Un artiste saoudien dessine des portraits sur des gobelets en papier

Salem al-Salem confie que tout a commencé lorsqu’il travaillait dans un café à Alkhobar. (Photo fournie)
Salem al-Salem confie que tout a commencé lorsqu’il travaillait dans un café à Alkhobar. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 26 juillet 2022

Un artiste saoudien dessine des portraits sur des gobelets en papier

Salem al-Salem confie que tout a commencé lorsqu’il travaillait dans un café à Alkhobar. (Photo fournie)
  • Salem al-Salem crée des cadeaux personnalisés pour les clients de cafés qui ne se doutent de rien
  • «Je cherche des personnes avec des expressions faciales différentes et je choisis ceux qui s’attendent le moins à être dessinés», explique l’artiste

LA MECQUE: Un artiste saoudien se livre à sa passion pour le portrait dans la rue en réalisant des croquis sur les tasses jetables de clients de cafés alors qu’ils savourent leur boisson quotidienne, pour ensuite les offrir en cadeau.

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Salem al-Salem confie que tout a commencé lorsqu’il travaillait dans un café à Alkhobar. Pendant les moments de calme, il pratiquait son art en griffonnant sur des gobelets en papier et en offrant ses créations à ses clients. «C’était un excellent moyen d’illuminer la journée de quelqu’un et de le gagner comme client au café», dit-il à Arab News. «C’était une expérience différente pour les gens et ils l’ont aimée. Le nombre de clients a donc augmenté.»

Mais au début, tout le monde n’appréciait pas son art, mentionne-t-il.

EN BREF

  • Salem al-Salem est optimiste quant à l’avenir de l’art dans le Royaume, car les personnes comme lui ont désormais plus de possibilités de se consacrer à leur passion
  • L’artiste affirme qu’il aime voir les réactions des personnes lorsqu’il leur remet ses croquis
  • Il faut environ dix à quinze minutes à l’artiste pour dessiner un visage

«Même si c’était un excellent moyen d’attirer les clients dans le café, le propriétaire croyait que dessiner les personnes de cette façon était interdit pour des raisons religieuses. Mais peu à peu, la société a accepté cela et je suis désormais libre de peindre et de présenter mon travail». L’artiste affirme qu’il aime voir les réactions des personnes lorsqu’il leur remet ses croquis. «Parfois, ils me prennent même dans leurs bras.»

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Cependant, toutes les personnes qu’il dessine ne se doutent de rien et ne comprennent pas l’idée tout de suite. «Une personne était en train de partir alors que je finissais son portrait, alors je l’ai suivie pour lui donner le dessin. Je lui ai tendu le gobelet mais il l’a juste pris et l’a jeté», raconte-t-il. «J’ai donc ramassé le gobelet, je me suis présenté et je le lui ai rendu. Quand il a vu le dessin, il s’est excusé et a eu honte de sa réaction. Le portrait lui a vraiment plu.»

L’artiste explique qu’il choisit les personnes à dessiner d’une manière particulière. «Étant donné que j’aime le café et l’art, je visite différents cafés. Je cherche des personnes avec des expressions faciales différentes et je choisis la personne qui s’attend le moins à être dessinée.»

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L’artiste a commencé à apprendre le dessin et la peinture à l’école et, alors que nombre de ses camarades de classe considéraient l’art comme moins important que les autres matières. «Je trouve l’inspiration dans toutes sortes d’art», déclare-t-il. «Il peut s’agir d’une belle musique qui me transporte et qui donne naissance à une peinture, ou bien d’une magnifique scène que j’observe. Le dessin me rend très heureux.»

Au fur et à mesure qu’il acquiert de l’expérience, sa vitesse augmente. «Il me fallait auparavant trente-cinq à quarante minutes pour dessiner un visage, mais maintenant, je n’ai plus besoin que de dix à quinze minutes», précise-t-il.

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Salem al-Salem est optimiste quant à l’avenir de l’art dans le Royaume, car les personnes comme lui ont désormais plus de possibilités de se consacrer à leur passion. «Le mouvement artistique est à son apogée dans le Royaume. Le quartier de Jax, à Diriyah, accueille des programmes artistiques, des expositions et des ateliers, ce qui contribue à faire progresser le mouvement artistique et à élever le niveau d’appréciation artistique des gens.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.