Retour au calme au sud du Liban après les bombardements israéliens

Des casques bleus italiens de l’ONU examinent un petit pont qui a été détruit par une frappe aérienne israélienne, dans le village de Maaliya, au sud du Liban, le 7 avril 2023 (AP)
Des casques bleus italiens de l’ONU examinent un petit pont qui a été détruit par une frappe aérienne israélienne, dans le village de Maaliya, au sud du Liban, le 7 avril 2023 (AP)
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Publié le Samedi 08 avril 2023

Retour au calme au sud du Liban après les bombardements israéliens

  • L’armée israélienne prévient qu’elle ne permettra pas à Hamas d’opérer depuis le Liban
  • Le Hamas fait objet de critiques au Liban alors que des appels à l’arrestation et à l’expulsion du «traitre» Ismail Haniyeh ont lieu

BEYROUTH : La prudence a régné des deux côtés de la frontière, entre le sud du Liban et Israël vendredi, après des frappes israéliennes à l’aube. Ces dernières ont causé des dégâts matériels. Aucune victime n’a été signalée.

Le Liban a annoncé qu’il avait décidé de déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, protestant conte « la violation flagrante de sa souveraineté » par Israël, et affirmant que le pays avait enfreint la résolution 1701, menaçant la stabilité au sud  du Liban.

La Force intérimaire des Nations Unies au Liban a déclaré vendredi que les Forces de défense israélienne l’avaient informée qu’elles commenceraient leur réponse d’artillerie aux tirs de roquettes de jeudi depuis le Liban. Immédiatement après, la FINUL a déclaré que son personnel avait entendu de fortes explosions près de la ville de Tyr.

La FINUL a affirmé que son chef de mission et commandant, le général Aroldo Lazaro, s’entretenait avec les autorités des deux côtés de la Ligne Bleue, voire la ligne de démarcation entre le Liban et Israël, et le Liban et les hauteurs du Golan.

« Nos mécanismes de liaison et de coordination sont pleinement engagés », a-t-il déclaré. « Les deux parties ont affirmé ne pas vouloir la guerre ».

Vendredi à 4 heures du matin, des avions israéliens ont visé une zone dégagée plantée de bananiers entre le camp de réfugiés palestiniens de Rashidieh et la plaine de Maaliyeh près de la route côtière menant à Naqoura, avec trois projectiles d'artillerie.

L'armée israélienne a affirmé dans un communiqué que ses avions « visaient des infrastructures et des cibles du mouvement Hamas dans le sud du Liban ».

De plus, l'armée a averti qu'elle ne permettrait pas au Hamas d'opérer depuis le Liban et a déclaré que ce dernier serait tenu responsable de toutes les attaques menées depuis son territoire.

Plus tard, l’armée israélienne a annoncé la fin de ses attaques au Liban, mais a ajouté qu'elle poursuivrait ses attaques contre la bande de Gaza.

L'Autorité du fleuve Litani au Liban a annoncé : « L'attaque israélienne a directement touché les installations du projet d'irrigation de Qasimiyah dans la région de Qlaileh, l'un des villages de Tyr, à environ 95 kilomètres de la capitale, Beyrouth. L'attaque visait un ferry et une partie du canal d'irrigation de Qasimiyah qui irrigue les vergers de la région de Qlaileh et au-delà ».

L’attaque a causé des dommages à un transformateur électrique et à des maisons et voitures.

Jeudi soir, les Libanais attendaient avec inquiétude la réponse israélienne aux dizaines de roquettes tirées depuis le Liban sur la région de la Haute Galilée. Aucune partie n'a revendiqué la responsabilité des attentats, mais on a pointé Hamas du doigt. Les attaques auraient été menées en réponse à l'agression israélienne contre la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem.

Une équipe d'experts en ingénierie spécialisés dans l'élimination des obus et des explosifs de la FINUL et de l'armée libanaise a examiné le lieu de l'attaque israélienne et a trouvé un missile non explosé à l'entrée du camp de Rashidieh, près d'un poste de contrôle de l'armée libanaise.

En parallèle, Israël a mis en état d’alerte ses avant-postes frontaliers. Ses forces aériennes ont effectué des sortie de reconnaissance, tandis que l’armée libanaise et la FINUL ont effectué des patrouilles intensives le long de la frontière et dans certains villages.

L'armée libanaise a plus tard annoncé qu'un lance-roquettes avait été trouvé dans la plaine de Marjaayoun contenant plusieurs roquettes, et que des travaux étaient en cours afin de démanteler l'appareil.

Dans un communiqué, le Hamas a condamné « l'agression sioniste flagrante contre le Liban ».

La Ligue arabe, l'Organisation de la coopération islamique et l'ONU ont appelé à une action urgente pour arrêter l'agression d'Israël.

Lors de réunions avec des factions de la résistance palestinienne à Beyrouth, Ismail Haniyeh, chef du Hamas, a adopté une position optimiste, déclarant : « Ces factions ne resteront pas les bras croisés face à l'agression israélienne contre Al-Aqsa ».

Haniyeh a ajouté : « Nous tenons le gouvernement de l'occupation entièrement responsable de l'agression brutale contre la bienheureuse Al-Aqsa et ses fidèle ».

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait tenu des réunions en mars avec des dirigeants de factions palestiniennes, dont Ziad Al-Nakhala, le chef du Jihad islamique, et des responsables du Hamas, dont Saleh Al-Arouri.

En réponse à l’aggravation de la situation à la frontière et à l'utilisation par le Hamas des terres libanaises, certains militants sur les réseaux sociaux se sont moqués de ce qu'ils ont qualifié de « jeu ridicule ».

Likaa Al-Joumhouria, dirigée par l'ancien président libanais Michel Sleiman, a déclaré qu'elle rejetait l’idée de « transformer le Liban en une plate-forme pour lancer des roquettes et transmettre des messages» et a mis en garde contre «la gravité et l'impact de la situation sur le Liban, politiquement, socialement et économiquement». Elle a également appelé les autorités à prendre « les mesures nécessaires pour mettre fin à ces attaques et pour identifier et punir les responsables ».

L'ancien député Farès Souaid, chef du Conseil national contre l'occupation iranienne, a déclaré que ce qui s'était passé était « une violation de la résolution 1701. Cela représente un grand danger pour la souveraineté du Liban ».

Il a ajouté : « C'est l'ami du Hezbollah, le Hamas, qui a aggravé la situation » et déclaré que « tenter de déjouer Israël lui a donné un prétexte pour attaquer le Liban et le transformer (le Liban) en boîte aux lettres. C'est un acte criminel qui piège les Libanais ».

Fouad Abou Nader, ancien chef des Forces libanaises, a appelé les autorités libanaises à arrêter Haniyeh et à l'expulser immédiatement, affirmant qu'il est « un traître au Liban et à la cause palestinienne ».

Il a ajouté : « Toutes les activités qu'Ismail Haniyeh a menées et continuent de mener ont servi Netanyahu et unifié la scène politique en Israël ».

Il a souligné que le Liban avait « payé un prix fort à cause de la cause palestinienne ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 

 


L'UE condamne les frappes israéliennes au Liban, exige le respect du cessez-le-feu

Un soldat de l'armée libanaise discute avec un ouvrier alors qu'il déblaye les décombres d'un site visé pendant la nuit par une frappe aérienne israélienne dans le village d'Et Taybeh, dans le sud du Liban. (AFP)
Un soldat de l'armée libanaise discute avec un ouvrier alors qu'il déblaye les décombres d'un site visé pendant la nuit par une frappe aérienne israélienne dans le village d'Et Taybeh, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • L’Union européenne condamne les frappes israéliennes au sud du Liban et appelle Israël à respecter la résolution 1701 ainsi que le cessez-le-feu signé avec le Hezbollah en novembre 2024
  • L’UE exhorte toutes les parties libanaises, notamment le Hezbollah, à éviter toute escalade et à préserver les progrès réalisés vers la stabilité régionale

BRUXELLES: L'Union européenne a condamné les récentes frappes israéliennes sur le sud du Liban et appelé à respecter le cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le Hezbollah, dans un communiqué publié samedi par sa diplomatie.

"L'UE appelle Israël à mettre fin à toutes les actions qui violent la résolution 1701 et l'accord de cessez-le-feu conclu il y a un an, en novembre 2024", souligne Anouar El Anouni, porte-parole de l'UE pour les Affaires étrangères.

"Dans le même temps, nous exhortons tous les acteurs libanais, et en particulier le Hezbollah, à s'abstenir de toute mesure ou réaction susceptible d'aggraver encore la situation. Toutes les parties doivent s'attacher à préserver le cessez-le-feu et les progrès accomplis jusqu'à présent", insiste le porte-parole.

De nouvelles frappes ont été menées jeudi sur le sud du Liban par Israël, qui a dit viser des cibles du mouvement pro-iranien Hezbollah, accusé de vouloir se réarmer.

L'armée israélienne avait appelé auparavant des habitants de quatre villages à évacuer des bâtiments en prévenant qu'elle allait frapper des infrastructures militaires du mouvement libanais.

L'armée libanaise a elle estimé que les raids israéliens visaient à "empêcher l'achèvement" de son déploiement dans cette région, conformément à l'accord de cessez-le-feu qui avait mis fin il y a près d'un an à la guerre entre le Hezbollah et Israël.

Ces frappes israéliennes ont déjà été condamnées par le président libanais Joseph Aoun et par l'Iran, qui a dénoncé vendredi des "attaques sauvages" et appelé la communauté internationale à réagir.


Le Soudan au bord du gouffre, selon un haut responsable de l’ONU

Le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide a déclaré vendredi que le Soudan pourrait être proche d'un point de basculement vers des atrocités, alors que les informations faisant état de meurtres et d'attaques généralisés contre des civils à El-Fasher se multiplient. (AFP)
Le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide a déclaré vendredi que le Soudan pourrait être proche d'un point de basculement vers des atrocités, alors que les informations faisant état de meurtres et d'attaques généralisés contre des civils à El-Fasher se multiplient. (AFP)
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  • Des attaques directes contre les civils” soulignent la nécessité d’une action urgente, alerte Chaloka Beyani
  • L’ONU met en garde contre l’aggravation de la situation au Darfour-Nord, où des centaines de milliers de personnes font face à des pénuries aiguës de nourriture, d’eau et de soins médicaux

NEW YORK : Le conseiller spécial de l’ONU pour la prévention du génocide a déclaré vendredi que le Soudan pourrait être sur le point de basculer dans des atrocités massives, alors que se multiplient les rapports faisant état de meurtres et d’attaques contre des civils à El-Fasher.

Mettant en garde contre le fait qu’“un seuil est sur le point d’être franchi”, Chaloka Beyani a affirmé que “lorsque notre bureau tire la sonnette d’alarme, c’est que la situation dépasse largement les violations ordinaires des droits humains ou du droit humanitaire international.”

Il a ajouté que “l’ampleur des atrocités montre qu’une action précoce doit être engagée.”

Beyani a dénoncé de “graves violations massives du droit international des droits de l’homme” et de “nouvelles attaques directes contre les civils” perpétrées par les belligérants au Darfour.

Des rapports et vidéos, apparus fin octobre, montrent des atrocités présumées commises par les Forces de soutien rapide (RSF) après leur prise de contrôle d’El-Fasher sur les troupes gouvernementales, mettant fin à un siège qui durait depuis plus de 500 jours.

Le coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, Tom Fletcher, a récemment déclaré devant le Conseil de sécurité que “l’horreur se poursuit” au Darfour, avertissant que les civils restaient piégés dans une spirale de violences généralisées.

Le bureau de Beyani a indiqué que plusieurs indicateurs de risque d’atrocités étaient désormais présents au Soudan, tout en rappelant que seule une cour internationale pourrait déterminer si un génocide avait été commis.

La Cour pénale internationale (CPI) a également fait part de sa “profonde inquiétude” cette semaine, précisant qu’elle recueillait des éléments de preuve concernant des massacres, viols et autres atrocités présumés à El-Fasher.

Parallèlement, plusieurs sources indiquent que les RSF ont accepté un “cessez-le-feu humanitaire” proposé par les États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

L’ONU a par ailleurs averti que les conditions humanitaires continuaient de se détériorer au Darfour-Nord, où des centaines de milliers de déplacés d’El-Fasher souffrent de pénuries extrêmes de nourriture, d’eau et de soins médicaux.

Les agences humanitaires installent de nouveaux camps à Tawila et dans d’autres zones voisines, mais plus de 650 000 personnes restent dans un besoin urgent d’aide.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Conseil de sécurité de l’ONU lève les sanctions contre le président syrien Ahmad al-Chareh

Le président syrien Ahmed al-Chareh rend visite au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres (hors champ) lors de l'Assemblée générale au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2025. (AFP)
Le président syrien Ahmed al-Chareh rend visite au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres (hors champ) lors de l'Assemblée générale au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2025. (AFP)
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  • Résolution présentée par les États-Unis, qui retirent également de la liste le ministre de l’Intérieur Anas Hasan Khattab, adoptée avec 14 voix pour, aucune contre ; la Chine s’abstient
  • L’envoyé américain à l’ONU, Mike Waltz, déclare que le Conseil envoie « un signal politique fort reconnaissant que la Syrie entre dans une nouvelle ère » après la chute du régime Assad en décembre dernier

NEW YORK: Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté jeudi la levée des sanctions visant Ahmad al-Chareh, retirant ainsi le président syrien de la Liste des sanctions Daech et Al-Qaïda, dans une décision largement considérée comme un signe de reconnaissance internationale du nouvel ordre politique post-Assad en Syrie.

La résolution 2729, déposée par les États-Unis, a été adoptée par 14 voix pour, aucune contre, et une abstention, celle de la Chine. Elle retire également le ministre syrien de l’Intérieur, Anas Hasan Khattab, auparavant désigné dans le cadre du même régime de sanctions.

Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations unies, le Conseil a déclaré jeudi que les deux responsables ne sont plus soumis aux gels d’avoirs ni aux interdictions de voyager imposés par les précédentes mesures de lutte contre le terrorisme.

Al-Chareh est arrivé jeudi à Belém, au Brésil, pour la Conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2025 (COP 30), et doit rencontrer le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche à Washington lundi.

Al-Chareh a dirigé la coalition Hayat Tahrir Al-Sham lors de l’offensive de décembre 2024 qui a renversé le régime Assad, après quoi il est devenu le dirigeant de facto de la Syrie.

Washington exhortait depuis plusieurs mois les quinze membres du Conseil de sécurité à assouplir les sanctions visant la Syrie et les responsables de son nouveau gouvernement.

Le représentant permanent des États-Unis auprès de l’ONU, Mike Waltz, a déclaré qu’en adoptant la résolution, le Conseil envoyait « un signal politique fort reconnaissant que la Syrie est entrée dans une nouvelle ère depuis que Assad et ses associés ont été renversés en décembre 2024 ».

Il a ajouté : « Il existe aujourd’hui un nouveau gouvernement syrien, dirigé par le président Ahmad al-Chareh, qui travaille dur pour remplir ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme et les stupéfiants, d’élimination de tout reste d’armes chimiques, et de promotion de la sécurité et de la stabilité régionales, ainsi que d’un processus politique inclusif, conduit et possédé par les Syriens eux-mêmes.

« Comme le président Trump l’a précédemment indiqué, la Syrie a désormais sa chance de grandeur. »

En rendant sa décision, le Conseil de sécurité a rappelé une série de résolutions précédentes visant Daech, Al-Qaïda et les groupes qui leur sont affiliés, et a réaffirmé son « engagement fort en faveur de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale de la République arabe syrienne ».

Le texte de la résolution, consulté par Arab News, souligne que le retrait des responsables syriens de la liste est conforme aux efforts visant à promouvoir « la reconstruction à long terme, la stabilité et le développement économique » du pays, tout en maintenant l’intégrité du cadre mondial des sanctions antiterroristes.

La résolution salue l’engagement de la République arabe syrienne à garantir « un accès humanitaire complet, sûr, rapide et sans entrave » conformément au droit humanitaire international ; à lutter contre le terrorisme, y compris les combattants terroristes étrangers, ainsi que les individus, groupes, entreprises et entités affiliés à Daech ou Al-Qaïda ; à protéger les droits humains et à assurer la sécurité de tous les Syriens, quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse ; à poursuivre les efforts de lutte contre les stupéfiants ; à promouvoir la justice transitionnelle ; à œuvrer pour la non-prolifération et l’élimination des restes d’armes chimiques ; à renforcer la sécurité et la stabilité régionales ; et à mener un processus politique inclusif, dirigé et possédé par les Syriens eux-mêmes.

Le Conseil a exprimé son attente que les autorités syriennes respectent ces engagements et contribuent à la stabilité régionale.

Al-Chareh avait été sanctionné par l’ONU en mai 2014, lorsque Hayat Tahrir Al-Sham, alors affiliée à Al-Qaïda, avait été ajoutée à la Liste des sanctions Daech et Al-Qaïda. Cette désignation imposait une interdiction de voyager et un gel des avoirs qui devaient rester en vigueur pendant plus d’une décennie.

Le vote de jeudi au Conseil de sécurité fait suite à la décision de Washington, en mai, de lever la plupart des sanctions américaines contre la Syrie. Ces mesures, instaurées en 1979 et considérablement élargies après le déclenchement de la guerre civile syrienne en 2011, limitaient le commerce, l’investissement et les exportations d’énergie. Bien que la majorité de ces restrictions aient été levées, certaines dispositions du Congrès restent en place dans l’attente d’un examen ultérieur.

En retirant officiellement Ahmad al-Chareh de la liste, la résolution du Conseil de sécurité est considérée comme un tournant dans l’engagement international envers les nouvelles autorités syriennes.

Des diplomates ont décrit cette décision à la fois comme une reconnaissance pragmatique des nouvelles réalités sur le terrain et comme une incitation à poursuivre la coopération en matière d’accès humanitaire, de lutte contre le terrorisme et de réforme politique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com