Tunisie: plus d'un millier de manifestants protestent contre le président Saied

Des Tunisiens brandissent des drapeaux nationaux alors qu'ils descendent dans les rues de la capitale Tunis pour protester contre leur président, le 10 avril 2022. (AFP)
Des Tunisiens brandissent des drapeaux nationaux alors qu'ils descendent dans les rues de la capitale Tunis pour protester contre leur président, le 10 avril 2022. (AFP)
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Publié le Dimanche 10 avril 2022

Tunisie: plus d'un millier de manifestants protestent contre le président Saied

  • «Dégage», «Le peuple veut destituer le président», «A bas le coup d'Etat», «Constitution, travail et dignité», ont scandé les protestataires
  • Les manifestants dont aussi plusieurs figures de gauche, ont dénoncé la dissolution du Parlement décidée le 30 mars par Kais Saied, estimant qu'«il n'y a pas de démocratie sans un pouvoir législatif»

TUNIS: Plus d'un millier de manifestants, dont une majorité de partisans du parti d'inspiration islamiste Ennahdha, se sont rassemblés dimanche au centre de Tunis pour protester de nouveau contre la politique du président Kais Saied qui a récemment dissous le Parlement.


"Dégage", "Le peuple veut destituer le président", "A bas le coup d'Etat", "Constitution, travail et dignité", ont notamment scandé les protestataires, rassemblés à l'appel du parti Ennahdha et du mouvement "Citoyens contre le Coup d'Etat", ont constaté des journalistes de l'AFP.


Les manifestants dont aussi plusieurs figures de gauche, ont dénoncé la dissolution du Parlement décidée le 30 mars par Kais Saied, estimant qu'"il n'y a pas de démocratie sans un pouvoir législatif".


Le ministère de l'Intérieur avait déployé un dispositif policier massif à grand renfort de barrières métalliques et d'unités anti-émeutes, pour contrôler cette manifestation.


Les opposants de M. Saied, qui ont organisé plusieurs manifestations ces derniers mois pour dénoncer sa politique, qualifient de "coup d'Etat" son accaparement de tous les pouvoirs depuis le 25 juillet.


Après des mois de blocage politique, M. Saied, élu fin 2019, s'est arrogé à cette date les pleins pouvoirs, en limogeant le Premier ministre et en suspendant le Parlement dominée par le parti d'inspiration islamiste Ennahdha, sa bête noire.


Malgré la désignation d'un gouvernement à l'automne dernier, le président dirige le pays à travers des décrets-lois et a prolongé pendant des mois la suspension du Parlement, qu'il a fini par dissoudre le 30 mars. 


En février, il a aussi aboli le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qu'il a remplacé par une instance provisoire dont il a choisi les membres, une mesure qualifiée de nouvelle dérive autoritaire par ses détracteurs et qui a suscité des inquiétudes pour l'indépendance de la justice.


La manifestation de dimanche est intervenue dans un climat de tensions politiques accrues après l'ouverture d'une enquête judiciaire contre des députés ayant bravé la suspension du Parlement juste avant sa dissolution, en organisant une séance plénière en ligne.


Outre l'impasse politique, la Tunisie se débat dans une profonde crise socio-économique et est en pourparlers avec le Fonds monétaire international pour obtenir un nouveau prêt.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."