L’Arabie saoudite réaffirme son engagement à éradiquer le travail forcé

Le ministère des Ressources humaines et du Développement social d’Arabie saoudite a annoncé qu’il approuverait bientôt une politique nationale de lutte contre cette pratique (Photo fournie).
Le ministère des Ressources humaines et du Développement social d’Arabie saoudite a annoncé qu’il approuverait bientôt une politique nationale de lutte contre cette pratique (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 15 juin 2023

L’Arabie saoudite réaffirme son engagement à éradiquer le travail forcé

  • La nouvelle politique nationale de lutte contre le travail forcé sera la première du genre dans la région du CCG
  • Elle s’appuiera sur d’importantes initiatives qui seront mises en œuvre en Arabie saoudite au cours des trois prochaines années

RIYAD: Réaffirmant son engagement à éradiquer le travail forcé, le ministère des Ressources humaines et du Développement social (MHRSD) d’Arabie saoudite a annoncé qu’il approuverait bientôt une politique nationale de lutte contre cette pratique.

Les détails de la nouvelle politique ont été communiqués par le ministère en marge de la 111e Conférence internationale du travail qui se tient à Genève, a indiqué le MHRSD.

Le vice-ministre des Ressources humaines et du Développement social pour le Travail, le Dr Abdallah Abuthnain, a ouvert l’événement en mettant l’accent sur les initiatives et les mesures proactives prises par le Royaume pour prendre la question du travail forcé à bras-le-corps.

La nouvelle politique nationale de lutte contre le travail forcé sera la première du genre dans la région du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et s’appuiera sur d’importantes initiatives qui seront mises en œuvre en Arabie saoudite au cours des trois prochaines années.

Élaborée en consultation avec des partenaires internationaux, cette politique permettra de mettre en vigueur de nouvelles exigences, notamment un contrôle plus rigoureux des conditions de travail et des sanctions plus sévères en cas d’abus.

Cette politique intégrera tous les secteurs gouvernementaux dans la lutte contre le travail forcé et créera des mécanismes de coordination efficaces.

Il faudra par ailleurs adopter une approche approfondie et collaborative pour garantir que les victimes obtiennent justice et aient accès au soutien nécessaire pour se rétablir et reconstruire leur vie.

Sattam al-Harbi, vice-ministre chargé du contrôle et du développement de l’environnement de travail au sein du MHRSD, a affirmé: «Le fléau du travail forcé est un problème mondial qui exige une solution mondiale. Seule une collaboration internationale nous permettra de nous attaquer au travail forcé à grande échelle et avec toute l’urgence requise.»

«L’Arabie saoudite accorde depuis longtemps la priorité à cette question et a fait de grands progrès, adhérant aux engagements internationaux et établissant de nouvelles normes dans la région. La nouvelle politique nationale de lutte contre le travail forcé témoigne de l’importance accordée par notre gouvernement à cette question.»

«Nous sommes toutefois conscients que nous devons aller plus loin pour soutenir ceux qui sont encore soumis au travail forcé ou qui risquent de l’être. En collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), nous sommes déterminés à continuer d’être le fer de lance des progrès régionaux sur cette question. Nous sommes également conscients qu’un engagement étroit avec les gouvernements et les groupes d’experts dans les marchés d’origine de la main-d’œuvre sera crucial pour apporter un changement réel.» 

La table ronde portait sur la manière dont les organisations internationales et la société civile peuvent soutenir les efforts visant à lutter contre le travail forcé et à promouvoir le travail éthique.

L’Arabie saoudite créé un précédent

«L’OIM salue les efforts continus de l’Arabie saoudite et son engagement précieux dans la lutte contre le travail forcé afin d’assurer la protection des travailleurs étrangers. La nouvelle politique de lutte contre le travail forcé est cruciale et constitue un jalon pour le Royaume et la région (du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord) dans son ensemble», a déclaré Mohammed el-Zarkani, chef de mission de l’OIM à Bahreïn et chef de la cellule de coordination du Golfe. 

«Nous continuerons à collaborer avec nos précieux partenaires stratégiques en Arabie saoudite et dans le CCG afin de fournir des conseils techniques et un soutien programmatique pour lutter contre le travail forcé sous toutes ses formes», a ajouté M. El-Zarkani. 

En 2021, l’OIT a reconnu l’engagement ferme de l’Arabie saoudite dans la lutte contre le travail forcé sous toutes ses formes, y compris la traite des êtres humains.

Le 26 mai 2021, l’Arabie saoudite a déposé l’instrument de ratification du protocole de 2014 à la Convention sur le travail forcé, 1930, devenant ainsi le 52e pays au monde et le premier parmi les États du CCG à ratifier cet instrument.

Adopté à une écrasante majorité lors de la Conférence internationale du travail de 2014, ce protocole renforce le cadre juridique international de lutte contre le travail forcé.

En tant que premier pays du CCG à ratifier le protocole, l’Arabie saoudite a créé un précédent régional important et s’est appuyée sur son travail en cours, qui comprend l’adoption de la loi relative à la traite des êtres humains en 2009 et le Plan national de lutte contre la traite des êtres humains, qui a été renouvelé en 2021.

L’intensification de la lutte contre le travail forcé s’inscrit dans le cadre de l’engagement à long terme du ministère visant à protéger les droits des travailleurs et des employeurs sur un pied d’égalité et soutient les efforts déployés dans le cadre de la Vision 2030 pour améliorer les conditions de travail dans le Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.