Le chef de l'EI s'est fait exploser, affirme la presse turque

Le président turc Recep Tayyip Erdogan (Photo, AFP).
Le président turc Recep Tayyip Erdogan (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 02 mai 2023

Le chef de l'EI s'est fait exploser, affirme la presse turque

  • L'EI avait annoncé le 30 novembre la mort de son précédent chef, Abou Hassan al-Hachimi al-Qourachi
  • Il avait été aussitôt remplacé par Abou Al-Hussein al-Husseini al-Qourachi, selon l'EI

ISTANBUL: Le chef du groupe jihadiste Etat islamique, tué samedi dans le nord-ouest de la Syrie, a déclenché une ceinture d'explosifs lors de l'opération des services secrets turcs, ont rapporté lundi les médias officiels turcs.

Le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé dimanche soir que "le chef présumé de Daech, nom de code Abou Hussein al-Qourachi", avait été "neutralisé" la veille en Syrie lors d'une opération des services de renseignements turcs (MIT).

Selon l'agence de presse étatique Anadolu, le chef du groupe jihadiste, Abou Al-Hussein al-Husseini al-Qourachi, était reclus dans une maison dotée d'un "bunker souterrain", à quelques kilomètres au nord de Jaindaris, dans la province d'Afrine, voisine de la Turquie.

Des images diffusées par plusieurs médias turcs, dont la chaîne de télévision officielle TRT, montrent une habitation de deux étages, entourée de champs, aux murs partiellement soufflés.

Anadolu rapporte qu'un "appel à la reddition" a été lancé par les forces d'intervention, resté sans réponse.

Des membres des services secrets turcs ont alors fait exploser les murs latéraux et les portes situées à l'arrière de la maison afin d'y pénétrer, poursuit l'agence.

Le chef du groupe jihadiste a ensuite déclenché une ceinture d'explosifs, indique Anadolu.

L'EI avait annoncé le 30 novembre la mort de son précédent chef, Abou Hassan al-Hachimi al-Qourachi, sans en préciser les circonstances.

Il avait été aussitôt remplacé par Abou Al-Hussein al-Husseini al-Qourachi, selon l'EI.

En octobre 2019, Washington avait annoncé la mort du premier chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi, lors d'une opération américaine en Syrie. Son premier successeur, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, avait été tué en février 2022, lui aussi en Syrie.

Malgré sa défaite territoriale, l'EI mène toujours des attaques dans le pays.

Au moins 41 personnes, dont 24 civils, ont été tuées mi-avril en Syrie dans deux attaques attribuées au groupe jihadiste contre des ramasseurs de truffes des sables et des bergers.


Le prince Faisal bin Farhan participe à une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères du CCG

Les ministres des Affaires étrangères des pays du Conseil de coopération du Golfe posent pour une photo de famille à Doha. (@KSAMOFA)
Les ministres des Affaires étrangères des pays du Conseil de coopération du Golfe posent pour une photo de famille à Doha. (@KSAMOFA)
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  • Une réunion a été convoquée pour discuter de l'attaque iranienne à la roquette contre une base américaine au Qatar, lundi.
  • Ils ont déclaré que cette attaque constituait une violation flagrante du droit international et des principes de bon voisinage, qu'elle était inacceptable et ne pouvait en aucun cas être justifiée.

RIYAD : D'après le ministère saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan a participé mardi à une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe.

La réunion a porté sur l'agression iranienne contre le Qatar, les développements régionaux et leurs répercussions sur la sécurité.

Elle a eu lieu au lendemain de l'attaque iranienne contre la base militaire américaine d'Al-Udeid, près de Doha.

Le prince Faisal et ses homologues du CCG ont également été reçus par l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani. 

Le ministre des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite, le prince Faisal bin Farhan, serre la main de l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani. (@KSAMOFA)
Le ministre des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite, le prince Faisal bin Farhan, serre la main de l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani. (@KSAMOFA)

Lors de leur réunion, les pays du CCG ont réaffirmé leur solidarité avec le Qatar et condamné l'agression iranienne sur son territoire.

Ils ont déclaré que cette attaque constituait une violation flagrante du droit international et des principes de bon voisinage, qu'elle était inacceptable et ne pouvait en aucun cas être justifiée.

Les progrès de l'action commune du Golfe, ainsi que la coopération et la coordination fructueuses entre ses pays ont également été discutés, de même que les moyens de les faire progresser au profit de leurs peuples.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


L'armée libanaise affirme avoir arrêté le chef de l'EI au Liban

(Photo AFP)
(Photo AFP)
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  • La Direction du renseignement a arrêté le citoyen R.F., surnommé “Qasoura”, un dirigeant important de l'organisation terroriste Daech », a indiqué l’armée.
  • L’armée a affirmé que Qasoura avait planifié plusieurs opérations dans le pays

BEYROUTH: L’armée libanaise a annoncé mardi l’arrestation d'une personne présentée comme le chef du groupe jihadiste État islamique (EI) au Liban.

« À la suite d'une série d'opérations de surveillance (...), la Direction du renseignement a arrêté le citoyen R.F., surnommé “Qasoura”, un dirigeant important de l'organisation terroriste Daech », a indiqué l’armée, utilisant l’acronyme arabe pour désigner l’EI.

L’armée a affirmé que Qasoura avait planifié plusieurs opérations dans le pays et qu'il avait pris la tête de la branche locale du groupe après l'arrestation de plusieurs hauts responsables en décembre.

Cette annonce intervient quelques jours après un attentat suicide en Syrie voisine, qui a fait au moins 25 morts dans une église, les autorités syriennes accusant l’EI.

Bien que moins présents qu’en Syrie ou en Irak, le groupe Etat islamique et d'autres mouvements jihadistes ont affronté l'armée libanaise et le Hezbollah, soutenu par l’Iran, au cours de la dernière décennie, principalement dans le nord et l'est du pays.

Il a été largement vaincu dans le pays en 2017.


Les Brics appellent à « rompre le cycle de la violence » au Moyen-Orient

Cette photo fournie par la Cour présidentielle des Émirats arabes unis montre les dirigeants des pays membres lors du sommet des BRICS à Kazan, le 23 octobre 2024. (AFP)
Cette photo fournie par la Cour présidentielle des Émirats arabes unis montre les dirigeants des pays membres lors du sommet des BRICS à Kazan, le 23 octobre 2024. (AFP)
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  • « Il est urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix », ont écrit les dix pays
  • « Les garanties, la sûreté et la sécurité nucléaires doivent toujours être maintenues, y compris dans les conflits armés afin de protéger les populations et l'environnement »

BRASILIA, BRESIL : Le groupe des Brics a appelé  mardi à « rompre le cycle de la violence au Moyen-Orient » après les attaques israélo-américaines contre l'Iran, pays membre de cette organisation qui regroupe dix pays émergents.

« Il est urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix », ont écrit les dix pays (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Égypte, Éthiopie, Indonésie, Iran, Émirats arabes unis) dans une déclaration commune publiée par le Brésil, qui préside actuellement le groupe.

Les dix pays ont également exprimé leur « vive inquiétude face à toute attaque contre des installations nucléaires pacifiques menée en violation du droit international et des résolutions pertinentes de l'Agence internationale de l'énergie atomique » (AIEA).

« Les garanties, la sûreté et la sécurité nucléaires doivent toujours être maintenues, y compris dans les conflits armés, afin de protéger les populations et l'environnement », ont-ils ajouté, affirmant « la nécessité de créer une zone libre d'armes nucléaires et d'autres armes de destruction massive au Moyen-Orient ».