Plan de sobriété: du chauffage au télétravail, les principales mesures

La Première ministre française Elisabeth Borne après avoir prononcé un discours à l’issue d’une réunion pour présenter le plan d’économie d’énergie du gouvernement à la Porte de Versailles à Paris, le 6 octobre 2022. (Photo, AFP)
La Première ministre française Elisabeth Borne après avoir prononcé un discours à l’issue d’une réunion pour présenter le plan d’économie d’énergie du gouvernement à la Porte de Versailles à Paris, le 6 octobre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 06 octobre 2022

Plan de sobriété: du chauffage au télétravail, les principales mesures

  • La grande distribution s'engage à diminuer la lumière de 30% en présence du public, et de 50% avant l'arrivée du public
  • Les ballons d'eau chaude devraient être réglés à 55 degrés

PARIS: Limiter le chauffage à 19 degrés dans les appartements ou les bureaux est la mesure phare du plan de sobriété énergétique annoncé jeudi en France pour éviter les pénuries de gaz ou d'électricité et réduire l'empreinte carbone du pays.

Le plan se décline en dizaines d'initiatives, basées sur le volontariat plutôt que sur la coercition, et réparties dans tous les secteurs de la société. Voici les principales.

Chauffage

- Dans les bureaux, la température maximale devra être de 19°C, abaissée à 16°C dans les lieux de stockage ou la nuit, et à 8°C lorsque le bâtiment est fermé plus de 48 heures (sauf dans les crèches ou établissements de santé). Dans les gymnases, elle sera abaissée de deux degrés, à 14 degrés.

- Dans les logements, les habitants sont incités à acheter des thermostats programmables, avec une aide allant jusqu'à 65 euros, à réduire le temps des douches, et à décaler l'utilisation des appareils électriques en dehors des périodes de pointe (8H00-13H00 et 18H00-20H00). Une campagne de communication "chaque geste compte" déclinant cinq gestes-clés est lancée dans les médias jusqu'en février 2023.

- Les ballons d'eau chaude devraient être réglés à 55 degrés. Les dates de chauffe collective des immeubles pourront être raccourcies de 15 jours, selon la météo.

Transports

- Encouragement du covoiturage, notamment par un "bonus", au montant non annoncé, pour tout nouveau covoitureur inscrit sur une plateforme à partir du 1er janvier 2023.

- La prise en charge des frais liés aux services de location de vélos électriques par les employeurs est élargie à des loueurs privés en janvier 2023.

- Les agents de l'administration devront, dans leurs voitures de service, limiter leur vitesse à 110 km/h sur autoroute et à 100 km/h sur voie rapide.

- Développement des formations à l'écoconduite.

Administrations, commerces, entreprises

- Dans la fonction publique, l'indemnité forfaitaire de télétravail va être augmentée de 15% à 2,88 euros par jour. Objectif: réduire les déplacements et donc la consommation de carburant.

- Des services publics sont incités à regrouper les mètres carrés chauffés, quitte à les utiliser sur de plus grandes plages horaires.

- La grande distribution s'engage à diminuer la lumière de 30% en présence du public, et de 50% avant l'arrivée du public. Elle veut suspendre le renouvellement d'air pendant la nuit. Publicités et enseignes lumineuses seront éteintes à la fermeture des centres commerciaux.

- Dans l'industrie, une massification des diagnostics énergétiques est prévue ainsi qu'une généralisation des éclairages Led. Les recharges de batteries (véhicules, chariots) doivent être décalées pour éviter les horaires les plus tendus (8H00-13H00 et 18H00-20H00).

- Les hébergeurs de données vont limiter leurs recours à la climatisation.

Loisirs, culture, sport

- La température de l'eau des 4.000 piscines publiques sera réduite d'un degré, en tenant compte des publics concernés, ainsi que celle des centres de thalasso. Celle des saunas, hammams et jacuzzis sera réduite, ainsi que leurs heures d'ouverture.

- Le temps d'éclairage avant ou après les matchs sera réduit de 50% pour les compétitions en journée et de 30% en soirée. La température des gymnases sera mise en mode hors gel en cas de tension sur le réseau. Le chauffage des pelouses de football professionnel sera baissé d'au moins 2 degrés.

- Travaux sur le chauffage au musée du Louvre, à Fontainebleau ou dans des écoles d'architecture pour réduire de 10% leurs dépenses énergétiques dès 2023.

- Réduction de deux heures des périodes de chauffe de bâtiments comme la Grande Halle de la Villette, et de une heure trente sur l'utilisation de grands écrans extérieures comme sur l'Opéra Bastille. Le Louvre éteindra la pyramide à 23 heures et le château de Versailles ses façades à 22 heures.

- Dans les cinémas, les exploitants diminueront l'éclairage, l'utilisation des enseignes et le chauffage.

- Le courant électrique des attractions des parcs à thèmes devra être éteint lors de la fermeture au public (96% des parcs ferment d'octobre à avril).

- Dans les stations de ski, la vitesse des télésièges sera adaptée à la fréquentation et les remontées redondantes mises à l'arrêt.

Rénovation énergétique

- Pour les logements, les aides MaPrimeRenov atteindront 2,6 milliards d'euros en 2023, contre 2 milliards cette année. En fonction des revenus, pour aider à l'achat d'une chaudière n'utilisant pas d'énergie fossile dans un logement principal, l'aide pourra aller jusqu'à 9.000 euros pour une pompe à chaleur et jusqu'à 15.500 euros pour une chaudière biomasse performante. S'ajoutent une enveloppe de 150 millions d'euros pour rénover des bâtiments publics à partir d'octobre 2022, et une autre de 200 millions d'euros pour rénover des logements sociaux.

- Pour les administrations et bureaux, une concertation va être lancée pour étendre l'obligation d'installer un système d'automatisation et contrôle des bâtiments (BACS) permettant un pilotage intelligent et une réduction du gaspillage.

- Une aide dans le cadre des certificats d'économie d'énergie (CEE) est prévue pour lancer l'isolation des canalisations d'eau et de chauffage afin d'éviter les déperditions de chaleur. Le désembouage des dépôts qui s'accumulent dans les circuits de chauffage est aussi encouragé.


Narcobanditisme: la porte-parole du gouvernement sera à la marche blanche samedi à Marseille

La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a annoncé vendredi qu'elle irait à la marche blanche prévue samedi à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, le frère du militant Amine Kessaci engagé contre le narcobanditisme, soulignant que sa présence devait illustrer le "soutien de l'Etat". (AFP)
La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a annoncé vendredi qu'elle irait à la marche blanche prévue samedi à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, le frère du militant Amine Kessaci engagé contre le narcobanditisme, soulignant que sa présence devait illustrer le "soutien de l'Etat". (AFP)
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  • "Au-delà des actes forts et des engagements du ministre de l'Intérieur et du garde des Sceaux, l'État et singulièrement le gouvernement devaient marquer, symboliquement et humblement, leur soutien et leur solidarité lors de ce rassemblement
  • "Les réflexes partisans n'ont pas leur place dans une telle marche et dans un tel combat", a estimé Mme Bregeon, espérant que les participants seraient "le plus nombreux possible" samedi

PARIS: La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a annoncé vendredi qu'elle irait à la marche blanche prévue samedi à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, le frère du militant Amine Kessaci engagé contre le narcobanditisme, soulignant que sa présence devait illustrer le "soutien de l'Etat".

Le jeune homme de 20 ans a été assassiné le 13 novembre par deux hommes à moto, et la justice étudie la piste d'"un crime d'intimidation" lié au militantisme de son frère.

"Le gouvernement sera présent et je me rendrai samedi à Marseille en compagnie de mon collègue Vincent Jeanbrun, qui est ministre de la Ville et du Logement", a déclaré Maud Bregeon sur TF1 vendredi, ajoutant que ce drame avait "profondément choqué tous nos concitoyens".

La porte-parole a assuré que son déplacement serait fait "humblement, avec la modestie et la pudeur que cet événement nécessite, sans communication sur place".

Il s'agit, selon elle, de "marquer l'engagement total du gouvernement et le soutien de l'État, du président de la République et du Premier ministre, à cette famille et aux proches de Mehdi Kessaci".

"Au-delà des actes forts et des engagements du ministre de l'Intérieur et du garde des Sceaux, l'État et singulièrement le gouvernement devaient marquer, symboliquement et humblement, leur soutien et leur solidarité lors de ce rassemblement où habitants, élus locaux et nationaux feront bloc contre le narcotrafic", a précisé l'entourage de Maud Bregeon à l'AFP.

La porte-parole retrouvera à Marseille de nombreuses autres personnalités politiques, dont beaucoup issues de gauche, comme Olivier Faure (PS) ou Marine Tondelier (les Ecologistes).

"Les réflexes partisans n'ont pas leur place dans une telle marche et dans un tel combat", a estimé Mme Bregeon, espérant que les participants seraient "le plus nombreux possible" samedi.

Si les courants politiques s'accordent sur le constat, ils s'opposent sur les voies à suivre pour contrer le narcotrafic.

Le député LFI du Nord Ugo Bernalicis a ainsi affirmé sur franceinfo que "ce qu'on demande au gouvernement, c'est pas tant la participation à cette marche, c'est de faire en sorte que les moyens soient à la hauteur des enjeux". Et "le compte n'y est pas", a-t-il dit.

Il a notamment appelé à s'attaquer au "cœur du problème" en légalisant le cannabis, dont la vente est "le moteur financier" des trafiquants, selon lui.

Le député insoumis des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard, qui sera présent samedi, a exhorté à un "changement de doctrine complet", demandant par exemple plus de moyens pour la police judiciaire.

"Plutôt que d'envoyer des policiers chasser le petit consommateur, je pense au contraire qu'il faut concentrer les moyens dans le démantèlement des réseaux de la criminalité organisée", a-t-il dit.

Quant à la suggestion du maire de Nice Christian Estrosi d'engager l'armée contre le narcotrafic, Maud Bregeon a rappelé que ce n'était "pas les prérogatives de l'armée" et "qu'on a pour ça la police nationale, la gendarmerie nationale, la justice de la République française".


Une centaine de personnes en soutien à un directeur d'école menacé de mort

Un rassemblement de soutien d'environ 150 personnes se tenait vendredi matin devant une école maternelle située à Rennes, dans l'ouest de la France, dont le directeur a été menacé de mort par une famille refusant que leur fillette soit encadrée par un homme. (AFP)
Un rassemblement de soutien d'environ 150 personnes se tenait vendredi matin devant une école maternelle située à Rennes, dans l'ouest de la France, dont le directeur a été menacé de mort par une famille refusant que leur fillette soit encadrée par un homme. (AFP)
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  • Cet enseignant a porté plainte le 14 octobre "pour des faits de menace de mort datant du 10 octobre", a affirmé jeudi le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet. Le rectorat a également porté plainte
  • "On reproche simplement au collègue d'être un homme et d'encadrer des jeunes enfants", a déploré Mickaël Bézard, du syndicat Force Ouvrière (FO) des écoles, présent devant l'établissement

RENNES: Un rassemblement de soutien d'environ 150 personnes se tenait vendredi matin devant une école maternelle située à Rennes, dans l'ouest de la France, dont le directeur a été menacé de mort par une famille refusant que leur fillette soit encadrée par un homme.

Cet enseignant a porté plainte le 14 octobre "pour des faits de menace de mort datant du 10 octobre", a affirmé jeudi le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet. Le rectorat a également porté plainte.

Selon des sources syndicales, la famille n'aurait pas toléré que l'instituteur accompagne la fillette aux toilettes.

"On reproche simplement au collègue d'être un homme et d'encadrer des jeunes enfants", a déploré Mickaël Bézard, du syndicat Force Ouvrière (FO) des écoles, présent devant l'établissement.

"Il n'y a pas d'aspect religieux derrière tout ça" a insisté Fabrice Lerestif, un autre représentant de ce syndicat à l'échelle départementale, reprenant les termes du ministre français de l'Éducation, Édouard Geffray, en marge d’un déplacement la veille près de Lyon (centre-est).

Environ 150 personnes, dont des enseignants d'écoles voisines et une trentaine de parents d'élèves, étaient présents devant l'école, fermée pour la journée. "Soutien à notre collègue", "Parents unis! Respect et soutien total à nos enseignants", clamaient deux pancartes accrochées aux grilles.

Parmi les parents d'élèves, Pierre Yacger est venu avec ses enfants soutenir l'équipe éducative "en qui on a pleinement confiance". Concernant le directeur, "on n'a jamais eu de retour négatif", a-t-il affirmé.

Choqué, l'enseignant est depuis en arrêt de travail. Il est "meurtri par la situation" qui a "eu un impact fort sur l'ensemble de l'école", alors qu'il s'agit d'un établissement "où tout se passe bien", a précisé Mickaël Bézard.

Le corps enseignant demande que la fillette, toujours scolarisée dans cette école, soit changée d'établissement, "pour retrouver aussi un climat serein", a-t-il poursuivi.

"Cette enfant, peut-être, va être scolarisée ailleurs", a estimé Gaëlle Rougier, adjointe à l'éducation à la municipalité de Rennes. "Il va bien falloir poursuivre une médiation avec la famille", a-t-elle ajouté.


Le ministre Nicolas Forissier à Riad, pour renforcer le partenariat économique avec l’Arabie

Dans un contexte de profondes transformations au Moyen-Orient, la France entend consolider sa position économique en Arabie saoudite et accompagner la dynamique de modernisation engagée par le Royaume. Dans cette perspective, le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur, Nicolas Forissier, effectue une visite de trois jours à Riyad, du 21 au 23 novembre. (AFP)
Dans un contexte de profondes transformations au Moyen-Orient, la France entend consolider sa position économique en Arabie saoudite et accompagner la dynamique de modernisation engagée par le Royaume. Dans cette perspective, le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur, Nicolas Forissier, effectue une visite de trois jours à Riyad, du 21 au 23 novembre. (AFP)
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  • Ce déplacement, le premier dans la région depuis sa prise de fonctions, se veut, selon une source diplomatique, à la fois politique, économique et stratégique
  • Il vise à accélérer la relation bilatérale, à soutenir la présence française dans les grands projets saoudiens et à positionner la France comme partenaire clé des grands événements mondiaux que le Royaume accueillera dans les prochaines années

PARIS: Dans un contexte de profondes transformations au Moyen-Orient, la France entend consolider sa position économique en Arabie saoudite et accompagner la dynamique de modernisation engagée par le Royaume.
Dans cette perspective, le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur, Nicolas Forissier, effectue une visite de trois jours à Riyad, du 21 au 23 novembre.

Ce déplacement, le premier dans la région depuis sa prise de fonctions, se veut, selon une source diplomatique, à la fois politique, économique et stratégique.
Il vise à accélérer la relation bilatérale, à soutenir la présence française dans les grands projets saoudiens et à positionner la France comme partenaire clé des grands événements mondiaux que le Royaume accueillera dans les prochaines années.

Le voyage intervient également dans le prolongement de la dynamique ouverte par la visite d’État d’Emmanuel Macron en Arabie saoudite en 2024.
À cette occasion, près de 10 milliards d’euros de contrats et d’engagements commerciaux avaient été annoncés, accompagnés d’un traité bilatéral instaurant un Conseil de partenariat destiné à structurer la coopération franco-saoudienne sur le long terme.

Le déplacement de Forissier s’inscrit donc dans une phase de déploiement opérationnel de ces engagements, au moment où Riyad multiplie les initiatives pour diversifier son économie bien au-delà des hydrocarbures.

L'Arabie saoudite, une transformation sans précédent

D’après la source diplomatique, le ministre arrive à un moment charnière : portée par la Vision 2030, l’Arabie saoudite engage une transformation sans précédent de ses secteurs économiques — énergie, transports, infrastructures, tourisme, technologies, divertissement ou encore ville intelligente.

Dans chacun de ces domaines, les entreprises françaises sont déjà présentes et reconnues, affirme la source, qui cite parmi les réalisations majeures le fait qu’Alstom a construit six lignes du métro de Riyad et se positionne pour la construction de la septième.
La RATP doit, pour sa part, participer à l’exploitation du réseau, tandis que Bouygues Construction est engagée dans la réalisation du gigantesque parc de loisirs Qiddiya, et que le groupe Accor, ainsi que d’autres acteurs du tourisme, contribue au développement d’AlUla.

La France dispose ainsi d’un capital de confiance solide auprès des autorités saoudiennes, et pour Paris, l’enjeu est désormais de passer à l’échelle supérieure, alors que le pays s’apprête à accueillir l’Exposition universelle 2030, puis la Coupe du monde de football 2034.
Pour ces deux événements, la France entend faire valoir des atouts uniques : la réussite internationale de l’organisation des JO 2024, l’expertise éprouvée de ses entreprises à l’export et son soutien constant à la candidature saoudienne à l’Expo 2030.

En 2024, les échanges bilatéraux de biens (hors matériel militaire) ont atteint 7,6 milliards d’euros, confirmant la vigueur de la coopération commerciale.
Par ailleurs, la France se classe troisième investisseur étranger en Arabie saoudite, tandis que le stock d’investissements directs français atteignait, selon le ministère saoudien de l’Investissement, 17,4 milliards de dollars en 2023.
Autant d’indicateurs attestant du dynamisme de la relation et de son potentiel de croissance.

Séance de travail avec CMA-CGM, Lagardère, Air Liquide, Veolia et d’autres 

Le déplacement de Nicolas Forissier s’articule autour de trois axes : des rencontres institutionnelles, l’animation d’un forum économique et la valorisation des succès français sur le terrain.
Selon le ministère français des Affaires étrangères, la première journée sera marquée par des rencontres avec les acteurs clés des grands projets saoudiens, dont le ministre des Transports, élargies à plusieurs entreprises françaises du secteur.

Il participera ensuite à une séance de travail élargie regroupant CMA-CGM, Lagardère, Air Liquide, Veolia et d’autres groupes majeurs, puis effectuera une visite au parc d’attractions Qiddiya, considéré comme un projet emblématique de la Vision 2030, en présence de Bouygues Construction.

Suivra également une visite du métro de Riyad, développé par Alstom, puis un entretien en format restreint avec Mohamed Ben Laden, président du comité d’affaires France–Arabie saoudite.
Ces séquences, indique la source diplomatique, permettront au ministre de souligner le rôle déterminant joué par les entreprises françaises et leur capacité à accompagner les ambitions du Royaume.

Le lendemain, Forissier coprésidera, avec son homologue, le ministre saoudien du Commerce Majid Al-Qassabi, un forum d’affaires d’envergure, le premier en Arabie saoudite spécifiquement consacré aux grands projets urbains de Riyad, à la préparation de l’Expo 2030 et à la Coupe du monde 2034.
Ce forum réunira des institutions saoudiennes, des décideurs publics et des acteurs économiques français afin d’identifier les opportunités concrètes pour les groupes tricolores.

Des entretiens bilatéraux sont prévus avec le ministre du Commerce, Majid Al-Qassabi, le ministre de l’Investissement, Khalid Al-Falih, ainsi que Tariq Al-Faris, président de la Royal Commission for Riyadh City, et Talal Al-Mari, CEO de l’Expo 2030 Riyad.
Ces échanges doivent permettre d’approfondir le dialogue politique et de préparer la conclusion de nouveaux contrats, dont plusieurs sont en cours de finalisation.