Arab News en français organise un débat sur les citoyens français d’origine arabe

Une vue du panel d'intervenants à la table ronde. (Photo fournie).
Une vue du panel d'intervenants à la table ronde. (Photo fournie).
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Publié le Lundi 30 novembre 2020

Arab News en français organise un débat sur les citoyens français d’origine arabe

  • Arab News, en partenariat avec l’Institut du monde arabe, lance une étude visant à déterminer la perception qu’ont les citoyens français d’origine arabe de leur vie en France
  • Cet événement virtuel aura lieu le 30 novembre à 14 h, heure de Paris, via l’application Zoom

LONDRES: Le quotidien anglophone principal du Moyen-Orient, Arab News et son édition française numérique Arab News en français ont conclu un partenariat avec le prestigieux Institut du monde arabe (IMA) à Paris pour le lancement d’une étude approfondie sur la perception qu’ont les citoyens français d’origine arabe (près de mille personnes interrogées) de leur vie en France.

yougov
L'événement sera marqué par une allocution de Jack Lang, président de l'IMA, et Ludovic Pouille, ambassadeur de France en Arabie saoudite. (Photo fournie).

Un débat sera organisé autour de cette question lors d’une conférence virtuelle qui aura lieu à la fin du mois et à laquelle participeront des intervenants importants.

«Lorsque les émotions sont fortes, les idées peuvent être dispersées et les opinions peuvent être facilement prises pour des faits. C’est pour cela que nous sommes très fiers, à Arab News, de notre partenariat avec l’institut de sondage YouGov. Cela nous permet de produire des articles solides, fondés sur la recherche; une méthode devenue caractéristique de la manière dont nous couvrons certains des sujets les plus sensibles que nous vivons aujourd'hui», déclare le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal J. Abbas.

«Les résultats du sondage YouGov que notre site d'information français a commandé, qui seront abordés lors du débat et mentionnés dans l’article, sont fascinants», annonce-t-il.

«Nous invitons les lecteurs à remettre en question toutes les idées reçues qu’ils pourraient avoir et laisser les chiffres parler d’eux-mêmes, puisque ces derniers révèleront combien les citoyens français d'origine arabe se sentent intégrés ou marginalisés», ajoute-t-il.

La conférence rassemblera les intervenants les plus avisés et s’ouvrira par une allocution du président de l'IMA, Jack Lang, suivie par un discours de bienvenue prononcé par l'ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille.

La sénatrice française Nathalie Goulet, le président du Comité Laïcité République, Jean-Pierre Sakoun, la directrice de l'Initiative genre et justice à l'université de Georgetown, la Dr Melyssa Haffaf, le président de la Fondation de l’islam de France, le Dr Ghaleb Bencheikh, la journaliste et cinéaste française, Dr. Myriam François, et le directeur général français de YouGov, Alexandre Devineau, participeront également à cette conférence.

Cet événement virtuel aura lieu le 30 novembre à 14 h, heure de Paris, via l’application Zoom.

L’Unité de recherche et d'études (RSU) d’Arab News a collaboré avec YouGov pour ce sondage réalisé entre le 8 et le 14 septembre et qui se base sur un échantillon représentatif de 958 citoyens français d’origine arabe et vivant en France.

Parmi les sondages précédents de YouGov avec Arab News, citons «Les élections américaines de 2020: que veulent les Arabes?», «Mosquée et État: comment les Arabes voient l'avenir» et «Les femmes saoudiennes peuvent conduire». 

À la suite du lancement de l'étude sur les élections américaines de 2020, la RSU d’Arab News a organisé un débat virtuel afin de discuter de ses résultats. L'événement a réuni des experts des États-Unis et du Moyen-Orient, dont l'ancien ambassadeur américain Robert Ford.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.

(photo fournie)

 

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Syrie: Chareh à Alep un an après l'offensive sur la ville

Le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh s'est rendu samedi dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, un an après l'offensive éclair menée par sa coalition islamiste qui a conduit à la chute du dirigeant Bachar al-Assad. (AFP)
Le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh s'est rendu samedi dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, un an après l'offensive éclair menée par sa coalition islamiste qui a conduit à la chute du dirigeant Bachar al-Assad. (AFP)
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  • "Alep renaît, et avec elle, c'est toute la Syrie qui renaît", a lancé l'ancien jihadiste devant plusieurs centaines de personnes rassemblées devant la célèbre citadelle d'Alep
  • Peu après, il est apparu au sommet de la tour de l'édifice près d'un immense drapeau syrien, dans ce site emblématique gravement endommagé durant les années de guerre

ALEP: Le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh s'est rendu samedi dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, un an après l'offensive éclair menée par sa coalition islamiste qui a conduit à la chute du dirigeant Bachar al-Assad.

Il y a un an jour pour jour, cette coalition partie d'Idleb, plus au nord, arrivait aux portes de la deuxième ville de Syrie dont elle prendra le contrôle deux jours plus tard. Le 8 décembre, elle s'emparait de la capitale Damas.

"Alep renaît, et avec elle, c'est toute la Syrie qui renaît", a lancé l'ancien jihadiste devant plusieurs centaines de personnes rassemblées devant la célèbre citadelle d'Alep.

Peu après, il est apparu au sommet de la tour de l'édifice près d'un immense drapeau syrien, dans ce site emblématique gravement endommagé durant les années de guerre.

Alep avait été l'un des premiers foyers de manifestations contre le pouvoir d'Assad en 2011, qui avaient dégénéré en guerre civile.

Pendant quatre ans, la ville est restée divisée entre un secteur loyaliste à l'ouest, où vivait la majorité de la population, et les rebelles dans une zone à l'est.

Avec l'appui de l'allié russe, les forces gouvernementales syriennes avaient repris le contrôle total de la ville fin 2016, avant que la coalition islamiste menée par M. Chareh ne s'en empare huit ans plus tard.

L'offensive de la coalition, lancée le 27 novembre 2024, a mis fin à plus d'un demi-siècle de domination du clan Assad.


Le pape appelle les Libanais à «rester» dans leur pays

Le pape américain a salué la "résilience" d'un "peuple qui ne succombe pas, mais qui sait toujours renaître avec courage face aux épreuves". (AFP)
Le pape américain a salué la "résilience" d'un "peuple qui ne succombe pas, mais qui sait toujours renaître avec courage face aux épreuves". (AFP)
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  • Arrivé de Turquie dans le cadre de son premier déplacement international, Léon XIV est venu porteur d'un message de paix au Liban, qui craint le retour d'un conflit ouvert avec Israël
  • Dans un discours au palais présidentiel peu après son arrivée, il a insisté sur la situation intérieure et la nécessité d’œuvrer pour la "paix" - un mot répété 27 fois - sans évoquer les tensions régionales ni les récents bombardements israéliens

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a exhorté dimanche les Libanais à "rester" dans leur pays, où l'effondrement économique a aggravé l'émigration massive, et appelé à la "réconciliation" pour surmonter les profonds clivages politiques et communautaires au Liban.

Arrivé de Turquie dans le cadre de son premier déplacement international, Léon XIV est venu porteur d'un message de paix au Liban, qui craint le retour d'un conflit ouvert avec Israël.

Dans un discours au palais présidentiel peu après son arrivée, il a insisté sur la situation intérieure et la nécessité d’œuvrer pour la "paix" - un mot répété 27 fois - sans évoquer les tensions régionales ni les récents bombardements israéliens.

Léon XIV a également souligné le besoin "d’autorités et d’institutions qui reconnaissent que le bien commun est supérieur à celui d’une partie", et appelé la classe dirigeante à "se mettre au service du peuple avec engagement et dévouement".

La crise économique inédite qui a éclaté à l'automne 2019 et ruiné les Libanais a été imputée en grande partie à la négligence de la classe politique, régulièrement accusée de clientélisme communautaire et de corruption.

Evoquant "une hémorragie de jeunes et de familles" quittant le pays, il a reconnu qu'"il arrive parfois qu'il soit plus facile de fuir ou, tout simplement, plus pratique d'aller ailleurs". "Il faut vraiment du courage et de la clairvoyance pour rester ou revenir dans son pays", a-t-il déclaré.

L'effondrement économique depuis 2019 a accentué l'émigration massive depuis le pays, notamment des jeunes parmi lesquels un grand nombre de chrétiens.

En l'absence de chiffres officiels, un centre de recherche indépendant, al-Doualiya, estime que 800.000 Libanais ont émigré entre 2012 et 2024. La population actuelle est estimée à 5,8 millions d'habitants, dont plus d'un million de réfugiés syriens.

"Résilience" 

Dans son discours devant les responsables, la société civile et le corps diplomatique, accueilli par des applaudissements, le pape américain a appelé le Liban à "emprunter la voie difficile de la réconciliation" pour refermer les "blessures personnelles et collectives".

"Si elles ne sont pas soignées, si l'on ne travaille pas à une guérison de la mémoire, à un rapprochement entre ceux qui ont subi des torts et des injustices, il sera difficile d'avancer vers la paix", a-t-il mis en garde.

Le pays a connu une longue guerre civile (1975-1990) au sortir de laquelle aucun travail de mémoire ni de véritable réconciliation n'a été fait.

La dernière guerre avec Israël a approfondi les clivages, le Hezbollah chiite ayant ouvert le front contre Israël en octobre 2023 pour soutenir le Hamas palestinien, soulevant l'opposition d'une grande partie des autres communautés, dont les chrétiens.

Le pape américain a salué la "résilience" d'un "peuple qui ne succombe pas, mais qui sait toujours renaître avec courage face aux épreuves".

"Vous avez beaucoup souffert des conséquences d’une économie qui tue, de l'instabilité mondiale qui a également, au Levant, des répercussions dévastatrices de la radicalisation des identités et des conflits, mais vous avez toujours voulu et su recommencer", a lancé le chef de l'Eglise catholique.

Pour sa part, le président libanais Joseph Aoun, seul chef d'Etat chrétien du monde arabe, a assuré dans son discours que "la sauvegarde du Liban, unique modèle de coexistence" entre chrétiens et musulmans, "est un devoir pour l’humanité".

"Car si ce modèle venait à disparaître, nul autre lieu ne pourrait le remplacer", a-t-il ajouté.

"Dites au monde entier que nous ne mourrons pas, nous ne partirons pas, nous ne désespérerons pas et nous ne nous rendrons pas (...) Nous demeurons l’unique espace de rencontre, dans notre région - et si j’ose dire dans le monde entier", a encore dit le président libanais.

 


L’Arabie saoudite fournit plus de 142 milliards de dollars d’aide à 173 pays

Al-Rabeeah a déclaré que le Royaume avait mené à bien 8 406 projets humanitaires, d'aide, de développement et caritatifs d'une valeur totale de plus de 142 milliards de dollars dans 173 pays. (Fourni)
Al-Rabeeah a déclaré que le Royaume avait mené à bien 8 406 projets humanitaires, d'aide, de développement et caritatifs d'une valeur totale de plus de 142 milliards de dollars dans 173 pays. (Fourni)
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  • Al-Rabeeah a ajouté que, sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, les efforts humanitaires du Royaume s’étaient considérablement intensifiés

LONDRES : Le Dr Abdullah Al-Rabeeah, directeur général de KSrelief, a souligné le rôle de premier plan joué par l'Arabie saoudite dans l'action humanitaire mondiale.

Lors d’une conférence sur l’humanité en médecine au Zayed Centre for Research into Rare Disease in Children, au Great Ormond Street Hospital de Londres, Al-Rabeeah a indiqué que le Royaume avait réalisé 8 406 projets humanitaires, de secours, de développement et caritatifs, pour une valeur de plus de 142 milliards de dollars dans 173 pays.

Cela le classe au premier rang du monde arabe et en fait l’un des principaux donateurs au niveau international.

Al-Rabeeah a ajouté que, sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, les efforts humanitaires du Royaume s’étaient fortement développés.

Depuis sa création en 2015, KSrelief a à lui seul mis en œuvre 3 881 projets d’une valeur de plus de 8,25 milliards de dollars dans 109 pays, couvrant des secteurs clés tels que la santé, la sécurité alimentaire, l’éducation et l’eau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com