Arabie saoudite: Un projet de dessalement révèle le potentiel des partenariats entre entreprises et universités

La centrale solaire Sakaka d'ACWA Power en Arabie Saoudite (Photo fournie).
La centrale solaire Sakaka d'ACWA Power en Arabie Saoudite (Photo fournie).
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Publié le Mardi 07 juin 2022

Arabie saoudite: Un projet de dessalement révèle le potentiel des partenariats entre entreprises et universités

  • Le partenariat entre KAUST et ACWA Power favorise l'adoption de l'énergie solaire pour le dessalement de l'eau
  • Les professionnels du secteur souhaitent faire appel aux meilleures universités de recherche d'Arabie saoudite pour trouver des solutions

DUBAÏ: Le monde des affaires et le monde universitaire sont souvent considérés comme incompatibles. Pourtant, à l'heure où les nations cherchent des solutions évolutives à la crise climatique, tout en essayant de répondre aux besoins de populations toujours plus nombreuses, il serait certainement utile de combiner les efforts de ces deux univers.
Le récent partenariat entre ACWA Power et l'Université des sciences et technologies King Abdullah d'Arabie saoudite, à titre d’exemple, a déjà permis de mener de nouvelles recherches sur l'utilisation à grande échelle de l'énergie solaire pour le dessalement durable de l'eau de mer.
Le mois dernier, une délégation conjointe des deux entités a organisé l'événement inaugural des Journées de l'innovation, une plateforme qui a réuni des dirigeants d'entreprise, des innovateurs et des chercheurs de premier plan afin qu'ils présentent leur savoir-faire en matière d'énergie solaire, d'hydrogène vert, d'intelligence artificielle et de dessalement.
Les participants à l'événement ont ainsi examiné les problèmes critiques auxquels sont confrontés les sources d'énergie vertes et le processus de dessalement, notamment la façon d'accélérer la mise en place de technologies durables pour faire progresser l'intégration des énergies renouvelables et de l'hydrogène dans le processus.
«Nous avons intégré le système d'innovation local et avons entamé ce voyage dans le monde de l'innovation en choisissant une université prestigieuse dans la région», a indiqué à Arab News Thomas Altmann, vice-président exécutif chargé de l'innovation et des nouvelles technologies chez ACWA Power.
La société, détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite et basée à Riyad, est un développeur, investisseur et opérateur de premier plan dans les domaines de la production d'électricité, du dessalement et de l'hydrogène vert dans la région MENA, tandis que l'Université (KAUST) est l'un des principaux établissements d'enseignement et de recherche du Royaume.
Depuis 2019, les deux organisations gèrent, ensemble, un pôle de recherche et de développement appelé le KAUST-ACWA Power Center of Excellence for Desalination and Solar Power (Centre d'excellence KAUST-ACWA pour le dessalement et l'énergie solaire).
«L'Université nous a été utile à plusieurs niveaux», a déclaré Altmann. «(Notre travail initial) consiste en une collaboration dans le domaine du dessalement et de l'énergie solaire, et nous avons déjà élargi notre champ d'action à d'autres domaines. L'idée de départ était d'améliorer l'efficacité opérationnelle de nos usines.»
Il a ensuite précisé que l'entreprise améliorait progressivement ses opérations et ses conceptions grâce à ce partenariat.
«Nous avons réalisé d'importantes améliorations de conception», a affirmé Altmann. «Ce soutien académique [nous] permet d'approfondir certains sujets, de faire des tests en laboratoire ainsi que des tests pilotes.»
Selon les experts régionaux, les partenariats de ce type représentent une formidable convergence entre le monde universitaire et celui de l'industrie. Abhayjit Sinha, conseiller stratégique à l'Association de l'industrie solaire au Moyen-Orient (Middle East Solar Industry Association – Mesia), a estimé que de tels accords étaient mutuellement avantageux.

Signature du protocole d'accord entre KAUST et ACWA Power (Photo fournie).

«D'une part, les chercheurs de l'Université reçoivent un banc d'essai réel pour vérifier leurs hypothèses», a-t-il expliqué à Arab News. «D'autre part, ACWA Power bénéficie d'une installation de recherche et de développement étendue et externe.»
«L'équilibre entre les idées audacieuses – bien que parfois théoriques – des universitaires et la valeur économique recherchée par les acteurs de l'industrie est un facteur de réussite essentiel.»
Raed Bkayrat, un autre conseiller stratégique de Mesia, pense que le partenariat aura un avantage de plus: celui d'accélérer la recherche sur un dessalement plus durable, un processus qui soit extrêmement énergivore.
«Dans le monde entier, le dessalement de l'eau de mer produit une empreinte carbone de plus en plus importante et a un impact écologique plus étendu, s'il est laissé aux solutions commerciales actuelles», a-t-il expliqué à Arab News.
«Un partenariat pareil contribuera à fournir des méthodes d'atténuation ainsi que de nouvelles solutions permettant de produire de l'eau dessalée avec une empreinte carbone minimale.»

EN BREF

* Le partenariat entre KAUST et ACWA Power favorise l'adoption de l'énergie solaire pour le dessalement de l'eau.
* Les professionnels du secteur souhaitent faire appel aux meilleures universités de recherche d'Arabie saoudite pour trouver des solutions de réduction des émissions de carbone.

L'Arabie saoudite représente l'un des plus grands marchés de dessalement dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Environ 2 milliards de mètres cubes d'eau sont dessalés chaque année pour répondre aux besoins en eau douce de la population et du secteur agricole du Royaume.
Bkayrat trouve que le fait de combiner les efforts d'institutions de recherche de pointe comme KAUST avec ceux des principaux acteurs de l'industrie du dessalement pourrait s'avérer essentiel pour que le Royaume atteigne son objectif d'émissions nettes nulles d'ici 2060.
«Le modèle qui consiste à associer les acteurs industriels aux institutions de recherche et à créer un dialogue solide qui contribue à façonner et à orienter les travaux de recherche menés par les scientifiques de KAUST est le bon modèle [à suivre]», a-t-il poursuivi.
«Il permet à l'industrie d'adopter de nouvelles technologies et contribue à réduire l'écart entre [les expériences au] laboratoire et la mise en œuvre dans le monde réel.»

Le récent partenariat entre ACWA Power et l'Université des sciences et technologies King Abdullah d'Arabie Saoudite (représentée sur la photo) a déjà permis de mener de nouvelles recherches sur l'utilisation à grande échelle de l'énergie solaire pour le dessalement durable de l'eau de mer (Photo fournie).

«Ces modèles sont de plus en plus adoptés et aident les universités de recherche à avoir un plus grand impact et à obtenir des flux de financement supplémentaires tout en offrant un avantage technologique et commercial au partenaire industriel.»
L'Arabie saoudite se tourne vers les énergies renouvelables afin de réduire sa dépendance au pétrole et au gaz pour satisfaire ses besoins énergétiques. Les autorités visent à accroître la capacité totale d'énergie solaire du pays de près de 40 gigawatts d'ici 2025, contre 455 mégawatts à l'heure actuelle.
Pour y parvenir, le gouvernement investit massivement dans ses universités de recherche et encourage les possibilités d'investissement international et d'entrepreneuriat national afin de stimuler le marché des investissements verts et des solutions durables.
Les leaders économiques pensent que des efforts supplémentaires peuvent être déployés pour promouvoir un tel environnement. Altmann, par exemple, estime que le Royaume devrait créer une plateforme permettant à des entreprises telles que ACWA Power d'introduire de nouvelles technologies en Arabie saoudite et de les mettre en œuvre à petite échelle.
«Nous avons proposé quelque chose pour tout nouveau projet, afin de permettre au développeur de déployer une nouvelle technologie jusqu'à 1% de la capacité totale», a-t-il déclaré. «Cela nous permettra d'introduire une nouvelle technologie, de la développer davantage et de la faire évoluer.»
«Cela se traduirait par une indépendance croissante vis-à-vis du réseau et par une réduction immédiate de la consommation de combustibles fossiles en Arabie saoudite grâce à l'utilisation de technologies émergentes, dont beaucoup sont directement associées aux énergies renouvelables.»
Les Journées de l'innovation, comme celle qui a eu lieu au mois de mars, pourraient s'avérer essentielles à l'établissement d'un tel environnement innovant dans le Royaume, à travers le renforcement des liens entre les entreprises et les grands esprits scientifiques.
«Il s'agit principalement d'universités, d'entrepreneurs, d'entreprises comme les nôtres et de gouvernements», a souligné Altmann.
Nous avons beaucoup innové en interne et nous sommes à présent prêts à devenir un leader de l'innovation technologique.»

L'Arabie saoudite représente l'un des plus grands marchés de dessalement dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Environ 2 milliards de mètres cubes d'eau sont dessalés chaque année pour répondre aux besoins en eau douce de la population et du secteur agricole du Royaume (Photo, AFP).

L'une de ces innovations est l'énergie hydrogène, que de nombreux experts considèrent comme l'énergie de l'avenir. L'hydrogène vert, qui est produit à partir de l'énergie solaire, est un élément majeur de l'équation énergétique du projet de mégapole NEOM qui se concrétise actuellement sur la côte nord-ouest de la mer Rouge, en Arabie saoudite.
«Nous avons commencé à étendre notre coopération avec KAUST dans le domaine de l'électrolyse de l'hydrogène (qui réduit considérablement la consommation d'énergie), et nous faisons partie du projet NEOM en tant qu'actionnaire, (avec) la plus grande usine d'hydrogène du monde en construction», a dévoilé Altmann.
«Nous avons donc fait un énorme pas dans cette direction et nous réalisons en ce moment des installations pilotes à KAUST avec la prochaine génération d'électrolyse de l'hydrogène.»
D'après Sinha, les partenariats d'entreprises font partie intégrante du plan d'affaires de KAUST. Des accords similaires ont déjà été conclus avec Lockheed Martin, société américaine spécialisée dans l'aérospatiale, l'armement, la défense, la sécurité de l'information et la technologie, et avec Elm, société par actions et principale entreprise de solutions numériques en Arabie saoudite, détenue par le Fonds d'investissement public du pays.
«Le nombre de brevets déposés dans le cadre de ces collaborations est l'un des critères de réussite», a déclaré Sinha. «Je m'attends à d'autres annonces de partenariats dans un avenir proche. Cependant, à long terme, la plupart des entreprises industrielles s'associeront avec un ou deux instituts universitaires.»
Donal Bradley, vice-président chargé de la recherche à KAUST, a indiqué que l'Université avait pour objectif de relever les grands défis mondiaux dans les domaines de l'énergie, de l'eau, de l'environnement, de l'alimentation et de la santé, ainsi que dans le domaine numérique, grâce à de tels partenariats de recherche avec des acteurs industriels.
«Nous travaillons en étroite collaboration avec les partenaires du Royaume, notamment les ministères, le NEOM et les grandes entreprises», a-t-il confié à Arab News.
«L'événement des Journées de l'innovation organisé avec ACWA Power offre un forum passionnant pour soutenir le développement de technologies susceptibles de répondre à des besoins locaux et mondiaux.»


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com