Les Libanais gardent espoir malgré l'austérité qui sévit pour ce ramadan

Les familles libanaises cherchent des solutions et des produits moins chers face à la montée en flèche des prix et à la chute de la monnaie libanaise par rapport au dollar. (Archive/AFP)
Les familles libanaises cherchent des solutions et des produits moins chers face à la montée en flèche des prix et à la chute de la monnaie libanaise par rapport au dollar. (Archive/AFP)
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Publié le Vendredi 24 mars 2023

Les Libanais gardent espoir malgré l'austérité qui sévit pour ce ramadan

  • Malgré l'augmentation rapide du coût des produits de première nécessité, les employés continuent de recevoir des salaires basés sur l'ancien taux de change
  • «Ces jours sont parmi les plus difficiles que nous ayons eu à endurer, mais, si Dieu le veut, nous jeûnerons et nous préparerons les repas de l'iftar du mieux que nous pourrons»

BEYROUTH: Les rues de Beyrouth ont été modestement décorées pour le ramadan, conséquence des mesures d'austérité adoptées par les associations islamiques et les autorités libanaises avec l'aggravation de la crise économique du pays.
«Afin de répandre la joie pendant le mois de ramadan, le coût de la décoration et de l'électricité pour les lumières a été couvert par des donateurs qui ont fourni des panneaux solaires en raison des difficultés auxquelles nous sommes confrontés», a indiqué le gouverneur de Beyrouth, Marwan Abboud.
Le prix des denrées alimentaires, des légumes et de la viande a grimpé en flèche un mois avant le ramadan en raison de la chute de la monnaie nationale par rapport au dollar, ce qui a contraint les familles à rechercher des produits de substitution moins onéreux.
Les taux de chômage augmentent en raison de l'effondrement financier rapide, tandis que la Commission économique et sociale des nations unies pour l'Asie occidentale (Cesao) estime que jusqu'à 82% de la population est confrontée à la pauvreté.
Le fattouche, cette salade qui est l’aliment de base de l'iftar pendant le ramadan, coûte aujourd'hui environ 225 000 livres libanaises (près de 14 euros), contre 4 250 livres libanaises (0,26 euro) il y a deux ans.
Rami Ghalayini, propriétaire d'un magasin de jus de fruits à Beyrouth, explique qu'une bouteille de jus de fruits est indispensable pendant les repas du ramadan, après une longue journée de jeûne. Cependant, un litre de jus d'orange frais coûte désormais plus de 100 000 livres libanaises (6,21 euros), soit trois fois le prix de l'année dernière.
Malgré l'augmentation rapide du coût des produits de première nécessité, les employés continuent de recevoir des salaires basés sur l'ancien taux de change de 1 507 livres libanaises pour un dollar.
Jad, qui travaille dans une coopérative, raconte: «Ma femme et moi ne savons pas si nous pourrons nous procurer un plat quotidien. Les prix des denrées alimentaires augmentent de minute en minute. Ils sont fixés sur la base d'un taux de change supérieur à celui du marché noir, alors que nos salaires restent inchangés et que leur valeur diminue.»
«Je dois penser à d'autres choses essentielles comme la facture du générateur d'électricité, l'eau et les médicaments si l'un de mes enfants en a besoin.»
Fatima, une femme au foyer, indique qu'elle avait l'habitude d'accueillir le ramadan en décorant la maison et en achetant des dattes, des noix, des amandes et des raisins secs de luxe.
«Mais, cette année, je me trouve dans l'incapacité d'acheter ces en-cas non essentiels. J'ai même besoin d'aide, car les salaires de mon mari et de mon fils ne suffisent plus à payer la nourriture. Ces jours sont parmi les plus difficiles que nous ayons eu à endurer, mais, si Dieu le veut, nous jeûnerons et nous préparerons les repas de l'iftar du mieux que nous pourrons.»
Nada Bakkar utilise avec parcimonie le maigre salaire de son mari pour acheter des biens et des fournitures pour le ramadan.
Elle affirme avoir dépensé plus de 5 millions de livres libanaises (310 euros) pour acheter des produits de base tels que du riz, de l'huile, des herbes et du sucre.
«Je n'ai pas encore acheté de viande, de poulet ni de produits laitiers, dont les prix ont atteint des niveaux record», ajoute-t-elle.
«Les commerçants jouent avec les prix et il n'y a personne pour les contrôler. Je suis très inquiète à l’idée de ne pas suffisamment nourrir ma famille et de ne pas pouvoir préparer un plat principal tous les jours.»
Les gens essaient de rester optimistes. Nada Katoua estime que «le ramadan est une bénédiction. Je sais que les revenus des gens ont diminué et que de nombreuses familles ne sont plus en mesure d'assurer leur pain quotidien. Cependant, nous devrions toujours accueillir le mois de la bonté avec espoir».
L'année dernière, le ministère libanais des Affaires sociales a lancé le programme Aman, destiné à aider les cent cinquante mille familles libanaises les plus pauvres. Toutefois, ce programme, qui a bénéficié d'un prêt de 246 millions de dollars (1 dollar = 0,93 euro) de la Banque mondiale, n'a pas encore été pleinement mis en œuvre.
Le ministère attend de recevoir un prêt de 300 millions de dollars de la Banque mondiale pour «soutenir les groupes confrontés à des niveaux de pauvreté sans précédent», selon Farid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.
L'association des commerçants de Sidon a installé des décorations dans les marchés commerciaux de la ville, très fréquentés par les habitants de diverses régions pendant le ramadan.
Ali al-Charif, directeur de l'association, confie: «Nous voulons donner une lueur d'espoir aux gens, alors que le mois du ramadan arrive au beau milieu d’une crise économique qui s'aggrave et dont les répercussions touchent directement tout le monde.»
«Les services publics de base continuent de se détériorer et les entreprises sont à l'arrêt. Les expatriés sont les seuls à assurer une forme de survie à ce pays grâce à l'argent qu'ils transfèrent à leurs familles pour assurer leur survie.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Soudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Facher

Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
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  • Des massacres se poursuivent à El-Facher, dernière grande ville du Darfour tombée aux mains des Forces de soutien rapides (FSR) après 18 mois de siège
  • La situation est décrite comme « apocalyptique » par les diplomaties allemande et britannique, tandis que l’ONU réclame des enquêtes rapides sur les atrocités et que plus de 65 000 civils ont fui la ville, désormais en ruines

Port-Soudan: De nouvelles images satellites et l'ONG Médecins sans frontières (MSF) suggèrent samedi la poursuite des massacres dans la ville soudanaise d'El-Facher, près d'une semaine après sa prise par les paramilitaires.

Alors que les informations sur des violences contre les civils se multiplient, les chefs de la diplomatie allemande et britannique ont alerté sur une situation "absolument apocalyptique" et "véritablement terrifiante" sur le terrain.

Après 18 mois de siège, les Forces de soutien rapides (FSR, paramilitaires) de Mohamed Daglo ont pris dimanche El-Facher, dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait encore à leur contrôle dans leur guerre contre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane.

Selon le Laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, qui analyse des vidéos et des images satellites, les dernières images datant de vendredi ne "montrent aucun mouvement à grande échelle" à El-Facher, ce qui suggère que la majorité de sa population est "morte, capturée ou cachée".

Le laboratoire a identifié au moins 31 groupes d'objets correspondant à des corps humains entre lundi et vendredi, dans différents quartiers, sur des sites universitaires et des sites militaires. "Les indices montrant que les massacres se poursuivent sont clairement visibles", conclut-il.

- "Tuées, retenues, pourchassées" -

MSF a lui aussi dit craindre samedi qu'un "grand nombre de personnes" y soient toujours "en grave danger de mort" et que les civils soient empêchés par les FSR et leurs alliés "d'atteindre des zones plus sûres" comme Tawila.

Des milliers de personnes ont déjà fui El-Facher pour cette ville située à environ 70 km à l'ouest, et où les équipes de MSF se sont préparées à faire face à un afflux massif de déplacés et de blessés.

Des survivants ont raconté à l'ONG que les personnes ont été séparées selon leur sexe, âge ou identité ethnique présumée, et que beaucoup sont toujours détenues contre rançon. Un survivant a rapporté des "scènes horribles" où des combattants écrasaient des prisonniers avec leurs véhicules.

"Le nombre de personnes arrivées à Tawila est très faible (...) Où sont toutes les personnes manquantes, qui ont déjà survécu à des mois de famine et de violence à El-Facher?" s'interroge Michel-Olivier Lacharité, responsable des opérations d'urgence chez MSF. "D'après ce que nous disent les patients, la réponse la plus probable, bien qu'effrayante, est qu'elles sont tuées, retenues et pourchassées lorsqu'elles tentent de fuir", relate-t-il.

Au total, plus de 65.000 civils ont fui El-Facher, où des dizaines de milliers de personnes sont encore piégées, selon l'ONU. Avant l'assaut final des paramilitaires, la ville comptait environ 260.000 habitants.

- "Apocalyptique" -

Depuis dimanche, plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des hommes en uniforme des FSR procédant à des exécutions sommaires à El-Facher, les paramilitaires affirmant que plusieurs de ces enregistrements ont été "fabriqués" par des sites liés à l'armée.

Les paramilitaires ont affirmé jeudi avoir arrêté plusieurs de leurs combattants soupçonnés d'exactions lors de la prise d'El-Facher, l'ONU réclamant vendredi des enquêtes "rapides et transparentes" après des "témoignages effroyables" d'atrocités dans cette localité.

S'exprimant en marge d'une conférence à Bahreïn, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a décrit samedi la situation à El-Facher comme "absolument apocalyptique", évoquant comme l'ONU la "pire crise humanitaire du monde". "Les FSR se sont publiquement engagés à protéger les civils et devront rendre compte de leurs actions", a-t-il ajouté.

"Les informations qui nous parviennent du Darfour ces derniers jours sont véritablement terrifiantes", a déclaré son homologue britannique Yvette Cooper, évoquant les "atrocités commises, exécutions de masse, famine et le viol comme arme de guerre".

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle l'est et le nord du pays, et les FSR, désormais maîtres de l'ensemble du Darfour, une région vaste comme la France métropolitaine.

Les pourparlers en vue d'une trêve, menés depuis plusieurs mois par un groupe réunissant les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, sont dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Les FSR ont reçu armes et drones des Emirats arabes unis, selon des rapports de l'ONU, tandis que l'armée bénéficie de l'appui de l'Egypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.


Le président libanais accuse Israël de répondre à son offre de négociations en intensifiant ses attaques

Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
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  • Le président libanais Joseph Aoun accuse Israël d’avoir répondu à son offre de négociations par une intensification des frappes, qui ont tué deux personnes dans le sud du Liban
  • En visite à Beyrouth, le ministre allemand Johann Wadephul appelle à un retrait israélien du sud du Liban et à un désarmement du Hezbollah, condition jugée essentielle pour la reprise du dialogue

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a accusé Israël de répondre à l'offre de négociations du Liban par une intensification de ses frappes, les dernières ayant tué vendredi deux hommes dans le sud du pays selon Beyrouth.

"Le Liban est prêt à des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, mais toute négociation (...) a besoin d'une volonté réciproque, ce qui n'est pas le cas", a affirmé M. Aoun à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.

Le chef de l'Etat s'était déjà prononcé le 13 octobre pour des négociations entre les deux pays voisins, toujours formellement en état de guerre, et qui ont émergé en novembre dernier d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah libanais.

Israël "répond à cette option en menant davantage d'attaques contre le Liban (...) et en intensifiant la tension", a déploré M. Aoun

Selon le ministère de la Santé libanais, deux personnes ont été tuées vendredi lors de deux frappes israéliennes dans le sud du pays.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a indiqué qu'un drone avait notamment visé un homme à moto dans le village de Kounine.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement pro-iranien.

La veille, une unité israélienne s'était introduite dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

M. Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

- "Condition sine qua non" -

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban disant viser des cibles du mouvement chiite, et a intensifié ses raids ces derniers jours.

L'armée israélienne se maintient aussi dans cinq positions dans le sud du Liban.

Selon un bilan de l'AFP basé sur des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées en octobre.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le chef de la diplomatie allemande a apporté son soutien au président libanais, affirmant qu'il exhorterait son homologue israélien, Gideon Saar, à retirer l'armée israélienne du sud du Liban.

"Il doit y avoir un retrait des troupes israéliennes. Je comprends qu'Israël ait besoin de sécurité (...) Mais nous avons maintenant besoin d'un processus de confiance mutuelle. Et je m'engage à ce que les deux parties se parlent", a dit le ministre allemand.

Il a également "encouragé le gouvernement libanais à veiller à ce qu'un processus crédible, compréhensible et rapide de désarmement du Hezbollah soit mis en place", une "tâche colossale" mais, a-t-il estimé, "la condition sine qua non" pour régler les relations avec Israël.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.