Comment les Arabes ahwazis d'Iran, trahis, ont été victimes d'une oppression qui perdure

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Publié le Jeudi 06 janvier 2022

Comment les Arabes ahwazis d'Iran, trahis, ont été victimes d'une oppression qui perdure

  • Le pétrole, qui devait faire la fortune du peuple ahwazi, avait été découvert sur ses terres, et la Grande-Bretagne était prête à garantir son droit à l'autonomie
  • Le commerce dans le Golfe était vital pour les intérêts britanniques en Inde et cheikh Jabir était considéré comme un allié précieux

LONDRES: En novembre 1914, on aurait pu pardonner au dernier dirigeant de l'État arabe autonome d'Arabistan, cheikh Khaz’al, de penser que les problèmes de son peuple voyaient leur fin.
Le pétrole, qui devait faire la fortune du peuple ahwazi, avait été découvert sur ses terres, et la Grande-Bretagne était prête à garantir son droit à l'autonomie. En réalité, les difficultés des Ahwazis ne faisaient que commencer.

En moins d'une décennie, cheikh Khaz’al était arrêté à Téhéran, le nom «Arabistan» était rayé de la carte et les Arabes ahwazis d'Iran étaient victimes d'une oppression brutale qui perdure.

Pendant des siècles, les tribus arabes ont régné sur une vaste étendue de terre dans l'ouest de l'Iran d'aujourd'hui. Al-Ahwaz, tel que leurs descendants le connaissent aujourd'hui, s'étendait vers le nord sur 600 km le long de la rive est du Chatt el-Arab et sur tout le littoral oriental du Golfe, jusqu'au sud du détroit d'Ormuz.

Cependant, le statut d'indépendance de l'Arabistan est remis en question en 1848 par les manœuvres géopolitiques de ses puissants voisins. Avec le traité d'Erzurum, l'Empire ottoman accepte de reconnaître «les pleins droits souverains du gouvernement persan» à l'Arabistan. Les tribus arabes dont les terres ont été si négligemment cédées n'ont pas été consultées.

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En dix ans, cependant, cheikh Jabir, le prédécesseur de cheikh Khaz’al, s'était trouvé un ami puissant: l'Empire britannique.
Le commerce dans le Golfe était vital pour les intérêts britanniques en Inde et cheikh Jabir était considéré comme un allié précieux. Surtout après son soutien aux Britanniques pendant la courte guerre anglo-perse de 1856-1857 au cours de laquelle la Grande-Bretagne avait repoussé les tentatives de Téhéran pour s'emparer de Hérat, en Afghanistan.

Soucieux de faire de l'Afghanistan une zone tampon, les Britanniques avaient soutenu l'indépendance de l'émir de Hérat. Désormais, semblait-il, le gouvernement de la reine Victoria avait l'intention de faire de même pour le cheikh d'Arabistan.

Les Britanniques ont ouvert un vice-consulat à Mohammerah en 1888. En 1897, lorsque cheikh Khaz’al est devenu le dirigeant de ce que les Britanniques appelaient «le Sheikhdom de Mohammerah», la Grande-Bretagne impériale était fortement investie dans l'Arabistan.

Comme le précise un résumé du ministère britannique des Affaires étrangères sur les relations avec cheikh Khaz’al, «une partie essentielle de la politique britannique dans le Golfe consistait dans l'établissement de bonnes relations et la conclusion de traités avec les différents dirigeants arabes; et les cheikhs de Mohammerah, qui contrôlaient le territoire à la tête du Golfe, étaient très influents».

Cheikh Khaz’al, avec l’appui des Britanniques, semblait diriger l'Arabistan vers un avenir brillant et indépendant.
Mais, en 1903, le chah d'Iran, Muzaffar al-Din, a officiellement reconnu les terres comme siennes à perpétuité. Puis, en 1908, de vastes réserves de pétrole ont été découvertes sur les terres du cheikh à Masjed-e Soleiman.

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En 1897, lorsque cheikh Khaz’al est devenu le dirigeant de ce que les Britanniques appelaient «le Sheikhdom de Mohammerah», la Grande-Bretagne impériale était fortement investie dans l'Arabistan. (Fourni)

En 1910, après un affrontement mineur entre l'Arabistan et les forces ottomanes sur le Chatt el-Arab, la Grande-Bretagne envoie un navire de guerre à Mohammerah «pour contrer l’atteinte faite au prestige du cheikh, mais aussi pour se livrer à une démonstration de force face aux ambitions turques croissantes dans la région du golfe Persique.

À bord se trouvait sir Percy Cox, résident politique britannique dans le Golfe. Lors d'une cérémonie au palais de Fallahiyah le 15 octobre 1910, il présente au cheikh l'assurance du soutien indéfectible de la Grande-Bretagne, ainsi que l'insigne et le titre de chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire indien.

En 1914, dans une lettre de sir Percy, le cheikh obtient ce qui équivaut à un engagement de la plus grande puissance impériale de l'époque: la possibilité de préserver son autonomie et de protéger l'Arabistan du gouvernement persan.

Le 22 novembre 1914, les Britanniques écrivent à leur envoyé qu'il est désormais autorisé à assurer personnellement «à Votre Excellence que, quel que soit le changement qui pourrait avoir lieu dans la forme du gouvernement de la Perse, le gouvernement de Sa Majesté sera prêt à vous fournir le soutien nécessaire pour trouver une solution, à la fois pour vous et pour nous, au cas où le gouvernement persan empiéterait sur votre juridiction et vos droits reconnus, ou sur votre propriété en Perse.

Dans les faits, toutes les assurances la Grande-Bretagne s'avéreront sans valeur et, dix ans plus tard, les espoirs d'indépendance de l'Arabistan seront anéantis.
Le problème, c’était le pétrole… Les Arabes l'avaient, les Perses le voulaient. Et quand la crise a éclaté, les Britanniques, malgré toutes leurs promesses, ont choisi de soutenir les Perses.

Le revirement de la Grande-Bretagne est motivé par la révolution russe de 1917, après laquelle il est clair que les bolcheviks ont des visées sur la Perse. En 1921, craignant que la dynastie perse Qajar défaillante ne se range du côté de Moscou, la Grande-Bretagne conspire avec Reza Khan, le chef de la brigade cosaque de Perse, pour fomenter un coup d'État.

Comme un rapport britannique le reconnaîtra en 1946, Reza Khan «était en fin de compte personnellement responsable de la chute complète du cheikh».
En 1922, Reza Khan menace d'envahir l'Arabistan, désormais considéré comme la province persane du Khouzistan. La raison en était claire, comme l'a conclu l'historienne américaine Chelsi Mueller dans son livre de 2020 Les Origines du conflit arabo-iranien.

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Lors d'une cérémonie au palais de Fallahiyah le 15 octobre 1910, il présente au cheikh l'assurance du soutien indéfectible de la Grande-Bretagne, ainsi que l'insigne et le titre de chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire indien. (Fourni)

«Il a des visées sur l'Arabistan non seulement parce que c'est la seule province qui n'a pas encore été investie par l'autorité du gouvernement central, mais aussi parce qu'il en est venu à apprécier le potentiel de l'industrie pétrolière de l'Arabistan à fournir des revenus indispensables», écrit Mueller.

Cheikh Khaz’al demande la protection de la Grande-Bretagne, invoquant les nombreuses promesses qui lui ont été faites. Au lieu de cela, il est écarté et rappelé à ses «obligations envers le gouvernement persan».

Le temps presse pour les Arabes. Dans une dépêche envoyée à Londres le 4 septembre 1922, sir Percy Loraine, envoyé britannique en Iran, écrit qu'il serait «préférable de traiter avec une autorité centrale forte plutôt qu'avec un certain nombre de dirigeants locaux en Perse. Cela impliquerait un relâchement de nos relations avec ces dirigeants locaux».

En août 1924, le gouvernement persan informe cheikh Khaz’al que le serment d'autonomie qu'il avait obtenu de Muzaffar al-Din en 1903 n'est plus valable. Le cheikh fait appel aux Britanniques pour obtenir de l'aide, mais il est de nouveau repoussé.

Reza Khan exige la reddition inconditionnelle du cheikh. Il est clair, concluent les Britanniques, que l'ancien régime a pris fin et qu'il est peu probable que Reza Khan, ayant établi une mainmise sur le Khouzistan, y renonce volontairement.

Le gouvernement britannique est «alors dans une position embarrassante» en raison des «services que le cheikh lui a rendus dans le passé». Néanmoins, par crainte d'une incursion russe en Perse, la Grande-Bretagne décide de soutenir fermement le gouvernement central de Téhéran.
Les Ahwazis se retrouvent seuls.

Le 18 avril 1925, cheikh Khaz’al et son fils, Abdel Hamid, sont arrêtés et emmenés à Téhéran, où le dernier souverain de l'Arabistan passera les onze dernières années de sa vie en résidence surveillée. Le nom «Arabistan» a été rayé de l'histoire et des territoires des Ahwazis et a finalement été intégré aux provinces persanes.

Les derniers jours de Khaz’al ont été consacrés à de vaines négociations avec Téhéran, marquées, notent les Britanniques, par «un manque de confiance envers le gouvernement central, qui n'avait aucune intention de tenir les promesses faites au cheikh».

Les Perses, concluent les Britanniques, «n'attendent manifestement que la mort du cheikh», événement qui aura lieu dans la nuit du 24 mai 1936.

Au cours du siècle qui s’est écoulé depuis que le peuple ahwazi a perdu son autonomie, il a subi des persécutions culturelles dans presque tous les domaines de la vie. Des barrages détournent l'eau du Karun et d'autres fleuves au profit des provinces persanes d'Iran, l'arabe est interdit dans les écoles, tandis que les noms de villes et de villages sont «persanisés». Sur les cartes du monde, le port arabe historique de Mohammerah est devenu Khorramchahr.

Les protestations se heurtent à une répression violente. D'innombrables citoyens qui s'efforcent d'entretenir la flamme de la culture arabe disparaissent, sont arrêtés, torturés, exécutés ou abattus à des postes de contrôle.
De nombreux Ahwazis qui ont cherché refuge à l'étranger s'efforcent d’attirer l’attention du monde sur le sort des Ahwazis. Cependant, même en exil, ils ne sont pas en sécurité.

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Ahmad Mola Nissi, l'un des fondateurs du Mouvement de lutte arabe pour la libération d'Ahwaz, a fui l'Iran avec sa femme et ses enfants et a demandé l'asile aux Pays-Bas en 2005. (Fourni)

En 2005, Ahmed Mola Nissi, l'un des fondateurs du Mouvement de lutte arabe pour la libération d'Ahwaz, a fui l'Iran avec sa femme et ses enfants et a demandé l'asile aux Pays-Bas. Le 8 novembre 2017, il est abattu devant son domicile à La Haye par un assassin inconnu.

En juin 2005, Karim Abdian, directeur de la Fondation Ahwaz pour l'éducation et les droits de l'homme, une ONG située en Virginie, fait appel à la sous-commission des Nations unies pour la promotion et la protection des droits de l'homme.

Les Ahwazis, dit-il, ont été soumis à «un assujettissement politique, culturel, social et économique, et ont été traités comme des citoyens de deuxième et troisième classes», à la fois par la monarchie iranienne dans le passé et par le régime actuel des mollahs. Néanmoins, ils ont toujours «foi dans la capacité de la communauté internationale à présenter une solution juste et viable pour résoudre ce conflit de manière pacifique».

Seize ans plus tard, Abdian désespère de voir les conditions de vie de son peuple s’améliorer de quelque façon. «Je ne vois aucune issue actuellement», déclare-t-il à Arab News, alors qu'il rêve d'une autodétermination pour les Ahwazis dans un Iran fédéraliste.

En attendant, «en tant qu'Arabe ahwazi, vous ne pouvez même pas donner à votre enfant un nom arabe. Ainsi, cette nation, qui possède la terre qui produit actuellement 80% du pétrole, 65% du gaz et 35% de l'eau d'Iran, vit dans une pauvreté révoltante».

Lire l'enquête d'Arab News ici

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com