En plein conflit politique, le Liban commémore l’assassinat de Rafik Hariri

Des ouvriers accrochent une géante affiche sur laquelle est représenté l’ancien Premier ministre assassiné Rafik Hariri, au centre-ville de Beyrouth, au Liban. (Photo, Reuters)
Des ouvriers accrochent une géante affiche sur laquelle est représenté l’ancien Premier ministre assassiné Rafik Hariri, au centre-ville de Beyrouth, au Liban. (Photo, Reuters)
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Publié le Lundi 14 février 2022

En plein conflit politique, le Liban commémore l’assassinat de Rafik Hariri

  • Le grand mufti libanais, Cheikh Abdel Latif Deriane, déplore «l’échec politique ainsi que l’effondrement financier et économique»
  • Saad Hariri participera à la commémoration de l’assassinat de son père sans prononcer son discours habituel

BEYROUTH: Dimanche, le grand mufti libanais, Cheikh Abdel Latif Deriane, a rappelé que le pays s’effondrait à nouveau, «comme si les dirigeants n’avait rien appris des expériences précédentes qui ont coûté aux Libanais leur vie et leurs moyens de subsistance.»
Cet avertissement est survenu alors que le Liban se prépare à commémorer ce lundi le 17e anniversaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafik Hariri, dans un contexte de disputes politiques continues alimentées par le Hezbollah concernant l’approbation du Conseil des ministres du projet de budget 2022.
La commémoration du 14 février qui aura lieu à Beyrouth intervient sur fond d’incertitude en ce qui concerne le Courant du Futur, après que le leader sunnite et ancien Premier ministre Saad Hariri a annoncé son retrait de la vie politique et a demandé à son bloc parlementaire de ne pas se présenter aux prochaines élections législatives au nom du parti.
Ainsi, Hariri participera à la commémoration de l’assassinat de son père sans prononcer son discours habituel.
Par ailleurs, de nombreuses personnalités politiques et religieuses ont visité dimanche la tombe de Rafik Hariri au centre-ville de Beyrouth.
«Jusqu’où la liste des martyrs peut-elle aller ? Le Liban est lui-même presque devenu un martyr», a commenté Deriane alors qu’il se tenait devant la tombe.
Et d’ajouter : «Aujourd’hui, le Liban sombre dans la corruption morale, les échecs politiques ainsi que l’effondrement financier et économique.»
 «Honorer le martyr Hariri consiste à préserver sa décence morale et son patrimoine national et à poursuivre les travaux publics en tenant compte de l’attitude constructive qu’il a adoptée tout au long de sa carrière et jusqu’à son dernier souffle.»
«À l’instant même où Hariri a été assassiné, le 14 février 2005, le projet de destruction de l’État a été lancé dans le but de créer des pouvoirs multiples et de compromettre les piliers du pays», a déclaré l’ancien Premier ministre Fouad Siniora, également debout devant la tombe du martyr.
 «Les tentatives de détruire le régime parlementaire démocratique du Liban se poursuivent dans l’intention de changer l’identité du pays et de l’inclure dans le projet régional bien connu.»
Siniora a rappelé que le Liban avait urgemment besoin d’un plan de sauvetage national et qu’il fallait relancer les principes du projet national de Rafik Hariri pour y parvenir.
 «Il s’agit de rétablir le rôle de l’État et de lui permettre d’exercer toute son autorité sur ses terres et ses installations», a précisé Siniora tout en ajoutant qu’il était nécessaire d’adopter des politiques de réforme et de compter sur la coexistence entre chrétiens et musulmans.
Il a ensuite souligné l’importance de respecter la Constitution et d’appliquer l’accord du Taëf afin de restaurer le bien-être national, économique et social du Liban et des Libanais.
Parallèlement, le Hezbollah et le mouvement Amal ont accusé le président Michel Aoun et le Premier ministre Najib Mikati d’ «avoir adopté le projet de budget durant la dernière session sans vote et d’avoir effectué des nominations qui n’étaient pas prévues.»
«Le projet de budget est toujours en cours de discussion, mais certains amendements proposés et certains chiffres n’ont pas encore été remis aux ministres, malgré nos demandes répétées», a expliqué le ministre de la Culture Mohammed Wissam Al-Murtada.
«Cela signifie que le Conseil des ministres n’a pas encore clôturé ses discussions au sujet du projet de budget, que ce projet n’a pas été voté et qu’il n’est, jusqu’à présent, ni approuvé ni rejeté.»
Selon Al-Murtada, les nominations qui ont été faites n’étaient pas à l’ordre du jour du Conseil.
«Nous nous y sommes opposés ; mais soudain, sans qu’il n’y ait eu de vote et après que la session a été ajournée, nous avons appris que le cabinet avait décidé des nominations.»
Ali Khreis, un député du bloc de la Libération et du Développement dirigé par le chef du Parlement Nabih Berri, a affirmé que ce qui s’était passé «témoignait d’un manque de responsabilité vis-à-vis des questions fondamentales et reflétait la réalité chaotique dans laquelle nous vivions: celle de la loi de la jungle.»
Le plan de redressement sur lequel le gouvernement travaille actuellement ainsi que le projet de budget approuvé par le Conseil des ministres sont confrontés à des objections politiques et populaires provenant principalement du Hezbollah et du mouvement Amal.
Des activistes ont organisé samedi soir un sit-in près de la résidence de Mikati, exprimant ainsi leur colère face aux fardeaux qui pèsent sur le peuple.
«Les autorités au pouvoir veulent faire assumer les pertes engendrées par la crise économique et financière aux citoyens pour défendre les intérêts de l’alliance mafia-milice, sans mettre en place aucune mesure de réforme qui puisse aider le pays à surmonter la crise», a indiqué le Front de salut national.
En s'adressant aux Libanais après avoir approuvé le projet de budget, Mikati a déclaré qu' «une correction avait été apportée aux taxes et aux prix en fonction de l'inflation que connaît le taux de change», ce qui signifie que le budget adoptera le prix d'une plateforme de change où le taux de change du dollar sera équivalent à celui du marché noir.
Il a noté que le plan de relance économique en cours d'élaboration était «à la base des discussions avec le Fonds monétaire international.» Et d’ajouter: «Nous devons définir nos priorités et mener à bien les réformes nécessaires.»
«Il y a plus de 14 décrets de réforme qui doivent être émis par le gouvernement et plus de 30 lois de réforme qui doivent être établies par le Parlement.»
«Nous ne pouvons plus fournir l'électricité, les télécommunications et l'eau gratuitement, et les citoyens devraient être plus compréhensifs», a dit Mikati.
«Si nous n'accélérons pas les réformes, nous risquons d'arriver à un stade où nous ne pourrons même plus importer de blé. Si la question avait été résolue depuis un an, le déficit budgétaire aurait été estimé à 40 milliards USD, alors qu'il est aujourd'hui à environ 70 milliards», a averti le Premier ministre.
L'évêque métropolitain de l'Église grecque orthodoxe de Beyrouth a évoqué la crise économique lors de son sermon dominical.
«Comment les citoyens parviendront-ils à faire face à l'augmentation de prix prévue alors qu'ils arrivent à peine à nourrir leurs enfants ?», a-t-il demandé.
«Les citoyens sont-ils responsables de l'effondrement de l’État, de la faillite et de la dépréciation de la livre libanaise ?»
«N’est-il pas du devoir de l’État de mettre fin à la corruption dans ses institutions, de contrôler ses frontières, d’arrêter le gaspillage et la contrebande, de lutter contre l'évasion fiscale et douanière, de fermer les fonds inutiles et les conseils improductifs et de percevoir leurs cotisations ?»


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne détruit une nouvelle tour d'habitation à Gaza-ville, où elle étend ses opérations

L'armée israélienne a bombardé dimanche une nouvelle tour d'habitation dans la ville de Gaza, après l'annonce par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, d'une extension des opérations militaires dans cette agglomération, dont Israël a affirmé vouloir prendre le contrôle. (AFP)
L'armée israélienne a bombardé dimanche une nouvelle tour d'habitation dans la ville de Gaza, après l'annonce par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, d'une extension des opérations militaires dans cette agglomération, dont Israël a affirmé vouloir prendre le contrôle. (AFP)
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  • "Depuis trois jours, l'armée israélienne bombarde des tours et des immeubles (...) c'est terrifiant, et nous ne savons pas ce qui nous attend encore"
  • Vendredi et samedi, les forces israéliennes ont détruit deux autres tours d'habitations dans la ville de Gaza, accusant le Hamas, qui dénonce des "mensonges", d'utiliser ces bâtiments pour opérer

JERUSALEM: L'armée israélienne a bombardé dimanche une nouvelle tour d'habitation dans la ville de Gaza, après l'annonce par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, d'une extension des opérations militaires dans cette agglomération, dont Israël a affirmé vouloir prendre le contrôle.

Des témoins ont indiqué que le bâtiment a été détruit, sans que la frappe, précédée d'un appel de l'armée à évacuer les lieux, n'ait fait de blessés, selon la Défense civile de la bande de Gaza.

Il s'agit de la troisième tour d'habitation de Gaza-ville, présentée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas, à avoir été détruite en trois jours par des bombardements israéliens après des appels à évacuer.

"Il y a peu de temps, l'armée a frappé un immeuble de grande hauteur utilisé par l'organisation terroriste Hamas dans la zone de Gaza-Ville", a affirmé dimanche un communiqué militaire.

L'armée avait plus tôt appelé à évacuer l'immeuble Al-Rouya dans le sud-ouest de la ville, située dans le nord du territoire palestinien dévasté par près de deux ans de guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

"Dans le cadre de leurs préparatifs face à une opération de l'armée, des terroristes du Hamas avaient placé de nombreux explosifs à proximité de l'immeuble, dans le but de blesser les soldats israéliens", ajoute l'armée.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal a confirmé à l'AFP que la tour Al-Rouya avait été "bombardée par l'aviation israélienne", sans faire de blessés.

Il a indiqué que 31 personnes avaient été tuées dimanche par les forces israéliennes dans l'ensemble du territoire.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier les bilans et affirmations des différentes parties.

"Terrifiant" 

Le bombardement "a fait trembler la terre, comme un séisme", a affirmé à l'AFP un témoin, Mohammed al-Nazli, habitant du quartier de Tal al-Hawa où s'élevait la tour.

"La fumée a couvert la zone, et nous avions du mal à respirer", a-t-il ajouté. "L'immeuble a été complètement détruit, il s'est effondré au sol."

"Depuis trois jours, l'armée israélienne bombarde des tours et des immeubles (...) c'est terrifiant, et nous ne savons pas ce qui nous attend encore", a dit M. Nazli.

Vendredi et samedi, les forces israéliennes ont détruit deux autres tours d'habitations dans la ville de Gaza, accusant le Hamas, qui dénonce des "mensonges", d'utiliser ces bâtiments pour opérer.

Samedi, l'armée a appelé la population de Gaza-ville à évacuer vers la zone déclarée "humanitaire" d'al-Mawasi (sud), qui comprend selon elle des "infrastructures humanitaires", et est approvisionnée en nourriture et médicaments.

M. Netanyahu, a annoncé dimanche une extension des opérations militaires dans et autour de Gaza, et affirmé qu'environ 100.000 personnes avaient déjà quitté les lieux. Selon des estimations récentes de l'ONU, près d'un million de personnes vivent dans et autour de la ville.

Ni l'armée ni le gouvernement Netanyahu n'ont officiellement annoncé jusque là le début de l'offensive de grande envergure contre la ville de Gaza approuvée en août, avec comme objectif affiché d'en prendre le contrôle, de venir à bout du Hamas et de libérer les otages restant captifs depuis le 7-Octobre.

Mais l'armée a intensifié ces dernières semaines ses bombardements ainsi que ses opérations au sol dans et autour de la ville, dont elle affirme désormais contrôler 40%.


Israël appelle les habitants de Gaza frappés par la famine à quitter les lieux alors qu'il vise les gratte-ciel

Des personnes en deuil prient pendant les funérailles des Palestiniens tués par des tirs israéliens alors qu'ils tentaient de recevoir de l'aide vendredi, et d'autres tués dans les frappes de la nuit, selon les médecins, à l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, le 6 septembre 2025. (Reuters)
Des personnes en deuil prient pendant les funérailles des Palestiniens tués par des tirs israéliens alors qu'ils tentaient de recevoir de l'aide vendredi, et d'autres tués dans les frappes de la nuit, selon les médecins, à l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, le 6 septembre 2025. (Reuters)
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  • Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, désormais en proie à la famine sur 20% du territoire selon l'ONU, l'armée a souvent bombardé des zones déclarées "humanitaires", affirmant y viser des combattants du Hamas
  • L'armée israélienne a détruit samedi une nouvelle tour d'habitation dans la ville de Gaza et appelé ses habitants à évacuer vers le sud du territoire palestinien, en prévision d'un assaut au sol

GAZA: L'armée israélienne a détruit samedi une nouvelle tour d'habitation dans la ville de Gaza et appelé ses habitants à évacuer vers le sud du territoire palestinien, en prévision d'un assaut au sol qui suscite de vives craintes pour la population civile.

Près de deux ans après le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023, l'armée israélienne a intensifié ces dernières semaines ses opérations militaires dans la ville de Gaza, la plus grande du territoire.

Disant contrôler 40% de cette ville du nord du territoire assiégé, elle affirme vouloir s'en emparer pour venir à bout du Hamas et libérer les otages capturés le 7-Octobre.

La Défense civile de Gaza a fait état de la mort de 56 personnes samedi dans le territoire palestinien, dont quatre dans le quartier de cheikh Radwane, dans la ville de Gaza, et 19 près d'un centre de distribution d'aide dans le nord. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a dit ne pas être en mesure dans l'immédiat de commenter ces informations.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a appelé en matinée les habitants de Gaza-ville à évacuer "sans tarder" vers la "zone humanitaire" d'al-Mawasi, dans le sud de la bande de Gaza, et "rejoindre les milliers de personnes qui s'y sont déjà rendues".

- "Sauver nos soldats" -

Des avions israéliens ont largué par ailleurs des milliers de tracts au-dessus de quartiers ouest de Gaza-ville, demandant aux habitants de partir, annonçant un bombardement sur un immeuble.

L'armée a ensuite frappé la tour Soussi, au lendemain du bombardement d'un bâtiment similaire.

Elle avait prévenu vendredi qu'elle ciblerait les "infrastructures terroristes" dans la ville, en particulier les tours d'habitation. Elle accuse le Hamas, qui parle de "mensonges", d'utiliser ces bâtiments.

"Où pouvons-nous aller ?", lance Nafiz, 44 ans, qui habite avec sa famille dans une tente dans le quartier de Rimal, à Gaza-ville. "Nous allons attendre, et lorsque nous verrons les chars israéliens approcher, nous partirons".

Ibrahim Al-Joumla, 39 ans, qui dit avoir fui avec sa famille un quartier pour un autre en raison des bombardements, ne sait pas non plus où fuir, ni comment: "Nous sommes à pied. Même si nous décidions de fuir, nous n'avons pas d'argent".

Selon l'ONU, la quasi-totalité des plus de deux millions de Palestiniens dans la bande de Gaza ont été chassés de leurs foyers au moins une fois par la guerre qui fait rage depuis plus de 700 jours.

L'ONU, qui estime à environ un million de personnes la population de la ville de Gaza et ses environs, a mis en garde contre un "désastre" et Amnesty International des conséquences "irréversibles" pour les Palestiniens.

En Israël, des familles des otages craignent par ailleurs qu'une opération majeure sur Gaza-ville ne mettent en danger la vie de leurs proches.

Comme tous les samedis soirs, des milliers d'Israéliens brandissant des photos des otages ont manifesté à Tel-Aviv et Jérusalem. "La guerre doit s'arrêter pour libérer les otages et sauver nos soldats", pouvait-on lire sur une pancarte.

Selon l'armée israélienne, 47 captifs restent retenus à Gaza dont 27 présumés morts, sur un total de 251 personnes enlevées le 7-Octobre.

Le président américain Donald Trump, allié d'Israël, a fait état vendredi d'une "négociation approfondie" avec le Hamas sur les otages. Le nouveau chef du commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, Brad Cooper, a effectué samedi une visite en Israël.

- "Pas de place, pas d'eau" -

Dans son appel à évacuer la ville de Gaza, l'armée israélienne a affirmé que la "zone humanitaire" d'al-Mawasi comprenait des "infrastructures humanitaires essentielles", et était approvisionnée en nourriture et médicaments.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, désormais en proie à la famine sur 20% du territoire selon l'ONU, l'armée a souvent bombardé des zones déclarées "humanitaires", affirmant y viser des combattants du Hamas.

Déplacé à al-Mawasi avec sa famille, Bassam al-Astal, 52 ans, affirme qu'il n'y a "pas de place pour les tentes, pas de services humanitaires, pas d'eau, pas d'assainissement, pas d'aide alimentaire".

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.368 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l'autorité du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier les bilans de la Défense civile palestinienne.


L’Arabie saoudite et la France signent un programme de coopération culturelle

Les parties ont signé un programme exécutif de coopération culturelle entre le ministère de la Culture et le Grand Palais, représenté par le ministère français de la Culture. (SPA)
Les parties ont signé un programme exécutif de coopération culturelle entre le ministère de la Culture et le Grand Palais, représenté par le ministère français de la Culture. (SPA)
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  • La rencontre s’inscrivait dans le cadre de la visite officielle du prince en France pour renforcer la coopération culturelle existante entre les deux pays

PARIS : Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, a rencontré jeudi la ministre française de la Culture, Rachida Dati, au Château de Versailles, en marge du concert « Orchestral Masterpieces ».

Cette rencontre faisait partie de la visite officielle du prince en France, visant à renforcer la coopération culturelle entre les deux pays, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Les deux parties ont signé un programme exécutif de coopération culturelle entre le ministère saoudien de la Culture et le Grand Palais, représenté par le ministère français de la Culture.

La réunion a porté sur les relations culturelles dans divers secteurs, notamment la musique, le cinéma, le patrimoine, les musées, la mode, les bibliothèques, le théâtre et les arts visuels. Elle a également permis d’activer le programme exécutif entre la Commission saoudienne du cinéma et le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) pour développer des méthodes éducatives dans le domaine du cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com