Incivilités, menaces de mort et agressions font désormais partie du quotidien des élus en France

L'ancien maire de Saint Brevin Les Pins, Yannick Morez (au centre), arrive à l'hôtel Matignon à Paris, le 17 mai 2023, pour assister à une réunion avec le Premier ministre français. Le Premier ministre français reçoit l'ancien maire pour discuter de sa démission pour "raisons personnelles" à la suite de l'incendie criminel de son domicile après que son projet de construction d'un centre d'accueil pour demandeurs d'asile à Saint-Brevin-les-Pins a suscité une forte opposition. (AFP).
L'ancien maire de Saint Brevin Les Pins, Yannick Morez (au centre), arrive à l'hôtel Matignon à Paris, le 17 mai 2023, pour assister à une réunion avec le Premier ministre français. Le Premier ministre français reçoit l'ancien maire pour discuter de sa démission pour "raisons personnelles" à la suite de l'incendie criminel de son domicile après que son projet de construction d'un centre d'accueil pour demandeurs d'asile à Saint-Brevin-les-Pins a suscité une forte opposition. (AFP).
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Publié le Lundi 05 juin 2023

Incivilités, menaces de mort et agressions font désormais partie du quotidien des élus en France

  • Christian Eurgal, maire de Montjoi: encore un nom à ajouter à la liste déjà longue des élus visés par les actes de violence politique, dont la cadence est quasi quotidienne en France
  • Le maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), Yannick Morez, a récemment démissionné après l’incendie criminel de sa maison, qui a failli coûter la vie à toute sa famille

PARIS: Christian Eurgal, maire de Montjoi: encore un nom à ajouter à la liste déjà longue des élus visés par les actes de violence politique, dont la cadence est quasi quotidienne en France.

À 75 ans, Christian Eurgal, maire d’un village paisible du Tarn-et-Garonne qui compte 167 habitants, vit sous protection policière depuis une semaine. À l’origine de cette situation, un litige entre deux de ses administrés, un Britannique et un agriculteur local, au sujet du tracé d’un chemin rural.

montjoi
La mairie de Montjoi. (Photo Wikipedia -  Jacques MOSSOT)

L’agriculteur veut faire passer ce chemin sur la propriété du Britannique malgré l’existence d’une voie de contournement approuvée par la commune.

L’affaire aurait pu s’apparenter à une énième «querelle de clocher» sans l’intervention de Papacito, youtubeur d’extrême droite. Ce dernier a pris fait et cause pour l’éleveur porcin, prétendant que la commune a empêché ce dernier de travailler en donnant raison au Britannique.

Depuis, le maire est devenu la cible de menaces de mort et d’une campagne de diffamation; sur les réseaux sociaux, les messages haineux se sont multipliés. L’édile a déposé six plaintes pour incitation à la haine, menaces de mort, appel à la violence… Malheureusement, le cas d’Eurgal est loin d’être isolé. Au contraire, il s’inscrit dans la longue liste d’incivilités, de menaces de mort et d’agressions qui ciblent des élus.

La liste s’allonge au quotidien, tel maire a porté plainte après avoir constaté la section des freins de son véhicule et tel autre a vu sa mairie criblée de balles, les membres de l’Assemblée nationale eux ne sont pas en reste.

Le maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), Yannick Morez, a récemment démissionné après l’incendie criminel de sa maison, qui a failli coûter la vie à toute sa famille.

M. Morez était depuis des semaines la cible d’une campagne de haine à cause d’un projet relatif à l’installation d’un centre pour migrants dans sa commune.

La liste s’allonge chaque jour. Un maire a porté plainte après avoir constaté la section des freins de son véhicule et un autre a vu sa mairie criblée de balles. Les membres de l’Assemblée nationale eux-mêmes sont visés.

Le député de Renaissance (le parti présidentiel) Éric Bothorel fait l’objet de menaces diverses depuis les discussions parlementaires sur la réforme des retraites voulue par le président de la république, Emmanuel Macron.

Le député Éric Pauget, du mouvement Les Républicains (parti d’opposition de droite), a vu sa permanence dégradée à la suite du rejet d’une motion de censure du gouvernement d’Élisabeth Borne.

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Le député Éric Pauget, du mouvement Les Républicains. (AFP).

Au moins 17 députés ont été ciblés en trois jours après l’adoption de la réforme qui repousse l’âge du départ à la retraite à 64 ans, selon un signalement du ministère de l’Intérieur.

D’autres députés ont subi des intrusions dans leurs domiciles, dans leurs permanences, ou ont reçu des e-mails qui leur promettent la guillotine, si ce n’est le bûcher.

Un «pack sécurité» pour protéger les élus des agressions

Au moins 17 députés ont été ciblés en trois jours après l’adoption de la réforme qui repousse l’âge du départ à la retraite à 64 ans, selon un signalement du ministère de l’Intérieur.

Il y a là de quoi susciter l’indignation et l’inquiétude, en premier lieu au sein de la majorité et de l’exécutif. Ce dernier a annoncé un «pack sécurité» destiné à protéger les élus des agressions.

Cette mesure concerne notamment la création d’un centre d’analyse et de lutte contre les violences qui visent les élus de la république; le parti Renaissance préconise en outre un renforcement des sanctions contre les auteurs de ces actes.

Toujours dans le même cadre, le parti présidentiel souhaite instaurer un «droit à la protection des élus, des candidats et de leurs familles». Ces mesures sont louables, mais elles ne s’attaquent pas au fond du problème: pourquoi la France en est-elle arrivée là?

L’actuel climat de violence, caractérisé par la multiplication des menaces et des agressions contre les élus, laisse penser qu’un cap a été franchi.

On savait bien qu’il y avait depuis des années une sorte de désaffection de la part des Français à l’égard de la classe politique. Ce phénomène a été constaté à travers les élections successives, marquées par un taux d’abstentionnisme croissant. Toutefois, l’actuel climat de violence, caractérisé par la multiplication des menaces et des agressions contre les élus, laisse penser qu’un cap a été franchi.

Désormais, la défiance vis-à-vis des politiques s’accompagne d’un passage à l’acte et d’une radicalisation de la défiance. Il convient d’étudier ces phénomènes, d’en comprendre les causes, et de s’interroger sur la manière dont on peut les endiguer.

Roland Cayrol constate dans La Dépêche du Midi que les actes de violence «sont acceptés par 35% de la population française» et que désormais, pour certains, «il ne faut pas hésiter à passer par la violence pour se faire entendre».

S’exprimant dans le quotidien La Dépêche du Midi, le politologue Roland Cayrol admet que la multiplication de ces attaques résulte d’«une banalisation de la violence» et que des citoyens se sont approprié cette dernière pour en faire une expression politique.

À regret, l’analyste constate que les actes de violence «sont acceptés par 35% de la population française» et que désormais, pour certains, «il ne faut pas hésiter à passer par la violence pour se faire entendre».

De fait, il dresse un constat implacable. La France est «dans un système ultraprésidentiel qui accroît le sentiment d’éloignement du pouvoir» alors que «les Français souhaitent participer à la prise de décision, que ce soit à travers les comités de quartier, les conventions citoyennes… Et le seul domaine qui leur semble inaccessible est la politique».

Il y a là le noyau d’une violence que l’ensemble de la classe politique française doit s’atteler à traiter de façon à retisser des liens de confiance avec des citoyens frustrés et désabusés, et à protéger ainsi une démocratie de plus en plus érodée.


Colère agricole en France: Macron reçoit les syndicats, des blocages persistent

Des tracteurs lors d'une manifestation organisée par le syndicat agricole Coordination Rurale près du Mont-Saint-Michel, dans le nord-ouest de la France, le 18 décembre 2025. (AFP)
Des tracteurs lors d'une manifestation organisée par le syndicat agricole Coordination Rurale près du Mont-Saint-Michel, dans le nord-ouest de la France, le 18 décembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a reçu les syndicats agricoles, opposés à l’accord UE-Mercosur, dans un contexte de forte colère liée aux crises sanitaires, notamment la dermatose bovine
  • Les blocages routiers se poursuivent dans le Sud-Ouest, alors que de nouveaux cas de la maladie sont confirmés et que la mobilisation agricole se prolonge

PARIS: Le président français Emmanuel Macron a reçu mardi les syndicats agricoles pour parler de l'accord UE-Mercosur, auquel ils sont opposés, tandis que des axes routiers sont toujours bloqués pour protester contre le traitement par les autorités de l'épizootie de dermatose bovine.

"L'objet du rendez-vous, c'était d'essayer d'éteindre un peu le feu qui est partout dans les campagnes", a souligné Stéphane Galais, porte-parole national de la Confédération paysanne - un syndicat classé à gauche -, à la sortie de la rencontre, ajoutant qu'il fallait pour cela "des mesures structurelles fortes".

Les syndicats disent avoir par ailleurs rappelé au chef de l'Etat "l'extrême tension" et la "colère" du monde agricole et que des réponses étaient attendues "dès les premiers jours de janvier" sur le Mercosur mais aussi sur les crises sanitaires, au premier rang desquelles la dermatose bovine et la grippe aviaire.

C'était la première rencontre entre le chef de l'Etat et les syndicats agricoles depuis début décembre et l'amorce de la crise qui secoue l'élevage français, face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

C'était aussi la première depuis l'annonce, jeudi dernier, du report a priori au 12 janvier de la signature du traité décrié entre l'UE et des pays du Mercosur.

Cet accord faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui inquiète les filières concernées, lesquelles affirment que ces produits ne respectent pas les mêmes normes que les produits européens.

L'accord permettrait en revanche aux Européens d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud.

Sur le terrain, la mobilisation a connu un léger regain mardi (53 actions mobilisant 1.600 personnes, selon le ministère de l'Intérieur) par rapport à lundi (35 actions mobilisant 1.200 personnes), mais elle reste nettement inférieure à celle de la semaine dernière (110 actions jeudi).

Certains agriculteurs sont mobilisés depuis plus de 10 jours, notamment contre l'abattage total des troupeaux dans lesquels des cas de DNC sont détectés dans le Sud-Ouest.

Mardi, le ministère de l'Agriculture a confirmé un nouveau cas de la maladie en Haute-Garonne, portant le bilan total à 115 foyers enregistrés depuis juin en France. Ce dernier troupeau concerné a été abattu.

Dans le Sud-Ouest, des blocages d'autoroute étaient notamment maintenus sur l'A63 près de Bordeaux ou sur l'A64 au sud de Toulouse ou près de Bayonne.

Au sud de Bordeaux, les manifestants de la branche locale du syndicat Coordination rurale - classé à droite - ont dit vouloir organiser un réveillon et une messe de Noël mercredi soir sur leur barrage, à l'instar des agriculteurs mobilisés près de Toulouse.


Mercosur: les syndicats rencontrent Macron à l'Elysée, la dermatose en toile de fond

Des agents de la police nationale française bloquent une route alors que des agriculteurs manifestent contre l'accord UE-Mercosur, alors que le président français Emmanuel Macron rencontre les lecteurs du quotidien « La Voix du Nord », à Arras, dans le nord de la France, le 19 novembre 2025. (AFP)
Des agents de la police nationale française bloquent une route alors que des agriculteurs manifestent contre l'accord UE-Mercosur, alors que le président français Emmanuel Macron rencontre les lecteurs du quotidien « La Voix du Nord », à Arras, dans le nord de la France, le 19 novembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron reçoit les syndicats agricoles, opposés à l’accord UE-Mercosur, dont la signature a été reportée, mais les tensions restent fortes malgré les concessions évoquées par le gouvernement
  • La rencontre se déroule sur fond de crise sanitaire liée à la dermatose bovine et de blocages agricoles persistants, avec une remobilisation annoncée début janvier

PARIS: Emmanuel Macron reçoit mardi après-midi les syndicats agricoles pour parler de l'accord UE-Mercosur auquel ils sont opposés mais le sujet de la dermatose bovine sera difficile à éviter au regard des blocages routiers qui persistent sur le terrain.

La FNSEA, les Jeunes agriculteurs (JA), la Coordination rurale et la Confédération paysanne sont reçus à 16H30, ont-ils annoncé à l'AFP.

C'est la première rencontre entre le chef de l'Etat et les syndicats depuis début décembre et l'amorce de la crise qui secoue l'élevage français, face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

C'est aussi la première depuis l'annonce jeudi dernier du report de la signature du traité décrié entre l'UE et des pays du Mercosur, après une mobilisation de plusieurs milliers d'agriculteurs avec leurs tracteurs à Bruxelles.

Cet accord faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées qui affirment que ces produits ne respectent pas les mêmes normes, notamment environnementales et sanitaires, que les produits européens.

Il permettrait en revanche aux Européens d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud.

Emmanuel Macron s'était félicité du report de la signature, demandant que les "avancées" réclamées par la France, mais aussi l'Italie, se concrétisent afin que "le texte change de nature".

Les syndicats agricoles sont remontés depuis des mois et demandaient au président de prendre clairement position, après que celui-ci eut déclaré en novembre être "plutôt positif" quant à la possibilité d'accepter l'accord.

Emmanuel Macron avait rencontré des représentants de différents syndicats à Toulouse mi-novembre, des manifestations ayant changé le programme d'un déplacement qui devait être consacré aux réseaux sociaux et au spatial.

- "Mercosur = NON" -

"Le message de la FNSEA au Président de la République restera inchangé, ferme et clair: Mercosur = NON", a indiqué mardi le syndicat dominant dans une déclaration à l'AFP. Son président Arnaud Rousseau fera une déclaration à la presse à l'issue. Il avait déjà rencontré le président mi-novembre.

La Coordination rurale et la Confédération paysanne, fer de lance de la contestation de la gestion de la dermatose par l'Etat et opposants historiques au traité UE-Mercosur, ont ensuite confirmé à l'AFP leur venue.

Pour ces deux syndicats, c'est la première rencontre entre le président et des représentants nationaux depuis le dernier Salon de l'agriculture.

Plusieurs sources diplomatiques ont indiqué que la nouvelle échéance visée pour la signature était désormais le 12 janvier au Paraguay.

"Nous ne nous contentons pas de nous opposer à cet accord. En l'état, nous obtenons des concessions inédites au bénéfice de nos agriculteurs, que cet accord soit signé ou qu'il ne le soit pas", a déclaré lors des questions au gouvernement mardi Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, citant des "mesures miroir pour garantir la réciprocité", des "contrôles douaniers" et des clauses de sauvegarde annoncées en septembre par la Commission européenne.

Les agriculteurs français ont déjà prévenu qu'ils se remobiliseraient début janvier, jugeant ces réponses insuffisantes.

Mais certains sont mobilisés depuis plus de 10 jours sur le terrain, notamment contre la stratégie gouvernementale pour lutter contre la dermatose bovine dans le Sud-Ouest, mais aussi ponctuellement plus au nord, contre le Mercosur et les autres crises qui pèsent sur le monde agricole.

En Gironde, la Coordination rurale (CR33) a annoncé organiser un "réveillon de Noël façon auberge espagnole" sur l'A63 au sud de Bordeaux.

"Le côté festif, ça permet de durer plus longtemps", résume à l'AFP Jean-Paul Ayres, porte-parole de la CR33, alors qu'un terrain de moto-cross a été improvisé sur le terre-plein central de l'autoroute.

Les bureaux centraux des syndicats se sont bien gardés d'appeler à lever les blocages, laissant les sections locales décider et appelant simplement au "repos" de leurs troupes et à une "trêve" pour certains pour mieux reprendre en janvier si nécessaire.

La mobilisation des agriculteurs a connu un léger regain lundi (35 actions mobilisant 1.200 personnes) par rapport à dimanche (23 actions), mais elle est nettement en baisse comparée à la semaine dernière (110 actions jeudi, 93 vendredi).


Vol au Louvre: une grille de protection installée sur la fenêtre empruntée par les cambrioleurs

Des ouvriers installent des grilles de protection en fer sur les fenêtres de la galerie d'Apollon du musée du Louvre, côté quai François Mitterrand, à Paris, le 23 décembre 2025, quelques semaines après que des voleurs aient utilisé un monte-meubles pour s'introduire dans le musée. (AFP)
Des ouvriers installent des grilles de protection en fer sur les fenêtres de la galerie d'Apollon du musée du Louvre, côté quai François Mitterrand, à Paris, le 23 décembre 2025, quelques semaines après que des voleurs aient utilisé un monte-meubles pour s'introduire dans le musée. (AFP)
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  • Une grille de protection a été installée sur la porte-fenêtre du Louvre utilisée lors du vol spectaculaire de bijoux du 19 octobre, dont le butin de 88 millions d’euros reste introuvable
  • Le musée renforce sa sécurité après de vives critiques : grilles supplémentaires, dispositifs anti-intrusion et vidéosurveillance accrue prévue d’ici 2026

PARIS: Une grille de protection a été installée mardi matin sur la porte-fenêtre du musée du Louvre à Paris, empruntée par les cambrioleurs lors du spectaculaire vol de bijoux du 19 octobre, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le 19 octobre, quatre malfaiteurs ont réussi à approcher le bâtiment en camion-élévateur et à hisser deux d'entre eux jusqu'à cette fenêtre menant à la galerie d'Apollon, qui donne sur les quais de Seine, grâce à une nacelle.

Ils ont dérobé huit joyaux de la Couronne de France. Le butin, estimé à 88  millions d'euros, reste introuvable.

Depuis le cambriolage, la sécurité du musée le plus visité au monde se retrouve au cœur des critiques, le braquage ayant révélé une série de défaillances.

La grille de protection "est l'une des mesures d'urgence décidées après le vol ", a précisé mardi à l'AFP Francis Steinbock, administrateur général adjoint du musée.

Des "réflexions" sont en cours concernant la "sécurisation sur les autres fenêtres", a ajouté le responsable.

La présidente du Louvre, Laurence des Cars, avait assuré la semaine dernière devant les sénateurs français qu'une grille serait reposée "avant Noël". Elle avait précisé que la précédente avait été retirée en 2003-2004, lors d'importants travaux de restauration.

Autre chantier majeur: le renforcement de la vidéosurveillance sur les façades du palais. "Nous avons annoncé un dispositif d'une centaine de caméras positionnées autour du palais. Le marché a été signé et l'installation pourra débuter tout au long de l'année 2026 ", a précisé Francis Steinbock.

La semaine dernière, le Louvre avait également annoncé l'achèvement de la mise en place de dispositifs anti-intrusion autour du musée.

Du 15 au 18 décembre, les agents du Louvre étaient en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail et des moyens supplémentaires pour la sécurité. Le mobilisation a été levée vendredi, mais les négociations se poursuivent entre les syndicats et le ministère de la Culture pour répondre aux inquiétudes des agents.