Taïf: la destination des touristes pour se ressourcer dans la nature

Le site touristique populaire compte un certain nombre d'hôtels et de stations balnéaires conçus pour se fondre dans le paysage naturel. (SPA)
Le site touristique populaire compte un certain nombre d'hôtels et de stations balnéaires conçus pour se fondre dans le paysage naturel. (SPA)
Le site touristique populaire compte un certain nombre d'hôtels et de stations balnéaires conçus pour se fondre dans le paysage naturel. (SPA)
Le site touristique populaire compte un certain nombre d'hôtels et de stations balnéaires conçus pour se fondre dans le paysage naturel. (SPA)
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Publié le Dimanche 14 août 2022

Taïf: la destination des touristes pour se ressourcer dans la nature

  • Les roses de Taïf ont une importance historique, économique et religieuse
  • Le site touristique populaire offre à ses visiteurs de nombreuses activités

TAÏF: Les visiteurs venus du Royaume et du Golfe affluent à Taïf cet été pour échapper à la chaleur et se ressourcer dans les montagnes de la région.

Le site touristique populaire compte un certain nombre d'hôtels et de centres balnéaires dont plusieurs englobent également des fermes en activité ou possèdent de beaux jardins où poussent les célèbres roses de Taïf et des plantes sauvages comme le basilic, l’armoise et la marjolaine.

A Taïf (fournie)
A Taïf (fournie)

Les touristes et les visiteurs peuvent aussi séjourner dans des auberges rurales douillettes, construites en vieilles pierres ornées de sculptures d'animaux. Là, ils auront une vue imprenable sur les montagnes et les vallées de Taïf qui abritent une variété d'oiseaux rares.

La ville ainsi que d'autres régions voisines comme Al-Hada et Ash-Shafa sont, elles aussi, réputées pour leurs fruits.

A Taïf (fournie)
A Taïf (fournie)

La région compte plus de 2 000 fermes florales qui produisent plus de 200 millions de roses chaque saison. Les roses de Taïf ont une importance historique, économique et religieuse. L'huile est utilisée pour parfumer les murs de la Kaaba, également lavée deux fois par an avec son eau parfumée.

Les touristes qui se rendent à Taïf peuvent donc se détendre dans la nature, mais aussi visiter des musées, des marchés locaux, des usines de roses à Ash-Shafa et Al-Hada, le téléphérique, une ferme de fraises, le zoo et des châteaux historiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une roquette fait 19 blessés dans le centre d'Israël

Ci-dessus, des policiers israéliens travaillent sur le site où des projectiles tirés depuis le Liban ont touché une maison à Tira, dans le centre d'Israël, le 2 novembre 2024. (AP)
Ci-dessus, des policiers israéliens travaillent sur le site où des projectiles tirés depuis le Liban ont touché une maison à Tira, dans le centre d'Israël, le 2 novembre 2024. (AP)
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  • Le Hezbollah a également déclaré samedi qu'il avait lancé des roquettes sur une base des services de renseignement israéliens près de Tel Aviv

JERUSALEM: Au moins 19 personnes ont été blessées dans la nuit de vendredi à samedi à Tira, dans le centre d'Israël, par la chute d'une roquette sur un immeuble, ont annoncé les autorités.

"Voici le résultat d'une frappe directe d'une roquette du Hezbollah dans la ville arabe israélienne de Tira, blessant 19 civils", a écrit le ministère israélien des Affaires étrangères sur son compte X, montrant des images d'une explosion et d'un immeuble partiellement éventré dans la nuit.

Selon la police israélienne, sur les 19 blessés hospitalisés, quatre ont subi des blessures modérées et les quinze autres des blessures légères.

L'armée a indiqué, sur Telegram, avoir identifié trois projectiles tirés depuis le Liban vers le centre d'Israël et en avoir intercepté plusieurs.

Tira, une ville à majorité arabe, est située à environ 25 km au nord-est de Tel-Aviv, près de la frontière avec la Cisjordanie occupée.

La guerre qui fait rage depuis le 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza s'est propagée au Liban, où Israël mène depuis le 23 septembre des frappes aériennes massives contre le mouvement chiite Hezbollah, allié du Hamas palestinien.

Israël affirme vouloir neutraliser le Hezbollah dans le sud du Liban pour permettre le retour de quelque 60.000 habitants du nord de son territoire déplacés par les tirs de roquettes incessants depuis le début de la guerre à Gaza.

Jeudi, des tirs de roquette depuis le Liban avaient fait sept morts à Metoula, dans le nord d'Israël, dont quatre travailleurs agricoles thaïlandais.


Des Libanais du Sud découvrent sur Internet leurs maisons dynamitées par Israël

Des personnes inspectent les destructions sur le site d'une frappe aérienne israélienne qui a visé le village oriental de Bazzaliyeh dans le district de Hermel de la vallée de la Bekaa au Liban, près de la frontière avec la Syrie, le 1er novembre 2024. (AFP)
Des personnes inspectent les destructions sur le site d'une frappe aérienne israélienne qui a visé le village oriental de Bazzaliyeh dans le district de Hermel de la vallée de la Bekaa au Liban, près de la frontière avec la Syrie, le 1er novembre 2024. (AFP)
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  • Fief du Hezbollah, théâtre depuis un an de tirs transfrontaliers, le sud du Liban est le théâtre d'une guerre ouverte depuis fin septembre entre l'armée israélienne et le mouvement proiranien
  • Fin octobre, l'agence de presse libanaise Ani nommait sept villages frontaliers où les forces israéliennes ont dynamité jour après jour des maisons

BEYROUTH: En regardant en ligne des images des opérations militaires dans le sud du Liban, Ali Mourad découvre que l'immeuble construit par son père et ses oncles dans leur village frontalier a été dynamité par les soldats israéliens.

"Un ami m'a envoyé la vidéo, en me disant de faire attention pour que mon père ne la voie pas", raconte à l'AFP ce juriste originaire d'Aïtaroun.

Le père de M. Mourad y avait sa clinique. C'est ici qu'il vivait depuis les années 2000, avec son épouse, sa fille et sa petite-fille.

En recevant la nouvelle, le pédiatre et communiste de 83 ans "est resté très solide", ajoute son fils.

Sur les images, filmées des airs, des explosions simultanées secouent plusieurs bâtisses au milieu d'un paysage bucolique à flanc de colline. Une déflagration se produit dans le petit immeuble des Mourad --à "moins d'un kilomètre" de la frontière-- qui s'effondre dans un nuage de fumée grise.

Fief du Hezbollah, théâtre depuis un an de tirs transfrontaliers, le sud du Liban est le théâtre d'une guerre ouverte depuis fin septembre entre l'armée israélienne et le mouvement proiranien.

Comme des centaines de milliers d'habitants du sud, la famille de M. Mourad est partie.

Lui-même n'a connu son village qu'à l'âge de 20 ans, après la fin de 22 années d'occupation du sud du Liban, en 2000.

- "Orphelins de leur terre" -

A 43 ans, ce père de deux enfants veut "leur donner un lien avec la terre". "J'appréhende peut-être de les voir vivre orphelins loin de leur terre, comme je l'ai vécu", reconnaît le maître de conférence à l'Université arabe de Beyrouth.

Son retour est "un droit, une obligation, pour la mémoire de mes ancêtres, le futur des enfants".

Fin octobre, l'agence de presse libanaise Ani nommait sept villages frontaliers où les forces israéliennes ont dynamité jour après jour des maisons --notamment celui d'Adaïsseh, le 26 octobre.

Ce même jour, l'armée israélienne assurait avoir utilisé "400 tonnes d'explosifs" pour détruire "un tunnel" abritant des "missiles anti-char" et des "roquettes RPG" du Hezbollah.

Et les réseaux sociaux libanais se sont insurgés lorsque la chaîne israélienne N12 a diffusé des images de son journaliste, accompagnant les militaires israéliens, appuyant sur le détonateur pour déclencher une explosion dans le sud du Liban.

C'est à Adaïsseh que la famille Baalbaki se retrouvait dans l'élégante maison en pierre blanche et tuiles d'argile, conçue par le défunt peintre Abdel-Hamid Baalbaki.

Avec la guerre, pour surveiller la demeure, son fils Lubnan Baalbaki a commencé à acheter des images satellitaires. Fin octobre, des vidéos d'opérations de dynamitage émergent. La maison Baalbaki est détruite, confirme l'artiste de 43 ans, chef d'orchestre du Philharmonique du Liban.

Dans le jardin, se trouve le mausolée de ses parents. "On essaye d'obtenir des photos pour savoir s'il a été endommagé", lâche-t-il.

Pour lui, c'est comme si ses parents étaient "morts une seconde fois".

La maison abritait une librairie renfermant près de 2.000 ouvrages, une vingtaine d'oeuvres d'arts, dont des toiles du patriarche.

"Il y avait son bureau, ses palettes, ses pinceaux, comme il les avait laissés", raconte Lubnan. "Même le tableau sur lequel il travaillait, sur un châssis."

Cette maison "c'était plus que des murs et des colonnes", explique-t-il. "C'est un projet qui nous a accompagné depuis l'enfance, nous a influencé et poussé vers l'art".

- "Crime de guerre" -

"Avec ses frappes aériennes, bulldozers, ses explosions contrôlées manuellement, l'armée israélienne a démoli illégalement des bâtiments civils et rasé des quartiers entiers, dont des maisons, des écoles, des mosquées, des églises", estime dans une récente étude la Commission nationale pour les droits humains libanaise, fustigeant une "campagne de destruction" qui représente "un crime de guerre".

Via des images satellitaires et des vidéos entre octobre 2023 et 2024, l'institution publique identifie plusieurs sites "détruits de manière injustifiée et systématique dans au moins huit villages."

Sur son site Internet, l'ONG libanaise Legal Agenda étudie l'exemple de Mhaibib. Les opérations de dynamitage ont détruit "la majorité du village (...), y compris 92 bâtiments --maisons et infrastructures civiles."

"Le droit de la guerre interdit d'attaquer des biens civils", renchérit Hussein Chaabane, journaliste d'investigation auprès de l'ONG juridique, évoquant aussi, en cas d'attaque, un "principe de proportionnalité" qui n'est pas respecté ici.

"Vous ne pouvez pas faire exploser tout un village parce que vous avez une cible militaire", martèle-t-il.


Algérie: démonstration de force pour le 70e anniversaire de la guerre d'indépendance

Cette photo prise le 25 août 2022 montre le drapeau français et le drapeau algérien avant l'arrivée du président français à Alger pour une visite officielle. (AFP)
Cette photo prise le 25 août 2022 montre le drapeau français et le drapeau algérien avant l'arrivée du président français à Alger pour une visite officielle. (AFP)
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  • L'Algérie a célébré vendredi par une démonstration de force le 70e anniversaire du déclenchement de la guerre d'indépendance contre la France
  • Un défilé militaire de deux heures et demie a commémoré la nuit du 1er novembre 1954

ALGER: L'Algérie a célébré vendredi par une démonstration de force le 70e anniversaire du déclenchement de la guerre d'indépendance contre la France, avec laquelle les relations sont de nouveau très tendues.

Un défilé militaire de deux heures et demie a commémoré la nuit du 1er novembre 1954, au cours de laquelle une trentaine d'attentats du Front de libération nationale (FLN) visant des symboles de la présence coloniale firent dix morts.

La date est entrée dans l'histoire de France comme la "Toussaint Rouge" et dans celle de l'Algérie comme "la Glorieuse Révolution" ayant conduit à l'indépendance du pays en 1962. Cette guerre sanglante a fait un million et demi de "martyrs" algériens, selon Alger, 500.000 morts dont 400.000 Algériens selon les historiens français.

Avant le coup d'envoi du défilé auquel assistaient les présidents de Tunisie, Kais Saied, de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et du conseil présidentiel libyen, Mohamed el-Menfi, M. Tebboune a souligné l'importance d'un "anniversaire mémorable incarnant la gloire, la dignité et la fierté".

C'est "l'occasion de rappeler que l'Algérie, qui a triomphé du colonialisme hier, continue de réaliser des victoires en toute confiance", a-t-il dit.

"Nous avons veillé à ce que ce défilé militaire soit à la hauteur des dimensions et de la symbolique de ce 70e anniversaire et au niveau des sacrifices" des artisans de l'insurrection de 1954, a-t-il ajouté.

M. Tebboune n'a en revanche pas fait d'allusion à la nouvelle phase de gel avec la France, l'ancienne puissance coloniale, provoquée par l'annonce fin juillet par Paris de son "soutien renforcé" à un plan d'autonomie sous "souveraineté marocaine" pour le territoire disputé du Sahara occidental où Alger appuie les indépendantistes du Front Polisario dont le chef Brahim Ghali était aussi en tribune à Alger.

Aucun commentaire officiel non plus sur l'annonce par le président Emmanuel Macron de la reconnaissance de l'assassinat en 1957 d'un des héros de l'insurrection du 1er novembre, Larbi Ben M'hidi, "par des militaires français".

Après avoir déposé une gerbe au monument aux Martyrs à Alger, le président Tebboune, debout dans un véhicule à toit ouvrant a passé en revue, accompagné du chef d'état-major le général Said Chengriha, les formations militaires.

Le spectacle a débuté par des parades aériennes exécutées au-dessus de la baie d'Alger, par des avions de transport tactique, de reconnaissance et des avions de chasse et bombardiers. L'armée algérienne a fait défiler également des missiles et des dizaines de chars ainsi que des colonnes de soldats et des forces de sécurité sur la vaste avenue jouxtant la Grande mosquée d'Alger, sous les applaudissements de milliers de personnes.

En 2023, le budget de défense de l'Algérie, l'une des principales puissances militaires d'Afrique, avait plus que doublé par rapport à l'année précédente à 22 milliards de dollars, niveau auquel il a été maintenu cette année.

Pour 2025, la loi de finances prévoit un budget de nouveau en hausse à environ 25 milliards de dollars. La Russie est le principal fournisseur d'équipements militaires de l'Algérie.