Le second quinquennat d'Emmanuel Macron déraille à l'Assemblée

En perdant sa majorité absolue, Emmanuel Macron paie ses erreurs stratégiques de campagne et voit son second quinquennat dérailler dès le premier tournant. (AFP)
En perdant sa majorité absolue, Emmanuel Macron paie ses erreurs stratégiques de campagne et voit son second quinquennat dérailler dès le premier tournant. (AFP)
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Publié le Lundi 20 juin 2022

Le second quinquennat d'Emmanuel Macron déraille à l'Assemblée

  • Au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron, le 24 avril, la voie paraissait pourtant toute tracée: comme à chaque fois, les législatives devaient mécaniquement reconduire, voire amplifier, le score de la présidentielle
  • «C'est le marasme», résume une conseillère de l'exécutif. «Le truc que l'on n'a pas vu venir, c'est d'être en-dessous de 260 sièges, tout comme la percée du Rassemblement national», dit-elle

PARIS: "On entre dans une période inédite et inconnue": en perdant sa majorité absolue, Emmanuel Macron paie ses erreurs stratégiques de campagne et voit son second quinquennat dérailler dès le premier tournant.

"Il n'y a pas de contrat de gouvernement qui est prêt à être passé" avec LR, seul groupe considéré comme pouvant passer un accord avec Ensemble! pour dégager une majorité absolue, avertit Jean-Daniel Lévy, directeur délégué de l'institut Harris Interactive, dans une interview à l'AFPTV, anticipant au mieux des "accords au cas par cas".

"On ne connaît pas encore aujourd'hui ce que sera l'exécutif, la tête de l'exécutif, (si) Elisabeth Borne, va rester ou pas Première ministre", pointe-t-il.

Au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron, le 24 avril, la voie paraissait pourtant toute tracée: comme à chaque fois, les législatives devaient mécaniquement reconduire, voire amplifier, le score de la présidentielle.

Soucieux d'imprimer sa marquer avec ce second mandat, Emmanuel Macron promettait déjà d'être un "homme nouveau" pour un quinquennat "nouveau", en s'appuyant sur une "nouvelle" méthode de concertation.

Une promesse qui vire à l'obligation: "l'hyperprésident" du premier quinquennat Macron va devoir s'accoutumer à une culture de compromis avec des majorités changeantes.

"C'est le marasme", résume une conseillère de l'exécutif. "Le truc que l'on n'a pas vu venir, c'est d'être en-dessous de 260 sièges, tout comme la percée du Rassemblement national", dit-elle.

France: Macron contraint de tirer les leçons de son échec

Campagne ratée, usage systématique de la carte de la peur des "extrêmes": les erreurs tactiques commises par Emmanuel Macron et son camp aux législatives, combinées à l'usure du pouvoir, lui coûtent la majorité parlementaire et le forcent à un remaniement gouvernemental délicat.

Bien loin de la figure du tacticien de 2017 qui avait réussi à se faire élire en siphonnant gauche et droite modérée par le centre, Emmanuel Macron, usé par cinq ans de pouvoir et le sentiment de défiance que sa politique a inspiré à certains électeurs, a commis plusieurs erreurs tactiques, selon des spécialistes.

D'abord, il a organisé le scrutin trop tard pour pleinement exploiter la dynamique de sa réélection le 24 avril: "une campagne de sept semaines, ce n'était pas du tout raisonnable, on sait qu'on perd alors entre 15 et 20 députés par semaine quand on est au gouvernement", explique Étienne Ollion, sociologue et chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, diagnostique également "une perte d'autorité qui repose sur une erreur stratégique: avoir fixé très loin du second tour de l'élection présidentielle les élections législatives".

Par ailleurs, largement accaparé par la guerre en Ukraine, il ne s'est guère impliqué dans la campagne. Sur les cinq jours de campagne active entre les deux tours, il en a passé trois à l'étranger.

En occupant le centre politique et agitant la menace de la montée des extrêmes s'il n'avait pas de majorité, il a subi un "retour de flamme", selon Gilles Ivaldi, chargé de recherche au CNRS et au Centre de recherches politiques de Sciences Po à Paris (Cevipof).

"Avec sa stratégie d'occuper l'espace central et le vote de rejet contre sa politique, il a laissé s'engouffrer la Nupes à gauche et le RN à droite", a analysé le chercheur sur la radio Franceinfo, en référence à la coalition de gauche Nupes (Nouvelle union popuplaire, écologique et sociale) et au Rassemblement national (RN, extrême droite), les deux grandes forces d'opposition dans la nouvelle Assemblée.

«Jeu dangereux»

"Démonstration est faite que le jeu dangereux qu'il a mené avec les partis extrémistes conduisait à une impasse", conclut dans un éditorial lundi le quotidien L'Opinion, en référence aux appels successifs du chef de l'Etat à la mobilisation contre les "extrêmes", visant le RN à la présidentielle en avril, et la Nupes aux législatives en juin.

Des avertissements qui n'ont pas été entendus par les électeurs.

M. Macron ne bénéficie pas d'une cote de popularité très élevée (56% des Français ne pensaient pas qu'il était un bon chef de l'Etat, selon un sondage Odoxa du 31 mai) après un premier quinquennat marqué par des épisodes clivants, comme le mouvement populaire des "gilets jaunes" en 2018-2019 et un contexte international tendu qui pèse sur la vie des Français avec une inflation élevée.

Se pose désormais la question du remaniement.

Qui le président pourra-t-il choisir pour conduire son gouvernement, affronter une Assemblée hostile et prendre les coups?

Il faudra une équipe à même de gérer un "quinquennat où le rôle du Parlement sera réhabilité", avec des négociations permanentes entre groupes, souligne Dominique Rousseau.

La Première ministre Elisabeth Borne "est trop affaiblie pour pouvoir rester à Matignon. Il y a un choix de Premier ministre crucial à faire qui permette une continuité politique et une stabilité politique qu'aujourd'hui elle n'aura pas", a déclaré le vice-président du RN, Louis Aliot.

"Normalement, Mme Borne devrait partir", a également estimé Manuel Bompard, un des dirigeants de la Nupes, dont la principale composante a annoncé son intention de déposer une motion de censure le 5 juillet lors de son discours de politique générale.

La Nupes «démonisée» ? 

Avec 245 sièges, le mouvement présidentiel Ensemble! rate la marche de la majorité de 44 sièges. Les Républicains (LR), partenaire le plus probable pour une coalition, sont pour l'heure totalement divisés sur l'opportunité d'une telle alliance.

"On n'a pas, en plus, de culture politique à l'allemande en France. On a plutôt une culture de la conflictualité. Et il serait assez surprenant que cela change dans le cadre de cette nouvelle législature", prédit Jean-Daniel Lévy.

Dans le camp présidentiel, la confiance inébranlable dans la bonne étoile et le talent de stratège du chef de l'Etat est brutalement remise en question par des choix de campagne jugés hasardeux.

Emmanuel Macron a tardé à nommer le gouvernement d'Elisabeth Borne, encore plus à descendre dans l'arène et les attaques de son camp ont surtout visé l'union de la gauche (Nupes) de Jean-Luc Mélenchon, alors qu'il se posait jusque-là en rempart face à l'extrême droite.

"Il y a tellement pas eu de campagne, ils se sont tellement concentrés sur la Nupes car Mélenchon occupait tous les plateaux. Sauf que Marine Le Pen, elle a fait campagne pendant un an et sur tous les territoires", déplore la conseillère.

Le RN a fini par décrocher 89 sièges, soit 11 fois plus que dans l'Assemblée sortante, devenant de facto le premier parti d'opposition devant La France Insoumise (LFI, 70 à 80 sièges), les autres groupes de gauche de la Nupes ayant refusé de constituer un groupe commun avec LFI.

"Vous ne faites pas de la politique uniquement en +démonisant+ l'adversaire. Il faut aussi donner des raisons d'espérer". Et là, du côté de la macronie, "on était quand même dans quelque chose qui non seulement était très flou, mais qui ne constituait pas un socle de confiance ou d'espérance, comme on l'avait vu en 2017", a expliqué le directeur délégué d'Ipsos Brice Teinturier sur France Info.

Législatives: Macron s'entretient avec Borne, Philippe et Bayrou

Emmanuel Macron a reçu lundi à déjeuner à l'Elysée la Première ministre Elisabeth Borne et les ténors d'Ensemble! Edouard Philippe et François Bayrou pour examiner les conséquences de la perte de la majorité absolue aux législatives, a appris l'AFP dans leur entourage.

Le chef de l'Etat ne s'est pas exprimé après l'annonce des résultats, considérés comme un vote sanction contre lui et son camp. "Il est déterminé à continuer à agir pour l'intérêt supérieur des Françaises et des Français", a simplement indiqué son entourage.

"Le président a un rôle particulier que lui donne la Constitution par le fait qu'il est le garant des institutions", a ajouté un conseiller gouvernemental.

Dimanche soir, "l'exécutif a été dans une logique de main tendue" avec la déclaration d'Elisabeth Borne, qui a estimé qu'il n'y avait "pas d'alternative" à un "rassemblement pour garantir à notre pays la stabilité et conduire les réformes nécessaires".

Emmanuel Macron comptait lancer cette semaine le Conseil national de la refondation (CNR), destiné à servir de base à sa "nouvelle méthode" devant réunir forces politiques, économiques, sociales, associatives ainsi que des élus des territoires et des citoyens tirés au sort pour préparer les futures réformes.

Mais la réunion prévue mercredi, après celles qui se sont tenues ces dernières semaines, a été reportée "à une date ultérieure", a indiqué l'entourage du président.

"Cette nouvelle méthode voulue par le président de la République a vu son principe plus que jamais validée par les résultats de l’élection d’hier", a-t-on souligné de même source.

L'exécutif va être contraint de procéder à un remaniement pour remplacer les trois membres du gouvernement battus: Amélie de Montchalin (Transition écologique), Brigitte Bourguignon (Santé) et Justine Benin (Mer).

L'usage au lendemain d'élections législatives veut que le Premier ministre remette la démission du gouvernement au chef de l'Etat.

«Astre mort»

Près des deux-tiers (60%) des Français avaient exprimé une "volonté très claire de rééquilibrer le résultat de la présidentielle" et de ne pas donner de majorité absolue au chef de l'Etat, a-t-il souligné.

Le signal dès lors était clair: "On vous place en tête et il faudra discuter avec les uns et les autres", concède un conseiller de l'exécutif.

Le long fleuve du quinquennat s'annonce désormais tout sauf tranquille, même si l'exécutif préfère voir le verre à moitié plein.

"Certes le mouvement présidentiel n'a pas de majorité absolue mais c'est le mouvement majoritaire et il n'y a pas de majorité alternative. C'est le seul mouvement central qui peut faire une majorité large", considère un conseiller.

Mais pour le député LR Pierre Henti Dumont, qui refuse de servir d'appoint au camp présidentiel, la messe est dite. "Emmanuel Macron est un astre mort, politiquement inexistant, c’est René Coty sous la IVe République", lance-t-il.


Laurent Wauquiez dépose une proposition de loi pour interdire le voile aux mineures

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  • Sa proposition vise à modifier la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public
  • Il apparaît toutefois peu probable que ce texte soit examiné avant deux mois : la journée annuelle réservée aux propositions du groupe LR n’est prévue que le 22 janvier

PARIS: Le chef des députés Les Républicains Laurent Wauquiez a déposé lundi une proposition de loi pour interdire aux mineures de porter le voile dans l'espace public, mais son examen rapide semble peu probable et sa constitutionnalité mise en doute par des juristes.

M. Wauquiez veut interdire "à tout parent d'imposer à sa fille mineure ou de l'autoriser à porter, dans l'espace public, une tenue destinée à dissimuler sa chevelure", selon l'article unique de sa proposition de loi.

Il s'appuie notamment sur un rapport sur les Frères musulmans commandé par le gouvernement et publié en mai dernier, relatant l'augmentation "massive et visible du nombre de petites filles portant le voile".

Il estime que "le voilement de jeunes filles" heurte les principes républicains "les plus fondamentaux", tels que la "protection de l'enfant", "la liberté de conscience" et "l'égalité entre les hommes et les femmes".

Sa proposition vise à modifier la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public.

Il apparaît toutefois peu probable que ce texte soit examiné avant deux mois : la journée annuelle réservée aux propositions du groupe LR n’est prévue que le 22 janvier.

En outre, des professeurs de droit public interrogés par l'AFP émettent de sérieuses réserves quant à la conformité avec la Constitution de cette proposition déjà formulée, tout en la circonscrivant aux moins de 15 ans, par le patron des députés macronistes Gabriel Attal en mai - même si celui-ci n'avait pas déposé de texte.

Pour la constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina, elle n'a "aucune chance d'être conforme", rappelant que la loi sur la dissimulation du visage que son texte vient modifier a un motif de "sécurité à l'ordre public" et ne "vise aucune religion en particulier".

Or, M. Wauquiez cible très clairement le voile islamique dans l'espace public, contrevenant "au principe de liberté de religion", ajoute l'enseignante.

Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’Université de Lille, se dit également "très réservé".

Bien que le texte se heurte au principe de liberté religieuse, Laurent Wauquiez justifie sa démarche par la "préservation des droits de l’enfant", ce qui est "assez habile", reconnaît-il, mais insuffisant pour garantir sa conformité constitutionnelle.

Assimiler le port du voile par une mineure à "une forme d’asservissement" reste juridiquement fragile. "Incontestablement, une fillette de 9 ans pourrait le faire par mimétisme ou sous l'effet d’une instrumentalisation", observe-t-il. "Mais une adolescente de 16 ans peut davantage le porter par conviction personnelle."

Il rappelle par ailleurs que l’interdiction de dissimulation du visage est justifiée par des raisons de sécurité, avec la nécessité de pouvoir "identifier les personnes", un raisonnement difficilement transposable au fait de se couvrir la chevelure.


Quatre associations musulmanes portent plainte contre un sondage Ifop

Le recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, pose dans la grande mosquée de Lyon le 30 septembre 2025. (AFP)
Le recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, pose dans la grande mosquée de Lyon le 30 septembre 2025. (AFP)
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  • Les Conseils départementaux du culte musulman (CDCM) du Loiret, de l'Aube, des Bouches-du-Rhône et de Seine-et-Marne ont déposé plainte contre X auprès du tribunal judiciaire de Paris après la publication le 18 novembre du sondage Ifop
  • Les CDCM sont l'échelon départemental du Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l'islam auprès des pouvoirs publics, tombée en disgrâce en 2021

PARIS: Quatre associations du culte musulman ont porté plainte lundi pour dénoncer le manque d'objectivité supposé d'un sondage Ifop sur le rapport des fidèles à l'islam, ont annoncé leurs avocats à l'AFP.

Les Conseils départementaux du culte musulman (CDCM) du Loiret, de l'Aube, des Bouches-du-Rhône et de Seine-et-Marne ont déposé plainte contre X auprès du tribunal judiciaire de Paris après la publication le 18 novembre du sondage Ifop "Etat des lieux du rapport à l'islam et à l'islamisme des musulmans de France".

Les CDCM sont l'échelon départemental du Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l'islam auprès des pouvoirs publics, tombée en disgrâce en 2021.

Ce sondage "viole le principe d'objectivité posé par la loi du 19 juillet 1977 relative à la publication et la diffusion des sondages d'opinion", se "fonde sur des questions orientées" et se "focalise sur des résultats minoritaires mis en avant à des fins polémiques", accusent les avocats Mes Raphaël Kempf et Romain Ruiz, dans un communiqué.

Selon eux, le sondage distille "le poison de la haine dans l'espace public", renforçant "les amalgames".

Contacté par téléphone, François Kraus, directeur du pôle politique/actualités de l'Ifop, a indiqué qu'il répondrait à l'AFP par écrit, ce qu'il n'avait pas fait dans l'après-midi.

Le CFCM avait déjà dans un communiqué vendredi déploré "une nouvelle mise à l’index des citoyens français de confession musulmane et de leurs pratiques religieuses", avec des analyses et données "contestables".

L'enquête Ifop, basée sur un échantillon de 1.005 personnes de religion musulmane, a été commandée par le média confidentiel "Ecran de veille", qui se présente comme "le mensuel pour résister aux fanatismes".

L'attention médiatique et politique s'est beaucoup focalisée sur le sous-échantillon des 15-24 ans, constitué de 291 personnes, et révélant une forte pratique (87% se considèrent religieux, 67% disent prier "au moins une fois par jour", 83% font le ramadan)

François Kraus écrit dans sa conclusion sur le site de l'Ifop que "cette enquête dessine très nettement le portrait d'une population musulmane traversée par un processus de réislamisation, structurée autour de normes religieuses rigoristes et tentée de plus en plus par un projet politique islamiste".

Le sondage a provoqué de vives réactions, l'extrême droite y voyant un signe d'"islamisation", tandis que des représentants de la communauté musulmane ont regretté "une stigmatisation".

"A mal poser les questions, on finit toujours par fabriquer les peurs qu’on prétend mesurer", affirmait dans son billet hebdomadaire le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz.

Le politiste Haouès Seniguer qualifie pour sa part de raccourci "grossier et réducteur" l'idée, sous-jacente selon lui au sondage, qu'une observance stricte de l'islam soit la porte d'entrée mécanique vers l'islamisme.


Macron invité de RTL mardi matin

 Emmanuel Macron, en déplacement en Afrique en ce début de semaine, sera l'invité de RTL mardi matin à 07h35, a annoncé la radio lundi dans un communiqué. (AFP)
Emmanuel Macron, en déplacement en Afrique en ce début de semaine, sera l'invité de RTL mardi matin à 07h35, a annoncé la radio lundi dans un communiqué. (AFP)
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  • Après sa participation au G20 ce week-end à Johannesburg et une visite au Gabon, le chef de l'Etat Français a décollé lundi pour l'Angola, où il doit participer au sommet Union européenne-Union africaine
  • Emmanuel Macron se rendra notamment jeudi à Varces (Isère), sur un site de l'armée de terre, où il pourrait annoncer l'instauration d'un service militaire volontaire

PARIS: Emmanuel Macron, en déplacement en Afrique en ce début de semaine, sera l'invité de RTL mardi matin à 07h35, a annoncé la radio lundi dans un communiqué.

Le président de la République sera notamment interrogé sur la situation internationale, alors qu'une nouvelle réunion de la "coalition des volontaires" au soutien de l'Ukraine est prévue mardi en visioconférence.

Après sa participation au G20 ce week-end à Johannesburg et une visite au Gabon, le chef de l'Etat a décollé lundi pour l'Angola, où il doit participer au sommet Union européenne-Union africaine.

M. Macron sera aussi interrogé sur "les menaces qui pèsent sur la France", selon le communiqué de RTL.

Emmanuel Macron se rendra notamment jeudi à Varces (Isère), sur un site de l'armée de terre, où il pourrait annoncer l'instauration d'un service militaire volontaire.