Dialogue de sourds!

Discussion du budget de l’Etat et de la loi de finances pour l’exercice 2021, en présence du Chef du gouvernement  Hichem Mechichi (Photo, AFP)
Discussion du budget de l’Etat et de la loi de finances pour l’exercice 2021, en présence du Chef du gouvernement Hichem Mechichi (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 30 novembre 2020

Dialogue de sourds!

  • Dix années de clavaire, avec des récits rocambolesques, mettant les nerfs des Tunisiens à vif et affectant le moral des troupes militaires et sécuritaires
  • Nos élus chargés de veiller sur les affaires économiques et politiques, n’ont pas tardé à se tirer dans les pattes

Lors de la discussion hier du budget de l’Etat et de la loi de finances pour l’exercice 2021, en présence du Chef du gouvernement, plusieurs députés ont mis l’accent sur l’importance du dialogue pour trouver une approche participative à même de sortir le pays de la crise économique et sociale. Amnésiques ou schizophrènes ? Ces députés qui appellent au dialogue ont-ils oublié que la crise provient justement de l’hémicycle du Bardo, qui, pendant dix ans, a pris l’allure d’un grand chapiteau, voire d’une arène de gladiateurs où les factions politiques ont croisé le fer ? Que c’est sous ce chapiteau qu’on fabrique les fake news et qu’on arrose le peuple de vraies-fausses nouvelles qui alimentent les crises ?     

Oui, l’Assemblée des représentants du peuple prend souvent l’allure d’une foire d’empoigne où tout est permis. Il y est permis de monter des procès avec des « traîtres » sur le banc des accusés et des « héros » à décorer.

Dix années de clavaire, avec des récits rocambolesques, mettant les nerfs des Tunisiens à vif et affectant le moral des troupes militaires et sécuritaires qui se battent sur tous les fronts pour préserver la sécurité nationale à un moment où le pays était en butte à des attentats terroristes et à des rumeurs colportées sur des personnes honnêtes. Nos élus chargés de veiller sur les affaires économiques et politiques, au lieu de s’unir et de faire bloc commun à un moment où le pays était pris dans le tourbillon d’une crise qui a emporté dans son sillage stabilité, tourisme et investissements,  n’ont pas tardé à se tirer dans les pattes, chaque fois que l’occasion se présentait, laissant dans la débâcle des forces loin d’être compactes et alimentant davantage les divisions.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.

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Complot contre la sûreté de l’État : 12 accusés d’Ennahdha renvoyés en justice

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  • Parmi les douze accusés se trouvent des dirigeants au mouvement Ennahdha
  • Les accusés sont renvoyés devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis

 La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer 12 accusés devant la justice dont des dirigeants au mouvement Ennahdha pour des chefs d’accusation à caractère terroriste, a déclaré, vendredi, à l’agence TAP, Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel de Tunis.

 

La chambre d’accusation en question a décidé, jeudi, de renvoyer Mondher Ounissi, vice-président du mouvement Ennahdha (en détention), Rafik Abdessalem, gendre du président du mouvement Ennahdha, Chahrazed Akecha, Ahmed Gaâloul, Tarak Boubahri, Ridha Idriss, Mouadh Khriji, Maher Zid, Fethi Ayadi, Mohamed Samti (tous en fuite) et deux autres accusés non identifiés (en liberté) devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis dans l’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’État 2 ».

 

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Avi Shlaim : «Ce qui se passe à Ghaza est la manifestation du terrorisme d’Etat israélien»

Avi Shlaim (D.R.)
Avi Shlaim (D.R.)
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  • L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales
  • Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international

Diviser pour régner a toujours été le mode opératoire des occupants. Mais pourquoi les Israéliens persistent-ils à imposer toute une batterie de mesures inhumaines pour punir collectivement les Palestiniens ?

Israël a répondu à la décision du Hamas en déclarant la bande de Ghaza «territoire hostile». Il a également adopté une série de mesures sociales, économiques et militaires destinées à isoler et affaiblir le Hamas. La plus importante de ces mesures a été l’imposition d’un blocus. L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales vers la population civile. Un sénateur américain a été indigné de découvrir que les pâtes figuraient sur la liste des produits interdits.

Le boycott s’appliquait non seulement aux importations mais, de manière perverse, également à certaines exportations de Ghaza. Pourquoi empêcher l’exportation de produits agricoles, de poissons et d’autres biens non mortels ? Il est difficile d’éviter de conclure que le motif caché était de paralyser l’économie de Ghaza et d’infliger la pauvreté, la misère et le chômage à ses habitants.

Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international. Compte tenu de l’ampleur des souffrances infligées par le blocus aux habitants de la bande de Ghaza, si Israël était une personne, il pourrait être considéré comme coupable d’«indifférence dépravée», un concept du droit américain (son équivalent dans le droit commun anglais est «cœur dépravé») qui fait référence à une conduite si gratuite, si insensée, si immorale, si peu respectueuse de la vie d’autrui et si répréhensible qu’elle justifie une responsabilité pénale.

 

 

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L'Arabie Saoudite lance un programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
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  • Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales
  • L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ",

L'Arabie saoudite a dévoilé un nouveau programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. L'initiative s'adresse aux dirigeants des secteurs financiers et non financiers du pays.

L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ", un événement de deux jours parrainé par le prince Mohammed bin Salman, prince héritier et Premier ministre d'Arabie saoudite, à Riyad.

Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales. Il vise également à améliorer le partage d'informations entre les institutions financières et les organismes de réglementation, renforçant ainsi l'intégrité globale du système financier.

 

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