Coach Walid, artisan des victoires marocaines, de la cité au sommet du football mondial

Walid Regragui a personnellement été choisi par Fouzi Lekjaâ, le président de la Fédération royale marocaine de football après le limogeage de Vahid Halilhodzic. La sélection marocaine n’avait plus fait appel à un entraineur de nationalité marocaine depuis le départ de l’ex-gardien de but Badou Zaki depuis 2016. (Photo : FIFA)
Walid Regragui a personnellement été choisi par Fouzi Lekjaâ, le président de la Fédération royale marocaine de football après le limogeage de Vahid Halilhodzic. La sélection marocaine n’avait plus fait appel à un entraineur de nationalité marocaine depuis le départ de l’ex-gardien de but Badou Zaki depuis 2016. (Photo : FIFA)
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Publié le Vendredi 16 décembre 2022

Coach Walid, artisan des victoires marocaines, de la cité au sommet du football mondial

  • Walid Regragui est aujourd’hui identifié comme l’artisan charismatique des victoires de la sélection marocaine au Qatar
  • Nassim Elkerf nous décrit le portrait d’un «homme qui a toujours su reste le même, droit et direct dans sa façon de s'exprimer avec ses joueurs»

CASABLANCA: Le hasard peut être un travestissement du destin, mais les circonstances, bien qu’improbables, ne sont pas étrangères à l’accomplissement des hommes illustres. À 46 ans, après une carrière de joueur professionnel, Walid Regragui a été choisi pour succéder à Vahid Halilhodzic, limogé en août dernier, à un peu plus de trois mois du Mondial.

Le natif de Corbeil Essonne n’était pas attendu. Il a pourtant répondu présent à l’appel de la Fédération Royale marocaine de football.

De l’avis unanime du public et du commentaire sportif, son parcours est salué et ses efforts récompensés. Il est aujourd’hui identifié comme l’artisan charismatique des victoires de la sélection marocaine au Qatar.

Une épopée en train de s’écrire sous nos yeux 

Après avoir décroché une qualification historique pour les quarts de finale de la Coupe du monde en éliminant l’Espagne, Walid Regragui est indéniablement entré dans l’histoire du football marocain, maghrébin, africain et arabe. D’ores et déjà, il restera dans les mémoires pour avoir été le premier entraineur du continent à disputer les dernières phases de la compétition. En préparant la confrontation face aux coéquipiers de Christiano Ronaldo, coach Walid nourrit l’espoir raisonné de qualifier ses joueurs en demi-finale. L’exploit serait, alors, un rêve qu’il aura arraché au ciel pour le mettre en partage et à portée d’hommes. Ceux des onzes qu’il a su fédérer et ceux des supporters admiratifs sur tous les continents qui ont applaudi ses choix tactiques.

Moins de trois mois après sa nomination à la place de Vahid Halihodzic, fin août, le coach qui a fêté ses 47 ans, depuis, fait déjà partie de la légende.

Né dans le sud de la région parisienne, Walid Regragui a grandi à Corbeil, dans une famille marocaine originaire de Fnideq située au nord du pays. Troisième d’une fratrie de six enfants, il a gardé attache avec son pays d’origine en se rendant, tous les étés, où presque au Maroc durant les vacances estivales.  

Les années ont passé. Après son match victorieux contre l’Espagne, le roi Mohammed VI a décroché son téléphone pour le féliciter et lui témoigner sa reconnaissance. Il dira à son entourage que c’est «quelque chose d’extraordinaire pour un Marocain» confirmant, s’il le fallût encore, la notoriété grandissante de Walid Regragui dans le royaume chérifien.

Coach Walid

Regragui a eu une première expérience d’adjoint en sélection et entraîneur de l’un des clubs de la capitale, le FUS Rabat. Il y est resté cinq ans, une longévité remarquée que surligne la rotation permanente des entraineurs à la tête des clubs du championnat marocain. Coach Walid s’est rapidement illustré en se hissant à plusieurs reprises à la tête du classement de la Botola.

Nassim El kerf spécialiste de la scène footballistique nationale interrogé par Arab News en français nous décrit le portrait d’un «homme qui a toujours su reste le même»:  «depuis que j’ai eu l’occasion d’échanger avec lui à ses débuts alors qu’il a venait de débuter avec le FUS avec qui il a gagné deux titres majeurs».

Bien que sa carrière d’entraineur venait à peine de débuter Walid Regragui a eu le temps de remporter la prestigieuse Coupe du Trône en 2014, le championnat national en 2016 ainsi que le titre de meilleur entraîneur du Maroc.

Lors de son passage dans un club qatari, à Al-Duhail en 2020, Regragui a remporté le championnat des clubs du pays; courte parenthèse après laquelle le fantasque Said Naciri; président du Wydad, l’a rappelé en lui proposant le poste d’entraineur du club casablancais recordman des titres au Maroc. Ce dernier, mené par Walid Regragui a raflé la Ligue des Champions de la CAF et le championnat.

Meneur d’hommes

Le 14 février 2004, alors joueur de l’équipe nationale, Walid Regragi, plus jeune, le visage moins circulaire, les mâchoires plus carrées, la barbe rasée de près, s’était déjà manifesté par son charisme. Les lions de l’Atlas avaient été terrassés par les Aigles de Carthage lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Avant le coup d’envoi du match, Ali Boumnijel, le gardien emblématique de la sélection tunisienne, appelle les supporters à se respecter mutuellement. Par équilibre, un joueur marocain souhaite prendre la parole à son tour. Les moins loquaces passent leur tour. Walid Regragui s’adresse aux 60 000 supporters du stade de Radès devançant les anciens de sa génération en prenant le micro. 

Nassim El kerf nous dira de lui qu’«Il sait trouver les mots pour motiver les joueurs, les mots pour les calmer, les mots pour prendre toute la responsabilité sur ses épaules plutôt que responsabiliser ses joueurs».

Meneur d’homme. Les ans passeront sur ses jeunes années en tant que joueur. Le latéral droit finira par raccrocher en 2009. Il optera immédiatement et tout naturellement pour une carrière d’entraineur et sera formé aux côtés d’illustres coachs comme Alain Giresse et Rolland Courbis.

Clubs de formation

Walid Regragui a été formé dans le club de sa ville natale, il a ensuite évolué au RC Paris en 1999 en tant que défenseur. Il n’aura été joueur que dans cinq clubs lors de sa carrière professionnelle. En 2010, Regragui  y met un terme. Il restera cependant investit au niveau amateur et poursuivra ses études universitaires en économie. 

International

Bénéficiant de la double nationalité franco-marocaine, Regragui a opté pour la seconde. Il sera sélectionné pour la première fois sous le maillot des lions de l’Atlas en janvier 2001, sous les ordres du sélectionneur Portugais Humberto Coelho.

Walid Regragui participera à la dernière épopée en 2004 qui mènera le Maroc jusqu’en finale de la compétions contre le pays hôte, la Tunisie et compte 45 sélections à son actif, la dernière remontant à 2009. 

Sélectionneur 

Walid Regragui a personnellement été choisi par Fouzi Lekjaâ, le président de la Fédération royale marocaine de football après le limogeage de Vahid Halilhodzic. La sélection marocaine n’avait plus fait appel à un entraineur de nationalité marocaine depuis le départ de l’ex-gardien de but Badou Zaki depuis 2016 et le remplacement de son remplacement par Hervé Renard. D’après Vincent Chaudel, économiste du sport interrogé par Arab News.fr son salaire mensuel est estimé à 70 000 euros 

Un trait d’humour lui colle au front… d’avocat! 

Ce qui n’était qu’une déclaration anodine en conférence de presse qui a fait feu de poudre sur les réseaux sociaux. La FIFA a célébré celui que l’on surnomme désormais avec une certaine tendresse, Rass l’avocat - tête d’avocat, locution qu’il a assumé crâneur devant la presse. 

Son père, interrogé, non sans humour, dira dans la presse locale que l’avocat était un excellent fruit. Tout le monde en veut, il n’y a qu’à promener son regard. Il vaut aussi ce qu’il vaut…! 

 


Le Premier ministre du Qatar juge le cessez-le-feu à Gaza incomplet sans "un retrait total" d'Israël

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, s'exprime lors de la première journée de la 23e édition du Forum annuel de Doha, à Doha, au Qatar, le 6 décembre 2025. (Reuters)
Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, s'exprime lors de la première journée de la 23e édition du Forum annuel de Doha, à Doha, au Qatar, le 6 décembre 2025. (Reuters)
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  • Le Qatar affirme qu’un cessez-le-feu réel à Gaza ne peut être atteint sans un retrait total des forces israéliennes et le rétablissement de la stabilité dans l’enclave
  • Les médiateurs — Qatar, Turquie, Égypte et États-Unis — travaillent à une seconde phase incluant retrait complet, désarmement du Hamas et déploiement d’une Force internationale de stabilisation (FIS)

DOHA: Le cessez-le-feu dans la bande de Gaza reste incomplet sans un "retrait total" des forces israéliennes du territoire palestinien, a affirmé samedi le premier ministre du Qatar, pays médiateur dans le conflit.

"Nous sommes à un moment critique (...) Nous ne pouvons pas encore considérer qu'il y a un cessez-le-feu, un cessez-le-feu ne peut être complet qu'avec le retrait total des forces israéliennes, (et) un retour de la stabilité à Gaza", a affirmé Cheikh Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani, lors d'une conférence à Doha.

Après deux ans de guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, les pays médiateurs - Qatar, Etats-Unis et Egypte - ont arraché un accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 10 octobre.

La première phase prévoyait la restitution de tous les otages du 7-Octobre - les vivants comme les morts dont un dernier doit encore être remis à Israël - , en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens, ainsi qu'un retrait partiel des forces israéliennes de Gaza.

La deuxième étape du plan, qui n'a pas encore été approuvée, prévoit le retrait total de l'armée israélienne, le désarmement du Hamas, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation (FIS).

"En ce moment, nous (...) le Qatar, la Turquie, l'Égypte, avec les États-Unis, nous nous réunissons pour faire avancer la prochaine phase", a relevé le premier qatari. "Et cette prochaine phase est également temporaire de notre point de vue" dans l'attente d'une "solution durable", a-t-il ajouté.

Des discussions sur la structure de la FIS et les pays qui pourraient y participer sont en cours, a affirmé de son côté le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.

Mais le premier objectif de cette force doit être "de séparer les Palestiniens des Israéliens", a-t-il souligné. "Cela doit être notre objectif principal. Ensuite, nous pourrons aborder les autres questions en suspens".

Ankara a indiqué qu'elle souhaitait participer à la FIS, mais Israël l'accuse d'être trop proche du Hamas, dont l'attaque sans précédent sur Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre à Gaza.

"La seule manière viable de terminer cette guerre est de s'engager sincèrement et fermement dans des pourparlers de paix", a également affirmé M.Fidan.

Egalement présent à Doha, le ministre des Affaires étrangères égyptien, Badr Abdelatty, a rencontré son homologue qatari, en marge de la conférence.

Les deux hommes ont appelé à "la formation rapide de la FIS pour lui permettre de remplir son mandat", a indiqué le ministère égyptien.

Ils ont également "souligné l'importance de poursuivre les efforts visant à mettre en oeuvre l'accord de paix (...) dans toutes ses étapes, à consolider le cessez-le-feu".


Le Liban assure ne pas vouloir de guerre avec Israël, après de premières discussions directes

Le Premier ministre Nawaf Salam a souligné la nécessité d'une force internationale pour soutenir l'armée lorsque la FINUL mettra fin à son mandat dans le sud du Liban. (Fourni)
Le Premier ministre Nawaf Salam a souligné la nécessité d'une force internationale pour soutenir l'armée lorsque la FINUL mettra fin à son mandat dans le sud du Liban. (Fourni)
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  • Le Liban, par la voix du président Joseph Aoun, réaffirme qu’il ne veut pas d’une nouvelle guerre avec Israël et mise sur la diplomatie pour faire cesser les frappes israéliennes dans le sud du pays
  • Le Hezbollah soutient l’approche diplomatique de Beyrouth mais critique l’inclusion d’un civil libanais dans le comité de surveillance du cessez-le-feu

BEYROUTH: Le Liban ne veut pas d'une nouvelle guerre avec Israël, a assuré vendredi son président, Joseph Aoun, deux jours après de premières discussions directes, depuis plusieurs décennies, entre des représentants des deux pays.

Le Hezbollah pro-iranien a de son côté assuré soutenir l'approche diplomatique de Beyrouth "pour faire cesser l'agression" israélienne. Mais il a  qualifié d'"erreur" l'inclusion, pour la première fois, d'un civil libanais dans le comité de surveillance du cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à sa dernière guerre avec Israël.

Alors qu'Israël a multiplié ces dernières semaines ses frappes aériennes au Liban, disant viser le Hezbollah, des responsables civils libanais et israélien ont participé mercredi à une réunion de cet organisme, une rencontre inédite depuis plusieurs décennies entre les deux pays, toujours en état de guerre.

Israël justifie ses frappes en accusant le Hezbollah de se réarmer en violation du cessez-le-feu, ce que le mouvement chiite dément.

Beyrouth pour sa part accuse régulièrement Israël de violer la trêve en poursuivant ses raids et en maintenant une présence militaire dans cinq positions dans le sud du Liban.

Les Libanais "ne veulent pas d'une nouvelle guerre, ils ont assez souffert et il n'y aura pas de retour en arrière", a déclaré M. Aoun à une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU en visite dans son pays, selon un communiqué de la présidence.

- "Sous les bombes" -

Auprès de ses interlocuteurs, il "a insisté sur la nécessité de faire pression sur la partie israélienne pour mettre en oeuvre le cessez-le-feu et son retrait" du sud du Liban.

Mettant en avant "l'engagement de la partie libanaise à appliquer les résolutions internationales", il a aussi appelé la communauté internationale à "soutenir l'armée libanaise dans sa mission" de désarmement du Hezbollah.

Beyrouth a choisi "la diplomatie pour faire cesser l'agression israélienne" et "nous soutenons cette approche", a de son côté déclaré le chef du Hezbollah, Naïm Qassem dans une allocution télévisée.

Le groupe invoque notamment le maintien par Israël de cinq postes dans le sud du Liban pour s'opposer à son désarmement, pour la mise en oeuvre duquel les Etats-Unis et Israël exercent une forte pression sur Beyrouth.

Arrivée de Damas, la délégation des 15 diplomates onusiens doit rencontrer plusieurs responsables libanais vendredi. Elle se rendra samedi dans la région frontalière du sud, accompagnée de l'émissaire américaine pour le Proche-Orient Morgan Ortagus.

Le Liban a qualifié de "positives" les discussions directes avec Israël, mais le pays voisin a de nouveau bombardé le lendemain, jeudi, le sud du Liban, disant viser des infrastructures militaires du Hezbollah.

"Il est inacceptable de négocier sous les bombes", a souligné le président du Parlement Nabih Berri, proche allié du Hezbollah, après avoir rencontré la délégation onusienne.

L'issue de ces pourparlers "dépend principalement de la position d'Israël, qui déterminera si les négociations aboutiront à des résultats concrets ou échoueront", a prévenu M. Aoun.

La commission chargée de superviser le cessez-le-feu tiendra de nouvelles sessions avec la participation de délégués civils libanais et israélien à partir du 19 décembre.


L’Arabie saoudite et ses partenaires régionaux rejettent tout déplacement forcé des Palestiniens de Gaza

Les ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, d'Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d'Indonésie, du Pakistan, de Turquie et du Qatar ont exprimé vendredi leur profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes concernant l'ouverture du passage de Rafah dans un seul sens. (AFP)
Les ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, d'Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d'Indonésie, du Pakistan, de Turquie et du Qatar ont exprimé vendredi leur profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes concernant l'ouverture du passage de Rafah dans un seul sens. (AFP)
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  • Les ministres ont exprimé une profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes sur l’ouverture du passage de Rafah dans un seul sens

RIYAD : Les ministres des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, d’Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d’Indonésie, du Pakistan, de Turquie et du Qatar ont exprimé vendredi une profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes concernant l’ouverture du passage de Rafah dans un seul sens, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

Dans une déclaration conjointe, les ministres ont estimé que cette mesure pourrait faciliter le déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza vers l’Égypte.

Ils ont fermement rejeté toute tentative de forcer les Palestiniens à quitter leurs terres, soulignant la nécessité d’une pleine application du plan proposé par le président américain Donald Trump, qui prévoyait l’ouverture du passage de Rafah dans les deux sens et garantissait la liberté de circulation sans coercition.

Les ministres ont insisté sur la création de conditions permettant aux Palestiniens de rester sur leurs terres et de participer à la reconstruction de leur pays, dans le cadre d’un plan global visant à restaurer la stabilité et à répondre à la crise humanitaire à Gaza.

Ils ont réitéré leur appréciation pour l’engagement de Trump en faveur de la paix régionale et ont souligné l’importance de la mise en œuvre complète de son plan, sans entrave.

La déclaration a également mis en avant l’urgence d’un cessez-le-feu durable, de la fin des souffrances des civils, de l’accès humanitaire sans restriction à Gaza, ainsi que du lancement d’efforts de relèvement et de reconstruction précoces.

Les ministres ont en outre demandé la mise en place de conditions permettant à l’Autorité palestinienne de reprendre ses responsabilités dans l’enclave.

Les huit pays ont réaffirmé leur volonté de continuer à coordonner leurs actions avec les États-Unis et les partenaires internationaux pour assurer la pleine mise en œuvre de la résolution 2803 du Conseil de sécurité de l’ONU et des autres résolutions pertinentes, en vue d’une paix juste et durable fondée sur le droit international et la solution à deux États, incluant la création d’un État palestinien indépendant selon les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com