Riyad pourrait-elle devenir la prochaine capitale culinaire du Moyen-Orient?

La terrasse de Bujairi de Riyad à Diriyah propose une gamme d'expériences gastronomiques raffinées (Photo fournie).
La terrasse de Bujairi de Riyad à Diriyah propose une gamme d'expériences gastronomiques raffinées (Photo fournie).
Short Url
Publié le Jeudi 06 avril 2023

Riyad pourrait-elle devenir la prochaine capitale culinaire du Moyen-Orient?

  • Des dizaines de restaurants étoilés Michelin se sont installés dans la capitale saoudienne au cours des trois dernières années
  • Les locaux et les étrangers peuvent désormais déguster un éventail de plats saoudiens traditionnels ou remis au goût du jour à Riyad

RIYAD: Dans un restaurant haut de gamme, des verres polis trônent sur une table en bois au design épuré, entourée de plantes vertes luxuriantes. Sur la table, des spécialités grecques sont amoureusement présentées : tzatziki, salade de Santorin, purée d'aubergine et tacos de gyros de bœuf. À première vue, on pourrait se croire dans les îles grecques, ou du moins dans un restaurant méditerranéen haut de gamme de Londres ou de Dubaï.

Il s'agit toutefois de Meraki Riyad, la chaîne de restaurants grecs haut de gamme populaire qui a ouvert ses portes à Londres en 2017 et s'est installée à l’hôtel Mandarin Oriental de la capitale saoudienne en septembre 2021. Si Meraki ne choquerait guère les convives d'une autre ville plus reconnue en la matière, à Riyad – où la scène gastronomique fut autrefois assez fade – il s’agit d'une surprise bienvenue.

Meraki Riyad, une chaîne de restaurants grecs haut de gamme très prisée, a ouvert ses portes à l’hôtel Mandarin Oriental de Riyad en septembre 2021 (Photo fournie).

Au cours des trois dernières années, une multitude de restaurants gastronomiques ont ouvert leurs portes dans la capitale saoudienne, coïncidant avec la grande transformation sociale et économique de l'Arabie saoudite, dont le fer de lance est la Vision 2030. L'ambitieux plan de réforme du prince héritier Mohammed ben Salmane vise à faire passer les dépenses des ménages consacrées aux activités culturelles et de divertissement à 6%, soit une hausse de 2,9% par rapport au moment où la Vision a été dévoilée en 2016.

Sushi, caviar, tapas, pain babka, dim sum et fondue – quantités de plats internationaux sont désormais servis dans la capitale saoudienne, alors que certains des meilleurs restaurants et chaînes du monde ouvrent leurs portes, parallèlement à l'essor des établissements saoudiens locaux qui proposent un mélange de plats traditionnels et de cuisine fusion.

«Riyad a, sans aucun doute, une scène gastronomique bouillonante», a déclaré à Arab News Ciara Philips, une stratège culturelle britannique qui s'est installée à Riyad fin 2020.

Dans un pays où près de 70% de la population a moins de 40 ans, le renforcement des secteurs du divertissement et de l'hôtellerie est primordial, non seulement pour l'afflux d'étrangers, mais aussi pour les locaux qui, il y a encore quelques années, ne trouvaient pas un choix aussi vaste de nourriture.

Dîner raffiné dans le nouveau restaurant saoudien haut de gamme de fusion contemporaine MAIZ (Photo fournie).

«J'ai vécu dans des villes du monde entier, de New York à Londres, en passant par Paris et Dubaï... (Riyad) se classe parmi les meilleures, voire les surpasse, en termes d'entrepreneuriat alimentaire local, de concepts branchés, d'intérieurs incroyables, de service et d'hospitalité exceptionnels», a indiqué Philips. «L'attention portée aux détails, l'amour et l'accueil positif de la nouveauté, ainsi qu'une économie nocturne en plein essor ajoutent à ce dynamisme.»

«Cela va de pair avec l'accueil chaleureux et la générosité des Saoudiens – la nourriture est si souvent partagée et offerte au travail et lorsque l'on reçoit des invités à la maison – et j'ai pris des kilos en trop pour le prouver», a signalé Phillips.

En novembre 2022, le site Cool Inc a dévoilé qu'une vingtaine de restaurants détenteurs d'étoiles Michelin très convoitées dans leur ville d'origine proposeraient leurs spécialités culinaires à Riyad et à Djeddah cette année. Ces noms viendront s'ajouter à la liste croissante des meilleurs restaurants de la capitale et de Djeddah, qui comprend déjà la cuisine cantonaise de Hakkasan, le restaurant japonais Roka, les délices français de La Petite Maison et les restaurants italiens de haute gastronomie tels que Scallini, Angelina et Cipriani.

Dîner raffiné dans le nouveau restaurant saoudien haut de gamme de fusion contemporaine MAIZ (Photo fournie).

En janvier, Cool Inc a sélectionné une gamme diversifiée de restaurants, dont les fameux Spago et Cut de Wolfgang Puck, le restaurant de fruits de mer WAGYUMAFIA de Scott et le Gymkhana à thème indien, qui ouvriront leurs portes à Riyad. En outre, Cool Inc a annoncé son initiative Destination Dining & Member's Clubs, qui vise à mettre l’Arabie saoudite en contact avec des experts et des visionnaires de l'industrie culinaire mondiale.

Fin 2022, la tant attendue terrasse de Bujairi, a ouvert ses portes dans le quartier historique de Diriyah, surplombant Turaif, autrefois siège du premier État saoudien. Proposant une multitude d'expériences culinaires saoudiennes et internationales haut de gamme sur une surface de 15 000 mètres carrés, son ouverture a marqué la première phase du projet de 50 milliards de dollars (1 dollar américain = 0,92 euro) de la Diriyah Gate Development Authority.

«Berceau de la civilisation arabe depuis des siècles, l'Arabie saoudite a accueilli et hébergé des personnes issues de toute la région et du monde entier depuis sa création», a déclaré à Arab News Kiran Haslam, directeur marketing de la société Diriyah. «Des premiers commerçants et marchands aux pèlerins traversant le continent, en passant par les érudits, les architectes et les visionnaires, Diriyah a été l'épicentre de la péninsule arabique pendant des centaines d'années.»

La terrasse de Bujairi à Diriyah, propose une large gamme d'expériences gastronomiques (Photo fournie).

«La terrasse de Bujairi réunit effectivement le monde par le biais de la nourriture», a signalé Haslam. «Elle offre une expérience inégalée en matière de découverte gastronomique et constitue un catalyseur parfait, à l'instar du projet plus vaste de la Diriyah, pour les immenses progrès accomplis tout autour de nous en vue de faire du Royaume un véritable grand lieu de rassemblement mondial.»

L'essor de la gastronomie à Riyad n'est pas seulement dû à la pléthore de grands noms internationaux. De nombreux restaurants locaux proposant une cuisine saoudienne remise au goût du jour font leur apparition dans toute la capitale.

Sous l'égide du ministère de la Culture, la Commission des arts culinaires s'efforce de mettre en valeur et de développer les traditions culinaires saoudiennes et de positionner le pays comme une destination mondiale de la gastronomie. Le premier festival européen en la matière organisé par la commission s'est tenu en mars de cette année, l'association des chefs saoudiens organisant un concours de cuisine saoudienne et internationale.

Dans le restaurant Takya de la terrasse de Bujairi, les clients locaux et internationaux peuvent déguster des plats traditionnels saoudiens joliment préparés et agrémentés d'une touche moderne.

Le restaurant Takya, situé à la terrasse de Bujairi, propose une fusion contemporaine de plats saoudiens traditionnels provenant des différentes régions du pays (Photo fournie).

«L'idée était de créer un endroit où les gens peuvent dîner dans le confort et la paix», a déclaré à Arab News Hessah al-Mutawa, copropriétaire de Takya. Le restaurant propose une fusion contemporaine de plats saoudiens traditionnels provenant des différentes régions du pays. La conception du restaurant, réalisée par la sœur de Hessah et copropriétaire du restaurant, Hadeel, s'inspire de divers éléments architecturaux et culturels saoudiens. «Nous voulons que l'intérieur du restaurant raconte une histoire.»

Les expatriés vivant à Riyad sont enthousiasmés par les nouveaux restaurants dirigés par des Saoudiens, séduisants et uniques. Moe Inani, chef saoudien et copropriétaire du restaurant Chifty et du salon cosmopolite de Riyad, estime toutefois que ce qui manque encore à la scène culinaire en plein essor de Riyad, c'est un fort contingent de restaurants locaux.

Originaire de Djeddah, Inani est devenu sous-chef à Saison, un restaurant étoilé de San Francisco, où il a appris à préparer des sushis. Il met aujourd'hui son expérience à profit pour créer de nouvelles versions de mets locaux traditionnel, comme le poisson de la mer Rouge.

Moe Inani, chef saoudien et copropriétaire du restaurant Chifty, a été formé à San Francisco (Photo fournie).

«Je pense que la scène s'est définitivement améliorée au cours des deux dernières années, mais à mon avis, la plupart des marques et des restaurants que nous avons sont internationaux et importés, principalement d'Europe et des États-Unis, par des hommes d'affaires du secteur de la restauration», a expliqué Inani à Arab News. «La plupart des marques locales de restauration fine sont des fast-foods servant des hamburgers et des shawarmas.»

Inani a souligné qu'il faudrait du temps et de l'expérience pour pouvoir créer des «marques locales à succès».

«Pour les concepts locaux, ce qui est nécessaire, c'est avant tout l’expérience», a-t-il précisé. «Je pense que le pays est sur le bon chemin en envoyant des étudiants ou des personnes intéressées par le domaine culinaire étudier dans différentes écoles de cuisine à travers le monde.»

Il ne suffit pas de poursuivre des études d’arts gastronomiques, souligne Inani. L’apprentissage des différents aliments sur le long terme est également essentielle. «Une fois que les Saoudiens auront acquis de l'expérience en travaillant avec des chefs à l'étranger, ils peuvent revenir au pays et l'utiliser pour améliorer l'offre culinaire locale de l'Arabie saoudite», a-t-il suggéré.

Le restaurant japonais ROKA a connu un succès immédiat auprès des amateurs de cuisine locale lorsqu'il a ouvert ses portes à Riyad (Photo fournie).

Selon Inani, Riyad a le potentiel pour devenir une capitale culinaire mondiale. Mais pour cela, il est essentiel qu'elle développe sa propre identité et ses propres chefs grâce à des concepts novateurs résolument saoudiens.

Cependant, le changement est déjà en cours. Dans le nouveau restaurant saoudien haut de gamme de fusion contemporaine MAIZ, les convives locaux et internationaux boivent avidement des mocktails faits maison et dégustent des plats tels que le caviar sur les crêpes de masabeeb, avec du caviar provenant d'esturgeons élevés localement et de la crème fouettée à base de citrons verts locaux séchés.

«Les propositions de fusion à cette échelle n'existaient pas il y a quelques années», lance un client du restaurant.

Comme le mentionne Philips: «Oubliez New York : Riyad est la ville qui ne dort jamais en ce qui concerne l'incroyable offre de nourriture, des snacks aux fast-foods en passant par les grands restaurants; vous pouvez manger ce que vous voulez à tout moment de la journée.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Short Url
  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
Short Url
  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Short Url
  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.