Au Liban, le défilé militaire de la fête d'indépendance annulé pour des raisons sécuritaires

Des soldats de l'armée libanaise défilent à l'occasion du 78e anniversaire de l'indépendance du Liban, le 22 novembre 2021 (Photo, AFP).
Des soldats de l'armée libanaise défilent à l'occasion du 78e anniversaire de l'indépendance du Liban, le 22 novembre 2021 (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 22 novembre 2022

Au Liban, le défilé militaire de la fête d'indépendance annulé pour des raisons sécuritaires

  • Le chef de l'armée a salué le courage et l'intégrité des troupes en dépit des difficultés économiques du pays
  • La situation au Liban ne s'améliorera qu'avec l'élection d'un président, la formation d'un gouvernement et le rétablissement des relations libano-arabes

BEYROUTH: Le Liban renoncera mardi à son traditionnel défilé militaire pour les célébrations du 79e anniversaire de l'indépendance en raison de la vacance présidentielle dans le pays.
Les chefs de l'armée ont fait savoir que cette décision avait été prise dans «l'intérêt national» et pour maintenir «la sécurité et la stabilité».
S'adressant aux troupes lundi, le commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, a déclaré ce qui suit: «Notre pays traverse des circonstances exceptionnelles qui exigent de tous, responsables et citoyens, d'être conscients, prudents, responsables et de coopérer au nom de l'intérêt national en attendant que la situation politique soit redressée et que l'ordre soit rétabli.»
«L'indépendance est le fruit de la noble lutte des Libanais, elle est le fruit des épreuves tragiques qu'ils ont affrontées et surmontées grâce à leur unité et leur détermination. C'est ainsi qu'ils ont pu construire une patrie sur des bases solides. Nous devons donc la préserver et la protéger.»
Par ailleurs, il a rappelé que l'accord récemment conclu entre le Liban et Israël sur la démarcation de leurs frontières maritimes constituait «une étape importante» vers le redressement du pays et un investissement dans ses ressources naturelles.
«Ce succès nécessite la protection et le suivi par les institutions de l'État, dans ce qui sert l'intérêt de la nation et des Libanais», a-t-il affirmé.
«Avec l'entrée du pays en vacance présidentielle et la montée des tensions politiques, protéger la sécurité et la stabilité reste notre priorité. Nous ne permettrons aucune atteinte à la paix civile, ni aucune perturbation, quels qu'en soient les objectifs», a ajouté Aoun.
«Notre mission était de protéger le Liban, son peuple et sa terre, et le restera», a-t-il promis.
Le général a salué la discipline des soldats malgré la crise économique que traverse le pays. "Vous avez maintenu votre moralité dans la gestion de tous les événements et incidents qui ont touché notre pays. Grâce à votre serment et à votre grande vigilance, vous avez protégé le Liban et vous continuerez à le protéger jusqu'à la dernière goutte de sang", a-t-il lancé.
Il a par ailleurs assuré que l'armée continuerait à collaborer avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban pour maintenir la stabilité dans le Sud.
«La confiance que les Libanais et la communauté internationale vous témoignent est la preuve de l'importance de votre rôle, alors ne faiblissez pas face aux dangers, et ne cédez pas aux campagnes de victimisation et de fausses accusations», a-t-il ajouté.
En février dernier, Aoun avait rappelé que les soldats souffraient des mêmes difficultés économiques que les civils libanais, critiquant ouvertement les dirigeants politiques pour leur incapacité à remédier à la situation.
Les pays arabes et d'autres pays ont depuis envoyé des denrées alimentaires et une aide médicale au personnel militaire libanais.
S'adressant également aux militaires, le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a estimé que le Liban n'avait jamais atteint un tel degré de communautarisme et de régionalisme, ni connu la désintégration des institutions de l'État.
«Nous devons nous préparer à ce qui pourrait arriver, d'autant plus que nous sommes responsables devant les Libanais de préserver et de protéger la patrie», a-t-il rappelé.
Ibrahim a précisé que les États ne sont pas fondés sur des promesses individuelles, mais sur des institutions constitutionnelles et sur le respect des lois.
Pour sa part, le général Tony Saliba, directeur général de la Sécurité de l'État, s'est exprimé devant les troupes, affirmant qu' «une vacance du pouvoir ne signifie en aucun cas une vacance de la sécurité. Notre priorité absolue est de protéger le pays contre l'ennemi israélien, le terrorisme et la corruption.»
Le grand mufti du Liban, le cheikh Abdellatif Deriane, a exhorté les députés à «prendre une initiative à l'occasion du jour de l'indépendance en acceptant d'élire un nouveau président possédant les caractéristiques qui nous rappellent les leaders de l'indépendance qui ont combattu et se sont sacrifiés pour leur patrie».
«La situation au Liban ne s'améliorera qu'avec l'élection d'un président, la formation d'un gouvernement et le rétablissement des relations libano-arabes, notamment avec les pays du Conseil de coopération du Golfe. Sinon, ce n'est qu'une perte de temps», a-t-il averti.
Pendant la pandémie de coronavirus, et après l'explosion du port de Beyrouth, le Liban a suspendu la tenue du défilé militaire du 22 novembre, jour de la fête de l'indépendance, sur le front de mer de la capitale.
En 2021, un défilé militaire symbolique a été organisé au quartier général de l'armée dans la région de Yarzé, en présence de l'ancien président Michel Aoun, du président de la Chambre des députés Nabih Berri et du Premier ministre sortant Najib Mikati.
La crise économique au Liban fait peser une pression sans précédent sur les capacités opérationnelles de l'armée. Les militaires ont le moral au plus bas et perçoivent une solde minimale, dans un contexte où les tensions politiques ne cessent de croître et où les taux de criminalité et de pauvreté montent en flèche.
Les ministres du gouvernement sortant ont déposé lundi des couronnes sur les tombes des leaders de l'indépendance.
Alors que le drapeau libanais flottait en berne au-dessus du palais présidentiel, les écoliers ont également célébré la fête du drapeau, qui tombe la veille de la fête de l'indépendance.


Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Israël avertit que les habitants de Téhéran «paieront le prix» des frappes iraniennes sur des civils

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (de droite à gauche) et le ministre de la Défense Israël Katz assistent au discours du président argentin lors d'une session du Parlement israélien (Knesset) à son siège à Jérusalem, le 11 juin 2025. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (de droite à gauche) et le ministre de la Défense Israël Katz assistent au discours du président argentin lors d'une session du Parlement israélien (Knesset) à son siège à Jérusalem, le 11 juin 2025. (AFP)
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  • Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a averti lundi que les habitants de Téhéran "paieront le prix" des frappes iraniennes
  • "Le dictateur vantard de Téhéran s'est transformé en un assassin lâche qui tire délibérément sur les civils en Israël pour dissuader Tsahal (l'armée israélienne, NDLR) de continuer l'offensive qui décime ses capacités (militaires)"

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a averti lundi que les habitants de Téhéran "paieront le prix" des frappes iraniennes sur des civils israéliens, dans un message publié sur ses réseaux sociaux.

"Le dictateur vantard de Téhéran s'est transformé en un assassin lâche qui tire délibérément sur les civils en Israël pour dissuader Tsahal (l'armée israélienne, NDLR) de continuer l'offensive qui décime ses capacités (militaires), les habitants de Téhéran en paieront le prix, et bientôt", a-t-il déclaré après une nouvelle nuit de frappes iraniennes sur Israël.

 

 


Israël visé par des missiles iraniens après une quatrième nuit de frappes sur l'Iran

Après des décennies de guerre par procuration et d'opérations ponctuelles, c'est la première fois que les deux pays ennemis s'affrontent militairement avec une telle intensité. (AFP)
Après des décennies de guerre par procuration et d'opérations ponctuelles, c'est la première fois que les deux pays ennemis s'affrontent militairement avec une telle intensité. (AFP)
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  • L'Iran a tiré lundi de nouveaux missiles sur plusieurs grandes villes d'Israël, faisant au moins trois morts selon les secours, en réponse à des frappes israéliennes qui ont atteint le territoire iranien pour la quatrième nuit consécutive
  • La défense anti-aérienne a été activée mais plusieurs projectiles n'ont pas été interceptés

JERUSALEM: L'Iran a tiré lundi de nouveaux missiles sur plusieurs grandes villes d'Israël, faisant au moins trois morts selon les secours, en réponse à des frappes israéliennes qui ont atteint le territoire iranien pour la quatrième nuit consécutive.

Les sirènes d'alerte anti-aérienne ont retenti à Jérusalem où une journaliste de l'AFP a entendu "de fortes explosions qui ont fait trembler l'immeuble" dans lequel elle se trouvait.

La défense anti-aérienne a été activée mais plusieurs projectiles n'ont pas été interceptés.

Un autre journaliste de l'AFP a vu une épaisse fumée s'envoler dans le ciel après qu'un missile s'est abattu à Haïfa, dans le nord d'Israël.

A Tel-Aviv, des images de l'AFPTV ont montré un ensemble d'immeubles d'habitation éventrés où les pompiers recherchaient d'éventuels survivants dans les décombres, et des voitures incendiées. Un autre missile a touché un immeuble à Petah Tikva, un peu plus à l'est, selon un photographe de l'AFP.

La police israélienne a précisé qu'un missile avait frappé sur la région côtière, sans autre précision, provoquant "des dégâts matériels et sur les infrastructures". Le Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix Rouge, a fait état de trois morts et 74 blessés dans quatre sites du centre du pays.

Cette salve a répondu à des frappes israélienne qui ont visé l'Iran pour la quatrième nuit consécutive.

Missiles sol-sol 

Israël a dit viser des "des dizaines" de sites de missiles sol-sol et des installations militaires dans l'ouest du pays et a bombardé la capitale ainsi que la ville sainte de Machhad à l'extrémité nord-est.

Les frappes ont fait au moins 224 morts depuis vendredi et plus d'un millier de blessés, a annoncé dimanche le ministère iranien de la Santé.

Côté israélien, le bilan des ripostes iraniennes depuis vendredi est de d'au moins 16 morts et 380 blessés, selon la police et les secours.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a également affirmé qu'une femme avait été tuée dans l'ouest de la Syrie après la chute d'un drone, probablement iranien.

Depuis vendredi, des correspondants de l'AFP et des témoins ont observé des dizaines de missiles volant dans le ciel syrien, certains étant interceptés et explosant dans différentes régions.

Après des décennies de guerre par procuration et d'opérations ponctuelles, c'est la première fois que les deux pays ennemis s'affrontent militairement avec une telle intensité.

Dimanche, une frappe a visé un immeuble d'habitation dans le centre de Téhéran, faisant au moins cinq morts selon la télévision. Un journaliste de l'AFP sur les lieux a fait état de "deux explosions" à quelques minutes d'intervalle, à proximité du ministère iranien des Communications.

Un épais nuage noir de fumée s'est élevé dans le ciel tandis que des badauds "figés par la stupeur, demeuraient sans voix", selon son témoignage.

"Bruit terrible" 

Le gouvernement iranien a annoncé que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir d'abris anti-aériens dès dimanche soir.

Téhéran a annoncé dimanche la mort du chef du renseignement des Gardiens de la Révolution, après la mort vendredi des deux plus hauts gradés du pays et de neuf scientifiques du programme nucléaire. Des dizaines de cibles ont été visées dans la capitale, notamment des sites liés au nucléaire et deux dépôts de carburant.

La majorité des commerces sont restés fermés dimanche et les routes pour quitter Téhéran étaient remplies de longues files de voitures.

"Nous n'avons pas pu dormir depuis vendredi à cause du bruit terrible des explosions. Aujourd'hui, ils ont frappé une maison dans notre ruelle et nous avons eu très peur. Nous avons donc décidé de quitter Téhéran", a raconté Farzaneh, une femme au foyer de 56 ans qui allait vers le nord du pays.

Les missiles iraniens avaient déjà frappé la région de Tel-Aviv dans la nuit de samedi à dimanche, provoquant des destructions à Bat Yam, au sud de la ville côtière, et à Tamra, une ville arabe dans le nord du pays.

"Il ne reste plus rien, plus de maison, c'est fini!", a confié Evguenia Doudka, une habitante de Bat Yam. "L'alerte a retenti et nous sommes allés dans l'abri. Soudain, tout l'abri s'est rempli de poussière, et c'est là que nous avons réalisé qu'une catastrophe venait de se produire".

"L'Iran paiera un prix très lourd pour le meurtre prémédité de civils, femmes et enfants", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en visite à Bat Yam.

Affirmant que l'Iran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une campagne aérienne massive contre la République islamique en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires.

Téhéran est soupçonné par les Occidentaux et Israël de vouloir se doter de l'arme atomique. L'Iran, qui dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil, a promis dimanche une "réponse dévastatrice" aux attaques israéliennes et affirmé qu'Israël ne serait bientôt "plus habitable".

Appels à négocier 

Egalement dimanche, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé l'aéroport de Machhad, deuxième  ville d'Iran, située dans le nord-est du pays à environ 2.300 kilomètres d'Israël. La ville abrite le sanctuaire de l'imam Reza, le site le plus sacré d'Iran pour les musulmans chiites. Il s'agit, selon l'armée, de la frappe la plus lointaine en territoire iranien menée depuis vendredi.

M. Netanyahu a par ailleurs déclaré sur la chaîne américaine Fox News qu'Israël avait "détruit la principale installation" du site d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre).

Il a laissé entendre que les frappes sur l'Iran pourraient conduire à un changement à la tête du pays dirigé par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei. "Ce pourrait certainement être le résultat parce que le régime iranien est très faible", a-t-il dit.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé lundi avoir dit à M. Netanyahu que la diplomatie était la meilleure solution "à long terme" avec l'Iran.

Le président américain Donald Trump, allié indéfectible d'Israël, a appelé dimanche les deux pays à "trouver un accord". Il a ajouté qu'il est "possible" que les Etats-Unis s'impliquent dans le conflit mais qu'ils ne sont "à cet instant pas impliqués".

 


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com