Hajj: Les pèlerins profitent des progrès ferroviaires en Arabie saoudite

Le train des Mashair transporte environ 70 000 pèlerins entre Mina et Arafat toutes les heures (Photo, SPA).
Le train des Mashair transporte environ 70 000 pèlerins entre Mina et Arafat toutes les heures (Photo, SPA).
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Publié le Vendredi 30 juin 2023

Hajj: Les pèlerins profitent des progrès ferroviaires en Arabie saoudite

  • Le train à grande vitesse d’Al-Haramain en Arabie saoudite offre une connectivité sans faille entre Djeddah, La Mecque et Médine
  • Réputé pour ses installations modernes et confortables, le train offre aux pèlerins des sièges spacieux, des divertissements et diverses commodités

LA MECQUE: Pour des millions de musulmans dans le monde, le Hajj à La Mecque était autrefois ardu. Toutefois, l'Arabie saoudite a mis en place de nouvelles infrastructures de transport afin de garantir un voyage sans encombre et un accès plus facile au site le plus sacré de l'islam.

Environ 2,5 millions de pèlerins convergent vers La Mecque, qu'ils viennent de Djeddah, ville portuaire de la mer Rouge, ou de la ville sainte de Médine, leur objectif reste inébranlable : accomplir leur pèlerinage.

Le Hajj, cinquième pilier de l'islam, est un acte obligatoire que les musulmans physiquement et financièrement aptes doivent accomplir au moins une fois dans leur vie. Historiquement, les pèlerins enduraient des semaines, voire des mois de voyage à bord de caravanes, traversant de vastes océans et des déserts.

Au fil des siècles, à mesure que les civilisations, les nations et les empires s'élevaient et s'effondraient, la responsabilité de protéger et de servir les pèlerins qui entreprenaient le Hajj et la Omra se transmettait d'un dirigeant à l'autre.

Le train à grande vitesse d’Al-Haramain relie La Mecque, Médine et Djeddah (Photo, SPA).

Aujourd'hui, le Royaume d'Arabie saoudite perpétue cette tradition, en réalisant des progrès remarquables dans les services offerts aux pèlerins, notamment en termes de technologie et d'infrastructures de transport.

L'un des éléments clés est la connectivité sans faille entre les villes de La Mecque et de Médine, ainsi que les lieux saints de La Mecque. L'Arabie saoudite y est parvenue en garantissant une accessibilité aisée, la commodité et la réduction des temps de trajet.

À son arrivée à La Mecque, Amira Alnajjar, une pèlerine de Dammam, a opté pour le mode de transport le plus simple et le plus moderne : le train à grande vitesse d’Al-Haramain, ou le HHR.

«Prendre le train a été un excellent choix», a affirmé Alnajjar à Arab News. Elle a été particulièrement impressionnée par la nouvelle gare, qui ressemble à un aéroport, et par le personnel extrêmement serviable.

Le chemin de fer du HHR, d’une longueur de 450 km, relie La Mecque à Médine via cinq gares, dont Al-Sulimaniyah à Djeddah, l'aéroport international Roi Abdelaziz et la ville économique Roi Abdallah. La majorité des pèlerins prennent le train à Médine ou à Djeddah.

Depuis son ouverture officielle en 2018, les trains HHR ont atteint des vitesses allant jusqu'à 300 km/h, réduisant considérablement les temps de trajet entre les villes saintes. Ce qui prenait autrefois plus de quatre heures en voiture prend désormais la moitié du temps en train.

De même, le trajet entre Djeddah et La Mecque, qui pouvait prendre des heures en raison des embouteillages, est désormais effectué en moins d'une heure par train.

Réputé pour ses installations modernes et confortables, le train offre des sièges spacieux, des divertissements et diverses commodités.

«C'est le moyen le plus sûr et le plus facile de se rendre à La Mecque», a déclaré à Arab News Refal Amine, une pèlerine de Mina, soulignant les progrès remarquables par rapport à son premier Hajj il y a vingt ans.

Amine, administratrice d'une école privée, a signalé qu'elle préférait le HHR à d'autres modes de transport en raison de sa propreté, de sa rapidité et de son confort, le comparant favorablement aux trains européens.

«À mon avis, Il s'agit d'une forme d'hospitalité», a-t-elle déclaré à Arab News. «Prendre soin de nos pèlerins fait partie de notre nature saoudienne. En fournissant des systèmes ferroviaires de haute qualité, nous offrons à nos hôtes un cadeau précieux.»

Un train circule sur les lieux saints de La Mecque (Photo, SPA).

Dans les lieux saints de La Mecque, le train des Mashair joue un rôle essentiel dans le transport des pèlerins entre les sites sacrés de Mina, Arafat et Muzdalifah pendant le Hajj, en réduisant les embouteillages.

Le chemin de fer de 18 km accueille des milliers de pèlerins toutes les heures. Depuis son lancement en 2010, la conception et la fonctionnalité du train des Mashair visent à faciliter la circulation des pèlerins et à réduire les encombrements lors de l'embarquement et du débarquement.

Le réseau, qui propose plusieurs wagons spacieux et des départs fréquents, intègre des équipements et des technologies modernes tels que des sièges confortables et la climatisation, ce qui améliore l'expérience globale du pèlerinage.

En 2022, le train des Mashair a transporté environ 70 000 pèlerins entre Mina et Arafat toutes les heures, à raison de 3 000 pèlerins par voyage, soit un total de 2,35 millions de pèlerins pendant la saison.

Le train d’Al-Haramain et le train des Mashair sont tous deux exploités par les Chemins de fer saoudiens, qui ont augmenté le nombre de trajets du HHR pour le Hajj, offrant plus de 3 400 trajets et plus de 1,5 million de sièges desservant toutes les gares entre La Mecque et Médine, pour un total de 126 trajets quotidiens.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.