Trois nouveaux hôtels s’ajoutent à la liste impressionnante de stations balnéaires de la mer Rouge

Parmi ces hôtels figurent le Ritz-Carlton Reserve et Miraval – les premiers à être opérationnels au Moyen-Orient – et la chaîne hôtelière internationale de luxe Rosewood. (Photo fournie)
Parmi ces hôtels figurent le Ritz-Carlton Reserve et Miraval – les premiers à être opérationnels au Moyen-Orient – et la chaîne hôtelière internationale de luxe Rosewood. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 26 mai 2022

Trois nouveaux hôtels s’ajoutent à la liste impressionnante de stations balnéaires de la mer Rouge

  • Ritz-Carlton Reserve, Miraval et Rosewood ont signé des contrats avec la Red Sea Development Company
  • «Le projet de la mer Rouge compte 12 chaînes d’hôtels confirmées et démontre la volonté croissante des dirigeants mondiaux de participer à l’expansion du marché touristique saoudien», estime John Pagano, PDG de la Red Sea Development Company

RIYAD: Trois nouveaux contrats de gestion hôtelière ont été conclus avec des chaînes d’hôtels internationales afin d’exploiter des complexes durant la première phase de développement de du projet de la mer Rouge, a confirmé mardi la Red Sea Development Company (TRSDC). Cette annonce a été faite lors du Future Hospitality Summit à Riyad.

Parmi ces hôtels figurent le Ritz-Carlton Reserve et Miraval – les premiers à être opérationnels au Moyen-Orient – et la chaîne hôtelière internationale de luxe Rosewood. «Cette annonce témoigne de la confiance de l’industrie dans le projet de la mer Rouge, qui compte à présent 12 chaînes d’hôtels confirmées et démontre la volonté croissante des dirigeants mondiaux de participer à l’expansion du marché touristique saoudien. Avec l’entrée inédite de deux nouvelles chaînes dans la région, l’avenir du tourisme dans le Royaume s’annonce radieux», affirme John Pagano, PDG de TRSDC.
 

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Lorsqu’il sera achevé en 2030, le projet comprendra 50 stations balnéaires, proposant jusqu’à 8 000 chambres d’hôtel et plus de 1 000 propriétés résidentielles sur 22 îles et 6 sites intérieurs. (Photo fournie)

Le Ritz-Carlton Reserve est situé sur les îles idylliques d’Oummahat, tandis que Miraval et Rosewood sont localisés sur l’île de Shoura, le centre principal du projet. La nouvelle chaîne d’hôtels compte au total près de 500 chambres d’hôtel sur les 3 000 prévues pour la première phase. «Avec notre groupe de partenaires mondialement reconnus et respectés, nous sommes ravis de jouer notre rôle dans l’ouverture de cette partie unique et inconnue du monde, tout en établissant de nouvelles références en matière de développement durable», explique M. Pagano.

«Noujouma, hôtel de la chaîne Ritz-Carlton Reserve, proposera une expérience de loisirs hautement personnalisée associant un service intuitif à une beauté naturelle époustouflante et à un design local. Le complexe sera entouré d’une beauté naturelle intacte et conçu pour se fondre parfaitement dans l’environnement», indique Jérôme Briet à Arab News, directeur du développement de Marriott International pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique.

«Nous travaillerons en étroite collaboration avec l’équipe de TRSDC pour promouvoir l’ensemble de la destination, ainsi que Noujouma, qui sera une destination en soi. C’est également là que le potentiel du système de distribution de Marriott, de nos canaux et de nos partenaires jouera un rôle clé. Lorsqu’il ouvrira ses portes, le complexe aura également accès à un réseau de plus de 160 millions de membres dans le cadre de notre programme de fidélité, Marriott Bonvoy, auquel Ritz-Carlton Reserve a récemment adhéré», ajoute-t-il. 

Pour sa part, Ludwig Bouldoukian, vice-président régional et du développement pour le Moyen-Orient et Afrique de Hyatt Hotels Corporation, a évoqué l’avenir prometteur de la mer Rouge en Arabie saoudite. «Miraval The Red Sea sera, avec le Grand Hyatt Read Sea, le deuxième hôtel Hyatt à ouvrir ses portes dans le cadre de la première phase du projet de développement de la mer Rouge. C’est une grande fierté pour Hyatt de jouer un rôle aussi central dans ce projet et de pouvoir collaborer avec des propriétaires qui partagent nos valeurs et nos ambitions. Nous sommes impatients de faire découvrir à nos clients un nouveau niveau de luxe et de bien-être, synonyme de la marque Miraval, où l’accent est mis sur la pleine conscience et la création d’un équilibre. Nous sommes convaincus que cette propriété sera un ajout unique au projet de la mer Rouge», précise M. Bouldoukian à Arab News.

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Jérôme Briet, directeur du développement de Marriott International pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. (Photo fournie)

«Nous travaillerons en étroite collaboration avec l’équipe de TRSDC pour promouvoir l’ensemble de la destination»

 

Jérôme Briet, Marriott International

«L’Arabie saoudite est devenue un centre florissant pour les affaires mondiales, les arts et la culture, et les expériences d’hospitalité pionnières. Cette destination en constante évolution continue de représenter un marché de croissance important pour Hyatt, ce qui renforce notre engagement continu envers une croissance intentionnelle dans les endroits qui comptent le plus pour les touristes, les membres, les clients et les propriétaires», affirme-t-il. 

Il soutient qu’en poursuivant sa croissance au sein du Royaume, Hyatt conserve son objectif: prendre soin des gens pour qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes. «Cette promesse se reflète dans l’expérience exceptionnelle qui attend les clients de Miraval lorsque le complexe ouvrira ses portes», assure M. Bouldoukian. Il estime qu’avec sa beauté naturelle inexploitée, le projet de la mer Rouge est l’endroit idéal pour faire connaître la marque Miraval dans le monde.
 

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Ludwig Bouldoukian, vice-président régional et du développement pour le Moyen-Orient et Afrique de Hyatt Hotels Corporation. (Photo fournie)

 

«L’Arabie saoudite est devenue un centre florissant pour les affaires mondiales, les arts et la culture, et les expériences d’hospitalité pionnières» 

Ludwig Bouldoukian, Hyatt Hotels Corporation

«Il s’agit de la première propriété de la marque en dehors des États-Unis. Cette propriété, qui devrait disposer du plus grand spa et des plus grandes installations de bien-être du projet de la mer Rouge, inaugurera une nouvelle ère de tourisme de bien-être dans le Royaume, un secteur qui a déjà fait preuve d’un grand potentiel au Moyen-Orient et qui devrait connaître une croissance exponentielle dans les années à venir», poursuit-il.

M. Bouldoukian précise que Miraval The Red Sea offrira les pratiques de bien-être basées sur la pleine conscience, caractéristiques de la marque, dans une nouvelle région du monde, en donnant à ses clients les outils et l’inspiration nécessaires pour trouver un équilibre et favoriser leur bien-être émotionnel et mental.

«Le spa Life in Balance, qui devrait être le plus grand du projet de la mer Rouge, sera le cœur de la propriété et comprendra près de 3700 m2 et 39 salles de soins», révèle-t-il. Ces hôtels de luxe rejoignent une série de marques de renommée mondiale qui ont déjà confirmé leur présence dans le projet de la mer Rouge, notamment: Edition Hotels et St Regis Hotels & Resorts, qui font partie de la chaîne Marriott International Fairmont Hotel & Resorts; Raffles Hotels & Resorts et SLS Hotels & Residences, qui sont intégrés au groupe hôtelier mondial Accor; Grand Hyatt, rattaché à laHyatt Hotels Corporation; InterContinental Hotels & Resorts et Six Senses, qui font partie d’IHG Hotels & Resorts et Jumeirah Hotels & Resorts.

Le communiqué explique que le projet de la mer Rouge a déjà franchi des étapes importantes et que les travaux se poursuivent pour accueillir les premiers clients au début de l’année 2023, lorsque les premiers hôtels ouvriront. La première phase, qui comprend 16 hôtels au total, s’achèvera à la fin de 2023.

Lorsqu’il sera achevé en 2030, le projet comprendra 50 stations balnéaires, proposant jusqu’à 8 000 chambres d’hôtel et plus de 1 000 propriétés résidentielles sur 22 îles et 6 sites intérieurs. Il comportera également un aéroport international, des marinas de luxe, des terrains de golf, ainsi que des installations de divertissement et de loisirs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.


Arabie saoudite : les transactions POS dépassent 3 Mds $, les hôtels en hausse

Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
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  • Les transactions par terminaux de paiement en Arabie saoudite dépassent 12,5 milliards de riyals hebdomadaires
  • Les données de la SAMA montrent un repli dans la majorité des catégories et dans les grandes villes, mais confirment la croissance continue des paiements numériques, en ligne avec la Vision 2030

RIYAD : Le total des transactions par terminaux de paiement (POS) en Arabie saoudite est resté au-dessus du seuil des 3 milliards de dollars lors de la semaine se terminant le 22 novembre, atteignant 12,5 milliards de riyals (3,3 milliards de dollars).

Selon les dernières données de la Banque centrale saoudienne (SAMA), le montant global des paiements par POS représente une baisse hebdomadaire de 4,4 %, tandis que le nombre total de transactions a diminué de 5,4 %, passant à 220,15 millions contre 232,67 millions la semaine précédente.

Cinq catégories ont enregistré une légère hausse, les dépenses hôtelières affichant la plus forte progression, en hausse de 19,8 % à 381,98 millions de riyals, suivies de la location automobile et d’équipements, en hausse de 10,8 % à 578,2 millions de riyals.

Les dépenses en soins personnels ont progressé de 4,8 %, suivies d’une hausse de 4,5 % pour les livres et la papeterie. Les achats de bijoux ont augmenté de 3,2 %, atteignant 335,8 millions de riyals.

Les données montrent des baisses dans le reste des catégories, l’éducation enregistrant la plus forte diminution : –17,6 % à 104,48 millions de riyals. Les achats en pharmacies et fournitures médicales suivent avec une baisse de 11,2 % à 197,2 millions de riyals.

Les dépenses en alimentation et boissons ont reculé de 8,6 % à 1,8 milliard de riyals, tout en restant la plus grande catégorie de dépenses. Les restaurants et cafés suivent malgré une baisse de 3,8 % à 1,6 milliard de riyals.

L’habillement a diminué de 4 % à 1,13 milliard de riyals, représentant la troisième plus grande part des dépenses POS de la semaine observée.

Les principales zones urbaines du Royaume reflètent la tendance nationale. Riyad, qui représente la part la plus importante des dépenses POS, a enregistré une baisse de 4,9 %, à 4,46 milliards de riyals, contre 4,68 milliards la semaine précédente. Le nombre de transactions dans la capitale a reculé à 72 millions, soit –6,3 % sur une semaine.

À Djeddah, la valeur des transactions a diminué de 1,8 % à 1,72 milliard de riyals, tandis que Dammam a enregistré une baisse de 4,1 % à 621,22 millions de riyals.

Les données POS, suivies chaque semaine par la SAMA, constituent un indicateur des tendances de consommation et de la progression continue des paiements numériques en Arabie saoudite.

Elles mettent également en lumière l’expansion de l’infrastructure POS, désormais déployée au-delà des grands centres commerciaux, jusque dans les plus petites villes et services, soutenant les efforts d’inclusion numérique.

Le développement des technologies de paiement numérique s’inscrit dans les objectifs de la Vision 2030, favorisant les transactions électroniques et contribuant à l’économie numérique du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Femmes arabes en STEM: le programme L’Oréal-UNESCO Middle East célèbre 12 ans de recherche scientifique

Le programme L’Oréal-UNESCO For Women in Science met à l’honneur douze talents féminins arabes en STEM pour sa 12ᵉ édition. (Photo: fournie)
Le programme L’Oréal-UNESCO For Women in Science met à l’honneur douze talents féminins arabes en STEM pour sa 12ᵉ édition. (Photo: fournie)
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  • Le programme célèbre 12 ans de promotion des femmes scientifiques au Moyen-Orient, avec 63 chercheuses arabes déjà soutenues et 3,8 M AED attribués
  • Les lauréates 2025–2024 mènent des recherches en robotique, climat, sécurité alimentaire, médecine personnalisée et santé publique

DUBAI: Pour sa douzième édition, le programme régional L’Oréal-UNESCO For Women in Science Middle East Regional Young Talents, organisé en partenariat avec l’Université Khalifa des sciences et de la technologie, met à l’honneur douze chercheuses arabes dont les travaux novateurs façonnent l’avenir scientifique de la région.

Initiative phare au Moyen-Orient, ce programme distingue les contributions majeures de femmes scientifiques en STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), dont les recherches apportent des réponses concrètes à des défis urgents et inspirent les générations futures. Depuis 1998, l’initiative mondiale L’Oréal-UNESCO a célébré plus de 4 700 chercheuses dans plus de 140 pays – dont 63 issues du CCG – attribuant au total 3,8 millions AED pour soutenir leurs projets.

Pourtant, les progrès restent inégaux : selon l’UNESCO, les femmes ne représentent encore qu’un tiers des chercheurs dans le monde.

En valorisant l’excellence scientifique et en renforçant le rôle des femmes dans la recherche, l’édition régionale contribue non seulement à réduire ces écarts, mais aussi à soutenir les stratégies nationales du CCG axées sur l’innovation, l’économie du savoir et le développement durable.

La ministre de l’Éducation des Émirats arabes unis, Sarah Al Amiri, a salué l’engagement constant du programme, rappelant son soutien depuis sept ans. « Ce programme ne se limite pas à reconnaître l’excellence scientifique ; il renforce la volonté de bâtir des sociétés innovantes et résilientes. Soutenir les femmes scientifiques, c’est libérer le plein potentiel de notre capital humain et garantir que la science demeure un moteur de progrès sociétal », a-t-elle déclaré.

Laurent Duffier, Directeur général de L’Oréal Moyen-Orient, a souligné l’impact du programme sur l’innovation régionale comme mondiale. « En amplifiant les voix des chercheuses arabes depuis plus de 12 ans, nous avons accéléré le progrès scientifique et inspiré la prochaine génération d’innovatrices. »

De son côté, Salah Khaled, Directeur du bureau de l’UNESCO à Doha, a rappelé que l’autonomisation des femmes en science est un pilier du développement durable : « Soutenir ces chercheuses d’exception contribue autant aux priorités nationales d’innovation qu’à l’avancée de la science mondiale. »

Le Président de l’Université Khalifa, Pr. Ebrahim Al Hajri, a mis en avant l’importance de cette collaboration, affirmant que les femmes scientifiques de l’université façonnent déjà l’avenir de l’énergie propre, de la santé, de la durabilité, de l’espace et de l’IA.

Les douze lauréates de 2025 et 2024 illustrent la diversité et la profondeur de la recherche dans le monde arabe : robotique aérospatiale, résilience climatique, sécurité alimentaire, médecine personnalisée, thérapies épigénétiques, maladies métaboliques, autisme, infections respiratoires ou encore innovations en nanotechnologie.