Tensions avec la Turquie: La candidature de la Suède à l'OTAN dans l'impasse

Des manifestants scandent des slogans devant le consulat général de Suède à Istanbul, en Turquie, le 22 janvier 2023 (Photo, Reuters).
Des manifestants scandent des slogans devant le consulat général de Suède à Istanbul, en Turquie, le 22 janvier 2023 (Photo, Reuters).
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Publié le Lundi 23 janvier 2023

Tensions avec la Turquie: La candidature de la Suède à l'OTAN dans l'impasse

  • Un politicien d'extrême droite a brûlé un Coran à Stockholm pour protester contre le blocage fait par la Turquie
  • Cette provocation aggrave encore les relations déjà tendues entre les deux pays

ANKARA: La candidature de la Suède à l'adhésion à l'OTAN est dans l'impasse, estiment les analystes.
Une manifestation du leader d'extrême droite suédo-danois Rasmus Paludan devant l'ambassade de Turquie à Stockholm a davantage détérioré les relations.
Depuis cette action, au cours de laquelle M. Paludan a brûlé un exemplaire du Coran, les regards sont tournés vers Ankara qui pourrait prendre des mesures pour torpiller l'expansion de l'OTAN dans les pays nordiques.
Le ministère turc des Affaires étrangères a condamné l'autodafé du Coran, le qualifiant «d'acte ignoble», et a critiqué la décision du gouvernement suédois d'autoriser la manifestation, qu'il juge «totalement inacceptable».
En Suède, une telle action est tolérée dans le cadre de la liberté d'expression.
Dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre les deux pays, les experts estiment qu'il est peu probable que la Turquie vote en faveur de l'adhésion de la Suède à l'OTAN avant les élections nationales législatives et présidentielles cruciales du 14 mai.
Rien ne garantit non plus que le prochain président disposera d'une majorité au Parlement après les élections, ce qui pourrait rendre la ratification encore plus compliquée et pousser l'alliance en terrain inconnu après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Devlet Bahceli, chef du parti nationaliste MHP, principal allié du gouvernement au pouvoir en Turquie, a promis que l'adhésion de la Suède à l'OTAN ne serait pas approuvée par le Parlement.
À la suite de la manifestation, Ankara a reporté la visite prévue le 27 janvier du ministre suédois de la Défense, Pal Jonson, alors que la réunion devait porter sur l’opposition de la Turquie à l'adhésion de la Suède à l'OTAN.
Le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, a également condamné la manifestation sur Twitter.  «Autoriser cette action malgré tous nos avertissements encourage les crimes de haine et l'islamophobie», a-t-il déploré..
Début janvier, M. Kalin affirlmait qu'Ankara n'était pas en mesure d'approuver l'adhésion de la Suède à l'OTAN tant que toutes ses préoccupations n'étaient pas prises en compte.
En tête des exigences d'Ankara, l'extradition de Suède de personnes recherchées par les autorités turques pour terrorisme.
Après des décennies de non-alignement militaire, Stockholm a demandé à rejoindre l'OTAN en mai et a pris des mesures pour durcir ses lois antiterroristes afin de lever le veto turc.
Elle a également expulsé deux membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) vers la Turquie.
La Finlande et la Suède ont signé l'année dernière un mémorandum trilatéral avec la Turquie afin de pallier les objections d'Ankara à leur adhésion à l'OTAN.
Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a récemment déclaré que son pays, qui insiste pour que les tribunaux aient le dernier mot sur les extraditions, a déjà rempli sa part du mémorandum, mais que la Turquie avait d'autres exigences que la Suède ne pouvait satisfaire, notamment l'extradition de 130 individus.
Selon les règles de l'OTAN, les 30 membres doivent donner leur accord à l'unanimité pour permettre l’adhésion d’un nouvel État.
«En coulisses, les véritables pourparlers se déroulaient bien avant la nouvelle année. La Suède a fait des progrès significatifs sur tous les points du mémorandum trilatéral signé en juin», a affirmé Paul Levin, directeur de l'institut d'études turques de l'Université de Stockholm, à Arab News.
«Maintenant, cependant, la logique politique de la période de campagne en Turquie, ajoutée aux groupes d'extrême-gauche et d'extrême-droite en Suède qui rivalisent pour insulter le président turc qui est facilement insultable, a fait basculer le processus», a-t-il ajouté.
La semaine dernière, un groupe kurde de Suède a diffusé des images controversées montrant une effigie du président turc Recep Tayyip Erdogan pendue à Stockholm et des personnes le traitant de «dictateur».
Ankara accuse Stockholm de servir de refuge à des individus affiliés au PKK et à ses alliés dans le nord de la Syrie et en Irak. La Suède s'est engagée à se distancer de tous les groupes kurdes considérés comme terroristes par la Turquie afin d'obtenir le soutien de cette dernière pour sa candidature à l'OTAN.
«Je soupçonne Stockholm d'essayer de se retrancher et d'éviter que la situation ne se dégrade tout en continuant à appliquer le mémorandum», a déclaré M. Levin.
«Je ne m'attends à rien de positif de la part de la Turquie concernant la ratification avant les élections, mais si Erdogan gagne, cela pourrait prendre beaucoup plus de temps que prévu», a-t-il ajouté.
Outre la Turquie, la Hongrie n'a toujours pas ratifié les demandes d'adhésion à l'OTAN de la Suède et de la Finlande.
Selon Soner Cagaptay, directeur du programme turc au Washington Institute, cette dernière manifestation, comme toutes les autres provocations similaires survenues récemment, va pratiquement anéantir les espoirs de la Suède de rejoindre l'OTAN avant les élections turques.
«Erdogan a déjà instrumentalisé cette candidature à l'adhésion, alors que la Turquie a des préoccupations légitimes en matière de sécurité concernant le laxisme de la Suède envers le PKK et ses partisans», a-t-il indiqué à Arab News.
M. Cagaptay a déclaré que toute concession de la Suède aiderait Erdogan à accroître sa popularité.
Il pense également qu'Erdogan a décidé de tirer parti de la candidature de la Suède pour s'acheter un soutien politique tacite pendant sa campagne électorale.
«Il sait que les alliés de l'OTAN modéreront toute critique qu'ils ont à son égard pendant le processus électoral», a-t-il expliqué.
«D'ici là, il utilisera cette candidature à l'adhésion comme une sorte d'épée de Damoclès pour qu'ils gardent le silence sur ses politiques pendant la campagne électorale», a ajouté le directeur.
«Il faut être deux pour danser le tango. Erdogan, qui est en campagne pour sa réélection, bénéficie de l'aide de l'extrême droite et de l'extrême gauche suédoises, qui ne sont nullement intéressées par l'adhésion à l'OTAN», a-t-il noté.
La semaine dernière, Jimmie Akesson, un autre leader d'extrême droite, du parti des Démocrates de Suède, a critiqué Erdogan, le qualifiant de «dictateur».
Plusieurs pays arabes, dont l'Arabie saoudite, ont dénoncé la manifestation.
«L'Arabie saoudite appelle à la diffusion des valeurs du dialogue, de la tolérance et de la coexistence, et rejette la haine et l'extrémisme», a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le Conseil de coopération du Golfe a également condamné la manifestation.
Le Premier ministre suédois a quant à lui qualifié l'autodafé du Coran à Stockholm de «profondément irrespectueux».
En guise de représailles, plusieurs groupes ont brûlé le drapeau suédois devant le consulat de Suède à Istanbul.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La conférence de Riyad aborde l'avenir de la santé au travail

L'événement a été inauguré par Ahmed Al-Rajhi, ministre des ressources humaines et du développement social et président du Conseil national pour la sécurité et la santé au travail. (Photo AN de Huda Bashatah)
L'événement a été inauguré par Ahmed Al-Rajhi, ministre des ressources humaines et du développement social et président du Conseil national pour la sécurité et la santé au travail. (Photo AN de Huda Bashatah)
L'événement a été inauguré par Ahmed Al-Rajhi, ministre des ressources humaines et du développement social et président du Conseil national pour la sécurité et la santé au travail. (Photo AN de Huda Bashatah)
L'événement a été inauguré par Ahmed Al-Rajhi, ministre des ressources humaines et du développement social et président du Conseil national pour la sécurité et la santé au travail. (Photo AN de Huda Bashatah)
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  • Le ministre lance des initiatives pour améliorer la sécurité au travail dans le Royaume
  • Cette orientation reflète l'engagement de l'Arabie saoudite à améliorer les environnements de travail et à atteindre des normes professionnelles conformes aux meilleures pratiques mondiales.

RIYAD : La septième Conférence mondiale sur la sécurité et la santé au travail s'est ouverte dimanche à Riyad sur le thème "L'avenir de la sécurité et de la santé au travail".

Cet événement de trois jours a été inauguré par Ahmed Al-Rajhi, ministre des ressources humaines et du développement social et président du Conseil national pour la sécurité et la santé au travail.

M. Al-Rajhi a lancé des initiatives visant à renforcer le système saoudien de sécurité et de santé au travail, notamment la création de l'Institut national pour la sécurité et la santé au travail, le programme national d'incitation à la conformité et à l'excellence et le guide des normes de sécurité et de santé au travail.

M. Al-Rajhi a déclaré que les décès liés au travail en Arabie saoudite sont tombés à moins d'un pour 100 000 travailleurs depuis la création du conseil.

Dans le même temps, le nombre de travailleurs locaux occupant des fonctions liées à la sécurité et à la santé au travail a augmenté de 130 %, pour atteindre plus de 29 000 à la fin de 2024, par rapport à 2022.

M. Al-Rajhi a également souligné les améliorations en matière de respect des normes de sécurité et d'automatisation. "Le taux de conformité aux normes de sécurité a atteint 72 pour cent à la fin de 2024, et l'automatisation des procédures de sécurité a dépassé 62 pour cent, contre 30 pour cent en 2020."

La conférence réunit des hauts fonctionnaires, des experts et des spécialistes d'Arabie saoudite et du monde entier pour discuter de l'avenir de la sécurité et de la santé au travail, ainsi que des défis et des opportunités sur les marchés mondiaux de l'emploi.

Elle couvre six thèmes principaux : la durabilité du lieu de travail ; la numérisation et la technologie dans la sécurité au travail ; l'économie de la sécurité ; l'avenir de la recherche et de l'innovation ; les défis émergents ; et le comportement humain et la culture de la sécurité.

Cette orientation reflète l'engagement de l'Arabie saoudite à améliorer les environnements de travail et à atteindre des normes professionnelles conformes aux meilleures pratiques mondiales, un objectif clé de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

L'événement met en lumière les efforts nationaux, présente les tendances techniques modernes, soutient la recherche spécialisée et promeut le cadre législatif du Royaume aux normes internationales, contribuant ainsi à la réussite des grands projets nationaux.

M. Al-Rajhi a évoqué les rapports internationaux sur les défis liés au lieu de travail. "Les rapports internationaux soulignent les graves problèmes auxquels sont confrontés les environnements de travail dans le monde entier. Environ 3 millions de décès de travailleurs sont enregistrés chaque année en raison d'accidents et de maladies professionnelles."

Il a ajouté que "395 millions d'accidents du travail non mortels se produisent chaque année. Les statistiques font état de 23 millions de blessures et de 19 000 décès dus au stress thermique, et 15 % des travailleurs dans le monde souffrent de troubles mentaux liés à des environnements de travail stressants."

Le programme de la conférence comprend des sessions scientifiques spécialisées, 60 ateliers, 20 sessions de dialogue et le Global Occupational Safety and Health Hackathon, où 30 projets innovants sont présentés.

L'exposition qui l'accompagne présente des organisations locales et internationales, avec plusieurs accords importants attendus et de nouvelles initiatives pour faire progresser le système de sécurité au travail du Royaume.

Le ministère a également souligné l'engagement du Royaume à garantir un environnement de travail sain et à assurer la sécurité des travailleurs, ce qui renforce la compétitivité du marché du travail et la qualité de vie en général.

M. Al-Rajhi a déclaré : "Conformément à la Vision 2030, nous visons à rendre les environnements de travail plus sûrs, de meilleure qualité et plus attrayants. Cela favorise le bien-être des employés, stimule la compétitivité du marché du travail et encourage une culture de la sécurité et de la durabilité. C'est pourquoi le Royaume a créé le Conseil national pour la sécurité et la santé au travail".

L'Organisation générale de l'assurance sociale a lancé un répertoire des normes de sécurité et de santé au travail lors de la conférence, servant de référence unifiée pour les spécialistes, les établissements et les entités concernées dans le Royaume.

Cette initiative vise à renforcer les normes de sécurité et de santé tout en protégeant les travailleurs des risques professionnels, dans le cadre d'une stratégie plus large.

Basé sur les meilleures pratiques internationales, le répertoire fournit des normes préventives claires pour aider à réduire les blessures et les risques.

Il couvre plus de 4 500 normes dans six secteurs principaux : les industries publiques, la construction, l'agriculture, les activités maritimes, les transports et l'exploitation minière. Il classe également plus de 70 secteurs sur la base du répertoire national des activités économiques. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vingt localités accueillent des équipes de transport dédiées au Hadj

Réparties sur plus de 20 sites, les équipes de l'Autorité générale des transports travaillent 24 heures sur 24 pour aider les pèlerins arrivant à La Mecque et à Médine. (@Saudi_TGA)
Réparties sur plus de 20 sites, les équipes de l'Autorité générale des transports travaillent 24 heures sur 24 pour aider les pèlerins arrivant à La Mecque et à Médine. (@Saudi_TGA)
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  • Réparties sur plus de 20 sites, les équipes de l'Autorité générale des transports travaillent 24 heures sur 24 pour aider les pèlerins arrivant à La Mecque et à Médine. (@Saudi_TGA)
  • Leurs activités quotidiennes visent à garantir une expérience sans heurts aux pèlerins et à s'assurer que tous les opérateurs agréés respectent les réglementations.

RIYAD : Les équipes d'inspection de l'Autorité générale des transports ont commencé leurs opérations aux points d'entrée de la région de La Mecque, des lieux saints et de Médine, dans le cadre des préparatifs pour servir les pèlerins pendant le Hadj.

Réparties sur plus de 20 sites, ces équipes travaillent 24 heures sur 24 pour assister les pèlerins arrivant à La Mecque et à Médine, a rapporté l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Leurs activités quotidiennes visent à garantir une expérience sans heurts aux pèlerins et à s'assurer que tous les opérateurs agréés respectent les réglementations.

L'autorité a demandé à tous les transporteurs de suivre les directives approuvées pendant la saison du pèlerinage. 

Il s'agit notamment d'utiliser les itinéraires désignés, d'obtenir les licences d'exploitation et d'éviter les zones réglementées par le Hadj sans autorisation.

Elle a également insisté sur le fait que les conducteurs doivent porter des uniformes approuvés et obtenir des cartes d'exploitation de véhicule, a rapporté l'APS.

L'autorité a souligné sa coopération continue avec les agences gouvernementales afin d'assurer un transport sûr et sécurisé pour l'ensemble des pèlerins.

Le public a été informé que les rapports et les demandes pouvaient être soumis via le numéro unifié 19929 ou le compte Beneficiary Care de l'autorité sur les réseaux sociaux.


Trump doit rencontrer prochainement les dirigeants du CCG à Ryad

Le président américain Donald Trump cherche à conclure de nouveaux accords commerciaux avec une grande partie du monde. Getty via AN)
Le président américain Donald Trump cherche à conclure de nouveaux accords commerciaux avec une grande partie du monde. Getty via AN)
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  • Cette réunion s'inscrit dans le cadre d'une tournée régionale qui mènera également le président américain au Qatar et aux Émirats arabes unis, du 13 au 16 mai. 
  • Selon la Maison Blanche, l'objectif est de « renforcer les liens » avec ces alliés clés, dans un contexte marqué par la guerre à Gaza et les négociations avec l'Iran concernant son programme nucléaire.

RIYAD : Le président américain Donald Trump rencontrera les dirigeants des six pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) lors de sa visite à Ryad à la mi-mai, a indiqué dimanche à l'AFP une source proche du gouvernement saoudien.

« Trump rencontrera à Ryad les dirigeants du CCG », qui comprend l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman, a précisé cette source informée des préparatifs, sous couvert d'anonymat.

Cette réunion s'inscrit dans le cadre d'une tournée régionale qui mènera également le président américain au Qatar et aux Émirats arabes unis, du 13 au 16 mai. 

Selon la Maison Blanche, l'objectif est de « renforcer les liens » avec ces alliés clés, dans un contexte marqué par la guerre à Gaza et les négociations avec l'Iran concernant son programme nucléaire.

S'il s'est rendu à Rome pour les funérailles du pape François, fin avril, Donald Trump a choisi de réserver son premier grand déplacement international à l'Arabie saoudite, comme lors de son premier mandat.

Les relations de Washington avec les pays du Golfe sont solides. L'Arabie saoudite est un allié historique des États-Unis, le Qatar accueille une importante base militaire et le sultanat d'Oman joue un rôle de médiateur dans les pourparlers sur le nucléaire iranien.

Ce déplacement dans le Golfe revêt également un enjeu économique important pour Trump. Vendredi, les États-Unis ont annoncé la vente à l'Arabie saoudite de missiles pour un montant total de 3,5 milliards de dollars. 

En janvier, le prince héritier Mohammed ben Salmane, a lui promis d'injecter 600 milliards de dollars dans le commerce et les investissements aux États-Unis.

La Trump Organization développe par ailleurs plusieurs projets dans la région.

Mercredi, elle a signé un contrat au Qatar pour construire un golf et des résidences près de Doha. Un complexe hôtelier et de golf est en cours de construction à Oman et la famille Trump collabore aussi avec le circuit LIV Golf, soutenu par le fonds souverain d'Arabie saoudite.

Sur le plan diplomatique, l'Arabie saoudite a récemment accueilli des pourparlers indirects sur l'Ukraine sous l'égide des États-Unis, marquant les premiers échanges entre responsables russes et américains depuis 2022.

Fin avril, Donald Trump a déclaré au magazine Time qu'il était convaincu que l'Arabie saoudite reconnaîtrait Israël. Cependant, Riyad continue de conditionner toute normalisation avec Israël à la création d'un État palestinien, à laquelle s'oppose le gouvernement de Benjamin Netanyahu.

Les accords d'Abraham de 2020 avaient permis à l'Émirat arabes unis, Bahreïn et au Maroc de reconnaître Israël.