Plus de 20 000 morts en Turquie et en Syrie après le séisme

Le séisme a fait plus de 15000 victime jusqu'à présent (Photo, AFP).
Le séisme a fait plus de 15000 victime jusqu'à présent (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 09 février 2023

Plus de 20 000 morts en Turquie et en Syrie après le séisme

  • Le séisme a fait au moins 17 513 morts, selon les derniers bilans officiels, dont 14 351 en Turquie et 3 162 en Syrie
  • Au total, les pertes économiques pourraient atteindre «quatre milliards de dollars ou plus», selon l'agence de notation Fitch

ANTAKYA :Le séisme qui a frappé le sud-est de la Turquie et le nord syrien lundi a fait plus de 20 000 morts, selon de derniers bilans qui ne cessent d'augmenter, alors qu'un premier convoi d'aide est entré dans les zones rebelles du nord-ouest de la Syrie jeudi, au quatrième jour après la catastrophe.

Un correspondant a vu six camions, chargés notamment de matériel pour des tentes et de produits d'entretien, entrer en territoire syrien depuis la Turquie par le poste-frontière de Bab al-Hawa.

Selon Mazen Allouch, un responsable du poste-frontière, il s'agit d'une aide qui était attendue avant le séisme d'une magnitude de 7,8, suivi de plus d'une centaine de secousses qui ont dévasté la Syrie et la Turquie.

"Elle sera suivie, si Dieu le veut, comme on nous l'a promis, de convois plus importants pour aider notre peuple sinistré", a-t-il ajouté.

L'Organisation internationale pour les Migrations (OIM) a indiqué dans un communiqué que ce convoi, composé de six camions transportant couvertures, matelas, tentes, matériel de secours et lampes solaires devrait couvrir les besoins d'au moins 5.000 personnes.

Mercredi, un responsable onusien avait averti que le stock des Nations unies dans le nord-ouest de la Syrie permettait à peine de nourrir 100.000 personnes pendant une semaine.

Le séisme a fait au moins 20.451 morts, selon les derniers bilans officiels, dont 17.134 en Turquie et 3.317 en Syrie.

Vingt-trois millions de personnes sont "potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables", estime l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle redoute une crise sanitaire majeure qui causerait encore plus de dommages que le séisme.

Les organisations humanitaires s'inquiètent particulièrement de la propagation de l'épidémie de choléra, qui a fait sa réapparition en Syrie.

A Tloul, un village du nord-ouest de la Syrie, les habitants ont dû fuir après qu'un barrage en terre s'est effondré sous les secousses du séisme. "Notre situation est dramatique. Regardez l'eau qui nous entoure", a déclaré Louan Hussein Hamadé, un des rares habitants à être resté dans le village sinistré, tout comme les champs environnants.

«Solidarité»

Réunis en sommet à Bruxelles, les dirigeants de l'Union européenne --qui organise début mars une conférence des donateurs pour la Turquie et la Syrie-- ont observé un moment de silence pour les victimes du séisme.

Ils ont envoyé une lettre à M. Erdogan exprimant leur "solidarité" avec le peuple turc et proposant d'accroître leur aide à la Turquie.

L'UE a envoyé de premiers secours en Turquie quelques heures après le séisme lundi. Mais elle n'a initialement offert qu'une aide minimale à la Syrie par le biais des programmes humanitaires existants, en raison des sanctions internationales en vigueur depuis le début de la guerre civile en 2011.

Mercredi, Damas a officiellement sollicité l'assistance de l'UE et la Commission a demandé aux Etats membres de répondre favorablement à cette requête.

Le commissaire européen Janez Lenarčič, coordinateur de l'assistance de l'Union européenne, était jeudi à Gaziantep, dans le sud-est de la Turquie, où il devait rencontrer des responsables turcs mais aussi les organisations humanitaires actives dans le nord-ouest de la Syrie, a indiqué la commission.

Dans les zones rebelles, le séisme complique l'arrivée d'aide, rendant difficilement praticables les routes d'accès à Bab al-Hawa, unique point de passage actuellement garanti par l'ONU.

L'envoyé spécial de l'ONU, Geir Pedersen, a appelé à Genève "à ne pas politiser" l'aide à ce pays, ajoutant avoir évoqué le sujet avec des représentants des Etats-Unis et de l'Union européenne.

La France a annoncé qu'elle allait mettre en place une aide d'urgence à la population syrienne à hauteur de 12 millions d'euros. De son côté, Londres a annoncé jeudi une aide financière supplémentaire d'au moins 3,4 millions d'euros, soit un montant total de près de 4.3 millions d'euros alloués aux Casques Blancs, les secouristes opérant en zone rebelle.

Séisme: la France débloque 12 millions d'euros pour la population syrienne

La France a annoncé jeudi qu'elle allait mettre en place une aide d'urgence à la population syrienne à hauteur de 12 millions d'euros après le séisme.

Cette aide sera distribuée "en lien avec les organisations non gouvernementales et avec les Nations Unies, dans l'ensemble des régions touchées par les séismes", a déclaré François Delmas, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, précisant que cela ne changeait pas par ailleurs l'"approche politique" de la France vis-à-vis du régime de Bachar al-Assad.

Sur les 12 millions, cinq seront débloqués pour le Fonds humanitaire pour l'aide transfrontalière (SCHF) des Nations unies, cinq millions iront à "plusieurs ONG françaises et internationales oeuvrant pour les interventions d'urgence dans les domaines de la santé, de la mise à l'abri, de l'eau, de l'hygiène, de l'assainissement et de la sécurité alimentaire", a détaillé François Delmas.

Par ailleurs, une contribution de deux millions d'euros est "en cours d'examen" au titre de l'aide alimentaire programmée, pour subvenir aux besoins alimentaires urgents des populations syriennes.

François Delmas a en outre rappelé que depuis 2011, l'aide humanitaire a été "très largement financée" par l'Union européenne et ses états membres: "plus de 27 milliards d'euros". Il a ajouté que des dispositifs et des exemptions aux sanctions ont été mis en place pour pouvoir assurer cette aide.

"Notre approche politique ne change pas", a-t-il ajouté. Contrairement à Bachar al-Assad, nous, nous soutenons la population".

"Notre approche est claire et connue: seul le procesus politique défini par la résolution 22-54 du conseil de sécurité des Nations Unies qui peut conduire à une sortie de crise", a-t-il également réagi.

S'agissant de la Turquie où l'épicentre du séisme s'est produit, la France enverra "dans les prochaines heures 50 000 vaccins anti-diphtérie et tétanos offerts par la Foundation S - Sanofi collective et l'association Tulipe pour les populations sinistrées".

La France va également soutenir "les efforts de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) à hauteur de 500 000 euros".

Deux autres passages

De son côté, la Turquie a annoncé s'employer à ouvrir deux autres passages frontaliers avec la Syrie pour permettre d'acheminer l'aide.

"Pour des raisons humanitaires, nous visons aussi l'ouverture des postes-frontières avec les régions sous contrôle du gouvernement" de Damas, a dit le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.

Des milliers d'habitations sont détruites de part et d'autre de la frontière et les secouristes poursuivent leurs efforts pour rechercher des rescapés dans les décombres, même si la fenêtre cruciale des 72 premières heures pour retrouver des survivants s'est refermée, la situation étant en outre aggravée par un froid glacial.

A Adiyaman , le séisme a piégé dans leur hôtel totalement effondré des adolescents et leurs accompagnateurs, venus de République turque de  Chypre du  Nord (RTCN, reconnue par la seule Turquie) disputer un tournoi de volley-ball.

Selon Nazim Cavusoglu, ministre chypriote-turc de l'Education venu sur place, un enseignant et trois parents ont été extraits vivants mercredi soir. "Trente-trois personnes sont toujours piégées", a-t-il confié à l'AFP.

Le froid rend les conditions de vie infernales pour les rescapés. Dans la ville turque de Gaziantep (sud), les températures ont chuté tôt jeudi à -5°C.

Dans les camps de tentes du nord de la Syrie en revanche, les réfugiés avaient conscience d'avoir eu de la chance dans leur malheur.

"Le séisme était terrifiant, mais les habitants ont remercié Dieu de vivre sous des tentes après avoir vu ce qui s'est produit autour d'eux", se consolait Fidaa Mohammad, une habitante du camp de Deir Ballout.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, en visite dans les zones sinistrées, a esquissé mercredi un mea culpa face à la montée des critiques: "Bien sûr qu'il y a des lacunes, il est impossible d'être préparé à un désastre pareil".

Les responsables turcs ont ces dernière semaines émis à plusieurs reprises des mises en garde sur l’usage des réseaux sociaux avant les élections présidentielle et législatives du 14 mai, où M. Erdogan brigue un nouveau mandat après 20 ans au pouvoir.

Alep, Antakya, Sanliurfa: des sites historiques frappés par le séisme

Alep en Syrie, Antakya (l'antique Antioche) ou Sanliurfa en Turquie: des villes parmi les plus vieilles du monde, anciennes étapes de la route de la soie, abritant des joyaux architecturaux, ont été frappées par le séisme de lundi.

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Après le séisme de lundi, «des parties des murs défensifs du nord-est se sont fissurées», a signalé la Direction générale des antiquités et des musées à Damas. (Photo, AFP)

Alep

Alep est habitée depuis au moins 4 000 ans avant Jésus Christ, grâce à sa position stratégique entre Méditerranée et Mésopotamie. Spécialisée dans l'industrie manufacturière, capitale du célèbre savon, c'était la deuxième ville de l'Empire ottoman au XIXe siècle.

Pendant la guerre civile en Syrie (2012-2016), les combats entre l'armée syrienne, aidée par son allié russe, et les insurgés dans cette ville du nord-ouest du pays l'avaient déjà fortement endommagée.

La citadelle du XIIIe siècle avait vu une section de ses remparts s'effondrer, tout comme le minaret seldjoukide de la mosquée des Omeyyades, tandis que le souk aux boutiques parfois centenaires avait été partiellement détruit par les flammes. "Plus de 10 % des monuments historiques d'Alep" avaient été détruits", selon l'Unesco.

Après le séisme de lundi, "des parties du moulin ottoman à l'intérieur de la citadelle" sont tombées, et "des parties des murs défensifs du nord-est se sont fissurées", a signalé la Direction générale des antiquités et des musées à Damas. "De grandes parties du dôme du phare de la mosquée ayyoubide", à l'intérieur de la citadelle, se sont également effondrées, "dont l'entrée de la tour défensive mamelouke".

L'Unesco avait inscrit en 1986 la vieille ville au patrimoine mondial, et l'a placée en 2013 sur la liste des sites en péril.

Antakya

Antakya, l'antique Antioche, est aujourd'hui en ruines. La ville fut la rivale d'Alexandrie, romaine, grecque, ottomane, puis une villégiature prisée du mandat français au bord de la Méditerranée après la Première Guerre mondiale.

Elle est située dans le sud de la Turquie, à quelques encablures de la frontière avec la Syrie dont elle accueille de très nombreux réfugiés chassés par la guerre.

Fondée vers -300 avant JC par Séleucos, un général d'Alexandre le Grand, elle fut la capitale de l'immense empire séleucide, qui s'étendit pendant près de trois siècles le long de la Méditerranée et régna sur une partie de l'Asie mineure, de Babylone à la Mésopotamie et l'Anatolie jusqu'à l'Iran. Elle fut aussi une des villes clés de la route de la soie.

Intégrée ensuite à l'empire romain, puis byzantin, Antioche est connue pour son multiculturalisme, Grecs et Juifs notamment s'y côtoient. Elle devint ensuite une ville clé du christianisme naissant et reste importante pour les églises chrétiennes d'Orient.

Des mineurs de la Turkish Hard Coal Enterprises (TTK) de Zonguldak participent à des opérations de recherche à Antakya, le 9 février 2023
Des mineurs de la Turkish Hard Coal Enterprises (TTK) de Zonguldak participent à des opérations de recherche à Antakya, le 9 février 2023. (Photo, AFP)

Sanliurfa

Située dans le sud-est de la Turquie, non loin de la frontière avec la Syrie, la province de Sanliurfa ("Urfa la Glorieuse") abrite notamment le plus vieux sanctuaire connu au monde, Göbekli Tepe.

Ce site inscrit depuis 2018 au patrimoine mondial de l'Unesco figure parmi ceux qui pourraient avoir été endommagés, signalait lundi l'organisation.

Plus de 7 000 ans avant Stonehenge en Angleterre et les pyramides égyptiennes, des milliers d'humains se réunissaient à Göbekli Tepe ("la colline ventrue" en turc), pour se recueillir entre ses mégalithes richement ornés.

Göbekli Tepe est une manne pour cette province pauvre et longtemps négligée, où les réfugiés syriens représentent désormais un quart de la population.

Située sur une route utilisée depuis l'antiquité pour voyager entre l'Anatolie et le nord de la Mésopotamie, l'ancienne Edesse fut un centre majeur de la culture syrienne et occupa une place importante dans les conflits entre les Parthes et Rome.

Le comté d'Edesse fut en 1098 l'un des Etats créés au Moyen-Orient par les croisés, avant d'être annexé à l'Empire ottoman et d'être, sous le nom d'Urfa, le théâtre de massacres d'Arméniens en 1895 et 1915. Pendant la guerre d'indépendance, Urfa s'est illustrée en 1920 par sa résistance aux troupes françaises.


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com