Taïz: déception des habitants après l’échec des pourparlers

Des combattants du gouvernement yéménite sont debout près de véhicules blindés dans une zone qui a été reprise à la milice houthie, dans une région montagneuse au nord-ouest de la ville centrale de Taïz. (Photo, AFP)
Des combattants du gouvernement yéménite sont debout près de véhicules blindés dans une zone qui a été reprise à la milice houthie, dans une région montagneuse au nord-ouest de la ville centrale de Taïz. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 30 mai 2022

Taïz: déception des habitants après l’échec des pourparlers

  • Le siège des Houthis a contraint de nombreux patients souffrant de cancer et d'insuffisance rénale à emprunter des routes non pavées pour se rendre dans les centres de soins de la ville
  • Les discussions entre le gouvernement et les Houthis ont commencé mercredi et devaient aboutir à un accord concernant l'ouverture des routes à Taïz ainsi que dans les autres provinces

AL-MOUKALLA: Les Yéménites de Taïz – une ville densément peuplée du sud-ouest du pays – ont fait part de leur déception après que les discussions entre le gouvernement yéménite et les Houthis dans la capitale jordanienne d'Amman n'ont pas abouti à la levée du blocus de la ville imposé par les Houthis.

Hans Grundberg, l'envoyé des Nations unies pour le Yémen, a déclaré samedi que la première série de pourparlers n'avait pas mené à un accord sur l'ouverture des routes à Taïz et dans les autres provinces.

Cette déclaration a anéanti les espoirs de milliers de personnes à Taïz, qui souhaitaient que les discussions menées sous l'égide des Nations Unies mettent fin au siège. 

«Lorsque les discussions ont commencé, nous pensions que le siège serait enfin levé», raconte le photographe Khaled al-Qadhi à Arab News par téléphone depuis la ville assiégée.

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Un manifestant se joint à une manifestation réclamant la fin du blocus de Taïz. (Photo, AFP)

«Mais nos espoirs se sont évanouis quand les négociateurs houthis se sont présentés aux pourparlers en tenue militaire.»

La milice soutenue par l'Iran a imposé un siège à Taïz – troisième ville du Yémen – au cours des sept dernières années, après avoir échoué à prendre la ville à la suite d'une résistance acharnée des troupes gouvernementales.

Les Houthis ont ainsi bloqué les principales entrées et routes qui relient la ville à Aden, Sanaa et Hodeïda. Ils ont posé des mines terrestres et déployé des francs-tireurs pour cibler les personnes qui tenteraient de traverser les routes bloquées.

Selon Al-Qadhi, le siège des Houthis a contraint de nombreux patients souffrant de cancer et d'insuffisance rénale à emprunter des routes non pavées et escarpées pour se rendre dans les centres de soins de la ville.

«Certains habitants de Taïz aperçoivent leur maison dans la partie de la ville contrôlée par les Houthis, mais ne peuvent pas s'y rendre en raison du siège», poursuit-il.

«Ils doivent voyager pendant sept à huit heures pour rentrer chez eux», précise le photographe. 

«La situation économique est très difficile ici.»

Les discussions entre le gouvernement et les Houthis ont commencé mercredi et devaient aboutir à un accord concernant l'ouverture des routes à Taïz ainsi que dans les autres provinces, conformément à la trêve négociée par les Nations Unies.

D'après les négociateurs du gouvernement yéménite, les Houthis ont rejeté l'idée de libérer les routes principales de Taïz et ont proposé d'en ouvrir une nouvelle, plus étroite.

Les médias locaux ont rapporté que l’envoyé des Nations Unies pour le Yémen se rendrait dans la ville portuaire d'Aden, la capitale provisoire du Yémen, pour discuter de l'ouverture des routes à Taïz et de la prolongation de la trêve avec le président du Conseil des dirigeants présidentiels, Rachad al-Alimi, et le gouvernement.  

Les Yéménites ont exhorté leurs dirigeants à écarter la proposition des Houthis qui consiste à ouvrir de petites routes. Ils les ont également incités à faire pression pour que le blocus des Houthis soit complètement levé et à rejeter tout renouvellement de la trêve si la milice refusait de mettre fin au siège.

«Nous voulons que le Conseil présidentiel lève le siège de la manière qu'il juge la plus adéquate – que ce soit par des moyens militaires ou politiques», dit Maher al-Abesi, un activiste, à Arab News.

«Nous voulons vivre en paix comme dans le reste des provinces où les gens se déplacent en toute sécurité entre villes et villages», ajoute-t-il.

D'autres Yéménites ont critiqué leur gouvernement pour avoir accepté l'ouverture de l'aéroport de Sanaa et du port de Hodeïda avant que les Houthis ne lèvent leur siège sur Taïz.

Mais les représentants du gouvernement yéménite ont affirmé qu'ils avaient accepté d'ouvrir l'aéroport avant la levée du siège afin que les Houthis n'aient plus d'excuses pour rejeter les efforts de paix destinés à arrêter la guerre.

«Cette grande concession faite pendant la trêve avait pour but d'instaurer la confiance et de faire en sorte que les Houthis soient obligés d'accepter de participer à des négociations pour sortir le Yémen de cette longue guerre», confie Najeeb Ghallab, sous-secrétaire au ministère de l'Information, à Arab News. Il a ensuite précisé que les Houthis utiliseraient la trêve pour accroître leurs forces en dehors de la ville avant de lancer une nouvelle opération militaire pour s’en emparer.»

L'International Crisis Group (ICG) a déclaré le 19 mai que les Houthis n’avaient pas l’intention de mettre fin au siège qui leur permet d'étouffer la ville au plan économique et de garder leurs rivaux enfermés. 

«Les Houthis n'ont pas vraiment été incités à améliorer l'accès routier à la ville: ils contrôlent le cœur économique du gouvernorat et maintiennent leurs principaux rivaux locaux à l'écart», indique l'organisation.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un mort et trois blessés dans une attaque près de colonies en Cisjordanie

Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
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  • L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron
  • La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie

TERRITOIRES PALESTINIENS: Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne.

L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Cet endroit a été le théâtre de plusieurs attaques anti-israéliennes depuis fin 2015.

Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a annoncé le décès d'un homme d'une trentaine d'années.

La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie.

Le MDA a également déclaré que ses services avaient évacué dans des hôpitaux de Jérusalem trois autres personnes, dont un adolescent de 15 ans "présentant des plaies profondes" et une femme d'environ 40 ans.

L'hôpital Hadassah de Jérusalem a précisé dans un communiqué que la femme, "blessée par balle", avait été hospitalisée dans un état grave.

Selon des médias locaux, elle aurait été blessée durant l'attaque par un tir de soldats visant les assaillants.

L'armée israélienne a précisé que ses "soldats ont éliminé deux terroristes sur place" et que des explosifs ont été "découverts" dans leur véhicule. "Les soldats de l'armée israélienne procèdent à des fouilles et ont mis en place des barrages routiers encerclant la zone", a-t-elle précisé.

L'Autorité générale des affaires civiles palestiniennes a identifié les assaillants comme Imran al-Atrash et Walid Sabbarna, tous les deux âgés de 18 ans et originaires de la région d'Hébron.

"Il s'agit de la deuxième attaque au carrefour du Goush Etzion en un an qui se solde par de graves conséquences", a déclaré à la presse Yaron Rosental, président du conseil régional du Goush Etzion, un bloc de colonies dans la zone du lieu de l'attaque.

Violences records 

Plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

"Avec l'armée, nous ferons également payer un prix très élevé aux terroristes et à tout leur entourage, et nous renforcerons également la colonisation", a ajouté M. Rosental.

La veille, des colons extrémistes avaient attaqué le village palestinien de Jabaa, près de Bethléem, après que les forces de sécurité israéliennes ont fait démolir et évacuer l'avant-poste de colonisation juive dit de Tzour Misgavi, dans le bloc de colonies du Goush Etzion.

Les mouvements palestiniens du Hamas et du Jihad islamique, considérés comme des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne, et Israël, ont salué l'attaque dans des communiqués distincts.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.

Selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, civils et soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Dans le même temps, au moins 1.006 Palestiniens, combattants et civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Ces violences n'ont pas cessé avec la trêve en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Selon l'ONU, la Cisjordanie a d'ailleurs connu en octobre un pic inédit de violences en près de deux décennies.

 

 


Les États-Unis annulent la visite du commandant en chef de l'armée libanaise

Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
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  • Une source fait part à Arab News des nombreuses préoccupations des Etats-Unis concernant l'armée
  • La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite

BEYROUTH : L'administration américaine a brusquement annulé mardi les rencontres prévues à Washington avec le général Rodolphe Haykal, commandant de l'armée libanaise.

La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite.

L'ambassade du Liban à Washington a annoncé l'annulation d'une réception qui avait été organisée en l'honneur du commandant de l'armée, exprimant sa gratitude pour la compréhension des invités et déclarant qu'elle les informerait d'une nouvelle date une fois fixée, sans donner d'autres explications à la communauté libanaise.

L'administration libanaise a considéré cette décision comme un message fort adressé à l'armée libanaise, d'autant plus que plusieurs sénateurs américains avaient directement critiqué le commandant de l'armée.

Haykal devait rencontrer de nombreux hauts fonctionnaires, notamment des représentants de la Maison Blanche, des membres du Congrès et des chefs militaires.

Selon une source militaire, l'annulation de la visite serait liée à la déclaration de l'armée libanaise, dimanche dernier, concernant les tirs de l'armée israélienne visant les casques bleus de la FINUL au Liban.

Dans un message publié dimanche sur X, l'armée avait accusé "l'ennemi israélien, qui s'obstine à violer la souveraineté libanaise, (de) déstabiliser le pays et d'entraver le déploiement complet de l'armée dans le sud".

Selon la source, cette déclaration a suscité des discussions au sein du Congrès sur "l'opportunité de poursuivre l'aide à l'armée libanaise".

La source a déclaré à Arab News que les Etats-Unis avaient de nombreuses préoccupations concernant les performances de l'armée libanaise, y compris "son incapacité à progresser dans les tâches qui lui ont été assignées pour s'attaquer de manière adéquate au Hezbollah".

La source a ajouté : "Les Etats-Unis sont également mécontents des positions adoptées par le commandement, y compris l'insistance à décrire Israël comme l'ennemi".

Le sénateur Joni Ernst, militaire à la retraite, a publié sur X : "Déçu par cette déclaration de (l'armée libanaise). Les FAL (Forces armées libanaises) sont un partenaire stratégique et - comme j'en ai discuté avec le CHOD (chef d'état-major de la défense) en août - Israël a donné au Liban une véritable occasion de se libérer des terroristes du Hezbollah soutenus par l'Iran. Au lieu de saisir cette opportunité et de travailler ensemble pour désarmer le Hezbollah, le CHOD rejette honteusement la faute sur Israël".

Le sénateur Lindsey Graham a également publié un message sur le site X, dans lequel il déclare : "Il est clair que le Liban n'a pas été désarmé : "Il est clair que le chef de la défense libanaise - en raison d'une référence à Israël comme l'ennemi et de ses efforts faibles et presque inexistants pour désarmer le Hezbollah - est un énorme revers pour les efforts visant à faire avancer le Liban. Cette combinaison fait que les forces armées libanaises ne sont pas un très bon investissement pour l'Amérique".

Pendant ce temps, Tom Harb, membre du Parti républicain d'origine libanaise, a déclaré sur X : "L'administration Trump est frustrée par le gouvernement et l'armée libanais. Ils ont annulé toutes les réunions prévues à Washington pour le commandant de l'armée libanaise Rodolphe Haykal demain, et l'ambassade du Liban à Washington a dû annuler une réception prévue en son honneur."

Il a remercié M. Graham "d'avoir pris note du comportement de l'armée libanaise et de la réticence du gouvernement libanais à prendre des mesures contre le Hezbollah et à mettre en œuvre la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies - au lieu de se contenter de blâmer Israël".

Il a déclaré que M. Graham avait "pris la bonne décision" en annulant la réunion avec M. Haykal, et a ajouté : "L'argent de nos impôts doit fournir un retour sur investissement au Liban. Espérons que le président Joseph Aoun interprétera très bien l'administration Trump et remplacera bientôt le chef de l'armée par quelqu'un désireux de faire le travail !"

Les responsables politiques libanais ont évité de commenter l'action des États-Unis, une source officielle ayant déclaré à Arab News que "l'affaire concerne l'armée libanaise."

Une source militaire libanaise a déclaré : "L'institution militaire a décidé de contenir ce qui s'est passé en n'amplifiant pas la question afin de préserver les intérêts de l'armée.

La source a réaffirmé que l'armée libanaise accomplissait toutes ses missions conformément à son plan visant à limiter à l'État les armes présentes sur le territoire libanais.

Il a ajouté que l'armée "poursuit sa mission au sud du fleuve Litani avec sagesse et dans le délai qu'elle s'est fixé pour la fin de l'année, après quoi elle poursuivra sa mission au nord du fleuve Litani, en appliquant les décisions de l'autorité politique".

M. Haykal avait précédemment indiqué lors de deux sessions du cabinet, alors qu'il faisait le point sur les réalisations de l'armée au sud du Litani, qu'Israël avait fait pression sur l'armée pour qu'elle pénètre dans les maisons des habitants du sud à la recherche d'armes appartenant au Hezbollah - une demande que M. Haykal a rejetée. Il a également souligné les attaques israéliennes qui entravaient les opérations de l'armée libanaise sur le terrain.

Conférence des investisseurs

Parallèlement aux développements politiques et militaires, le front de mer de Beyrouth a accueilli la conférence Beirut One intitulée "Beirut is Rising Again".

D'éminents investisseurs libanais et arabes, notamment une délégation d'Arabie Saoudite, ont participé à cet événement placé sous le patronage du président libanais qui a souligné dans son discours "l'ouverture du Liban sur son environnement arabe et international".

Il a souligné que "le Liban doit retrouver son rôle naturel d'acteur économique et culturel dans la région, de pont entre l'Orient et l'Occident, et de plateforme d'interaction et de coopération entre les entreprises, les investisseurs et les institutions de développement".

M. Aoun a souligné que le Liban s'était engagé sur "la voie des vraies réformes", notant que le gouvernement avait pris des mesures sérieuses pour reconstruire les institutions de l'État sur des bases solides et renforcer la sécurité intérieure.

Il a ajouté : "Les investisseurs qui viennent au Liban doivent être assurés que leur protection n'est pas soumise à des caprices politiques, mais qu'elle est au contraire fermement ancrée dans la loi.

Il a ajouté : "Nous ne recherchons pas un calme temporaire, mais une stabilité durable", soulignant que les réformes entreprises par le gouvernement n'étaient pas faciles.

"Nous nous heurtons à des résistances au sein même du système, car les changements réels affectent des intérêts bien établis, mais nous restons inébranlables", a déclaré M. Aoun.


Le prince héritier saoudien arrive à la Maison Blanche pour rencontrer Donald Trump 

 Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
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  • Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines
  • Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier

WASHINGTON: Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane est arrivé mardi à la Maison Blanche à Washington, où il a été accueilli par le président américain Donald Trump.

Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier.

Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines, tandis que des questions d'intérêt commun seront également abordées, a rapporté l'agence de presse saoudienne.