Mettre fin à l’islamophobie est une condition préalable à la paix mondiale, déclare le représentant saoudien à l'ONU

Mohammed Alateek, le représentant permanent adjoint du Royaume auprès de l’ONU, s’est exprimé lors d’un événement de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies avant la première Journée internationale de lutte contre l’islamophobie le 15 mars. (Photo, AN)
Mohammed Alateek, le représentant permanent adjoint du Royaume auprès de l’ONU, s’est exprimé lors d’un événement de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies avant la première Journée internationale de lutte contre l’islamophobie le 15 mars. (Photo, AN)
Short Url
Publié le Samedi 11 mars 2023

Mettre fin à l’islamophobie est une condition préalable à la paix mondiale, déclare le représentant saoudien à l'ONU

  • Mohammed Alateek appelle à une coopération internationale dans les efforts de lutte contre la discrimination, la xénophobie, l’intolérance et la violence contre les peuples en raison de leur religion ou de leurs convictions
  • Antonio Guterres affirme vendredi que les deux milliards de musulmans dans le monde reflètent l’humanité dans toute sa magnifique diversité, mais qu’ils sont souvent confrontés au sectarisme et aux préjugés

NEW YORK: L’Arabie saoudite a appelé vendredi tous les États membres de l’ONU à condamner la violence contre les musulmans et à promouvoir une culture de paix qui rejette la discrimination et l’extrémisme et favorise le respect mutuel nécessaire à la paix et à la compréhension.

Mohammed Alateek, le représentant permanent adjoint du Royaume auprès de l’ONU, s’est exprimé lors d’un événement de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies avant la première Journée internationale de lutte contre l’islamophobie le 15 mars.

L’événement de l’ONU est organisé par le Pakistan, qui assure actuellement la présidence tournante de l’Organisation de la coopération islamique, et le président de l’Assemblée générale, Csaba Korosi.

Il appelle à une coopération internationale dans les efforts de lutte contre la discrimination, la xénophobie, l’intolérance et la violence contre les peuples en raison de leur religion ou de leurs convictions, y compris le discours qui «conduit au profilage racial, à la discrimination, aux stéréotypes négatifs et à la stigmatisation des musulmans», soutiennent les organisateurs.

Un autre objectif était de promouvoir une action internationale pour favoriser le dialogue mondial qui promeut une culture de tolérance ancrée dans le respect des droits de l’homme, poursuivent-ils.

S’exprimant au nom des membres du Groupe arabe à l’ONU, M. Alateek déclare que la grande participation à l’événement de vendredi reflète la solidarité qui existe entre la communauté internationale au sens large et les musulmans dans la lutte contre l’islamophobie.

Le Groupe arabe estime que la célébration d’une Journée internationale de lutte contre l’islamophobie contribuera à renforcer le dialogue, à promouvoir une culture de paix et à renforcer le respect des droits de l’homme, précise M. Alateek.

«C’est une occasion importante qui nous permet de mettre en lumière toutes les manifestations de haine et d’islamophobie contre les musulmans, qui conduisent parfois à des actes abominables – les derniers étant ceux perpétrés en Suède par un groupe d’extrémistes, ajoute-t-il.

En janvier, un militant d’extrême droite danois a été autorisé par la police suédoise à organiser une manifestation devant l’ambassade de Turquie à Stockholm, au cours de laquelle il a brûlé un exemplaire du Coran et fait des remarques désobligeantes sur les immigrés et l’islam.

M. Alateek a exhorté la communauté internationale à condamner de tels actes extrémistes pour «promouvoir une culture de paix, combattre la discrimination et l’extrémisme et renforcer le dialogue entre les cultures et les religions en vue d'établir la paix, la sécurité et le respect mutuel».

C’est une condition préalable, dit-il, pour un environnement propice à la paix et à la compréhension aux niveaux régional et international.

Dans son discours d’ouverture, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Bilawal Bhutto Zardari, qui est l’actuel président du Conseil des ministres de l’Organisation de la coopération islamique, met en avant quelques cas d’islamophobie qui persistent et ne sont souvent pas signalés.

«Les dangers de l’islamophobie attirent souvent l’attention internationale lorsqu’un acte odieux de violence et de terrorisme frappe des musulmans innocents, tandis que les actes quotidiens de discrimination, de haine et d’hostilité contre les musulmans restent largement ignorés et sous-estimés», explique M. Bhutto Zardari.

Il appelle à la nomination d’un envoyé spécial de l’ONU pour lutter contre l’islamophobie, ainsi qu’à «l’adoption de mesures internationales pour la protection des lieux saints; l'adoption de lois interdisant les discours de haine; la fourniture d’une assistance juridique et d’une indemnisation appropriée; et la mise en place de mécanismes judiciaires nationaux et internationaux et de lois pour tenir les responsables d’actes d’islamophobie responsables».

Une résolution de l’ONU proclamant le 15 mars comme Journée internationale de lutte contre l’islamophobie a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale à cette date en 2022. Elle a été choisie parce qu’elle commémore les attaques contre deux mosquées par un homme armé à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, en 2019. Les attentats avaient fait 51 morts et 40 blessés.

Lorsque la résolution a été présentée, le représentant du Pakistan a déclaré que l’islamophobie était apparue comme une nouvelle forme de racisme. Elle impose, entre autres, des interdictions de voyager discriminatoires, tient des discours de haine et prend des filles et des femmes pour cibles à cause de la manière dont elles s’habillent.

Le texte de la résolution appelle la communauté internationale à encourager la tolérance et la paix ancrées dans le respect des droits de l’homme et de la diversité des religions et des convictions.

M. Alateek affirme que la résolution illustre la nécessité «d’unir nos efforts, au niveau international, pour prendre des mesures sérieuses en vue de mettre fin à la discrimination, à la haine et à l’islamophobie».

Il a réitéré l’appel à tous les États membres de l’ONU, au nom des membres du Groupe arabe, pour que la résolution soit mise en œuvre «dans son intégralité, puisqu’il s’agit de notre civilisation commune et que nous avons l’obligation de lutter contre la discrimination fondée sur la religion».

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré lors de l’événement de vendredi que les deux milliards de musulmans dans le monde reflètent l’humanité dans toute sa magnifique diversité, mais qu’ils sont souvent confrontés au sectarisme et aux préjugés «pour aucune autre raison que leur foi».

Il ajoute que le lien entre la haine antimusulmane et l’inégalité des sexes est indéniable.

«Nous constatons certaines des pires répercussions de la triple discrimination à l’encontre, principalement, des femmes, en raison de leur sexe, de leur appartenance ethnique et de leur religion», dit António Guterres.

«La haine croissante à laquelle les musulmans font face n’est pas un développement isolé. Elle fait inexorablement partie de la résurgence de l’ethno-nationalisme, des idéologies de suprématie blanche néonazie et de la violence ciblant les populations vulnérables, notamment les musulmans, les juifs, et certaines communautés chrétiennes minoritaires, entre autres.»

Il ajoute que la discrimination «nous affaiblit tous et qu’il nous incombe à tous de nous y opposer».

M. Alateek salue les efforts du président de l’Assemblée générale «pour renforcer les valeurs de tolérance religieuse», ainsi que ceux du secrétaire général et du bureau de l’Alliance des civilisations de l’ONU.

Il conclut en soulignant que la nécessité de combattre l’islamophobie fait partie intégrante de l’objectif et des principes de l’ONU, à commencer par la recherche de la paix, de la sécurité et de la protection des droits de l’homme.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
Short Url
  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Short Url
  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com