depuis avril 2023, les combats ont fait des dizaines de milliers de morts, forcé le déplacement de 12 millions de personnes et plongé le pays dans la plus grande crise humanitaire au monde, selon l'ONU.

 


Les dirigeants du CCG réaffirment le lien de «sécurité indivisible» lors du sommet de Bahreïn

Le prince héritier Mohammed bin Salman a dirigé la délégation saoudienne au sommet du CCG. (SPA)
Le prince héritier Mohammed bin Salman a dirigé la délégation saoudienne au sommet du CCG. (SPA)
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  • Toute atteinte à la souveraineté d'un État membre est considérée comme une menace pour la sécurité collective
  • Les pays soulignent l'objectif d'un Moyen-Orient exempt d'armes nucléaires

LONDRES: Les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe ont réaffirmé leur lien de sécurité indivisible, enraciné dans une foi, une lignée et une langue communes, ainsi que dans une destinée partagée, à l'issue de la 46e session du Conseil suprême au palais d'Al-Sakhir, à Bahreïn.

Les délégués ont déclaré que la sécurité des États du CCG était indivisible et que toute atteinte à la souveraineté d'un État membre constituait une menace directe pour leur sécurité collective.

"Respecter la souveraineté des États du CCG et de tous les pays de la région, ne pas s'ingérer dans leurs affaires intérieures et rejeter le recours à la force ou à la menace d'y recourir", ont-ils déclaré dans un communiqué.

Le secrétaire du CCG, Jasem Mohamed Albudaiwi, a déclaré que les États du Golfe étaient unis dans leur soutien au Qatar à la suite des attaques distinctes lancées cette année contre ce pays par l'Iran et Israël dans le cadre du conflit à Gaza.

L'attaque de missiles iraniens visant la base aérienne américaine d'Al-Udeid en juin était "une agression rejetée, une violation claire de sa souveraineté, de son espace aérien et des principes de bon voisinage", a-t-il déclaré.

En septembre, Israël a lancé une attaque aérienne contre des figures du Hamas à Doha, qui a fait six morts, dont un citoyen qatari.

"L'agression israélienne brutale (...) représente une attaque flagrante contre les efforts internationaux visant à obtenir un cessez-le-feu et la libération des otages", a déclaré M. Albudaiwi.

Les dirigeants du Golfe ont salué les résultats du sommet de la paix de Charm el-Cheikh en octobre et les efforts internationaux visant à mettre fin à la guerre de Gaza, à faciliter l'aide humanitaire et à soutenir un État palestinien indépendant le long des frontières d'avant 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément à la solution à deux États et à l'initiative de paix arabe.

Ils ont déclaré que leur objectif était de consolider une paix juste, globale et durable au Moyen-Orient, tout en s'efforçant de résoudre les conflits régionaux et internationaux par des moyens pacifiques.

M. Albudaiwi a félicité l'Arabie saoudite et la France d'avoir coprésidé une conférence organisée en septembre à New York, qui a abouti à la reconnaissance du statut d'État palestinien par plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie. Il a également salué les efforts constants du Qatar, de l'Égypte et de la Turquie pour faciliter les discussions qui ont abouti à l'accord de Gaza.


Le prince héritier Mohammed bin Salman a dirigé la délégation saoudienne au sommet du CCG et a coprésidé la quatrième réunion du Conseil de coordination saoudo-bahreïnien.

Le roi de Bahreïn, Hamad bin Isa bin Salman Al-Khalifa, a déclaré que le sommet avait abordé des questions régionales et diverses méthodes pour renforcer la solidarité et l'intégration du CCG.

L'émir du Koweït, Cheikh Mishal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, a déclaré que le CCG avait surmonté des circonstances régionales et internationales complexes et a réitéré la condamnation par le CCG de l'agression israélienne contre le Qatar.

Les dirigeants ont insisté sur l'objectif consistant à débarrasser le Moyen-Orient des armes nucléaires et des armes de destruction massive. Ils ont souligné les efforts déployés par les forces navales conjointes basées à Bahreïn pour renforcer la sécurité énergétique, protéger la navigation maritime et préserver le commerce international.

Ils ont également souligné la nécessité de satisfaire aux exigences du marché commun et de l'union douanière du CCG, de stimuler le commerce et le tourisme et d'investir dans des domaines clés tels que les infrastructures, les transports, l'énergie, les communications, l'eau et l'alimentation.

Les dirigeants ont accueilli le premier ministre italien, Giorgia Meloni, qui a participé au sommet en tant qu'invitée d'honneur.

Le CCG a été créé en 1981 et se compose de six membres : Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Oman, Bahreïn, Qatar et Koweït. Son siège est situé à Riyad.