Affrontement autour d'un poste du Hezbollah à la frontière libanaise

Sur cette photo d'archives, des soldats israéliens en poste dans le nord d'Israël, le long de la frontière avec le Liban, près d'un drapeau du Hezbollah, en septembre 2022. (AFP/Photo d’archive)
Sur cette photo d'archives, des soldats israéliens en poste dans le nord d'Israël, le long de la frontière avec le Liban, près d'un drapeau du Hezbollah, en septembre 2022. (AFP/Photo d’archive)
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Publié le Dimanche 02 juillet 2023

Affrontement autour d'un poste du Hezbollah à la frontière libanaise

  • Un groupe militant rejette la demande israélienne de retirer les tentes à l’heure où plane la menace d'une action militaire
  • Les tensions augmentent à l'approche de la date limite pour le renouvellement du mandat de la FINUL à la fin du mois d'août

BEYROUTH : Le Hezbollah refuse les demandes israéliennes de démantèlement d'un avant-poste installé dans les collines contestées de Kfarchouba, à la frontière entre le Liban et Israël.

Sur fond d’affrontement tendu entre le groupe militant et Israël sur cette question, des avions de guerre israéliens ont violé l'espace aérien libanais à basse altitude au-dessus des villes frontalières de Bint Jbeil et Marjayoun samedi.

La présence de l'avant-poste – deux tentes militaires et une structure provisoire occupée par des combattants du Hezbollah – a pris de l'importance après avoir été examinée par la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset, mardi dernier.

L'armée israélienne a tenté de garder le secret pendant des semaines.

Des sites d'information israéliens ont récemment affirmé qu'Israël « s’apprête à retirer par la force les points militaires établis par le Hezbollah à la frontière avec le Liban ».

Le député Mohammed Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah, a déclaré samedi que « l’ère où les Israéliens bombardaient le réacteur nucléaire d'Osirak sans sourciller est révolue ».

« Aujourd'hui, les Israéliens ne peuvent pas enlever deux tentes parce qu'il y a une Résistance forte, des hommes forts et des personnes qui ont foi en leur pays ».

 

Dans un commentaire adressé à Israël, Raad a déclaré : « Si vous ne voulez pas de guerre, restez tranquille ».

Il a ajouté : « Ni vous, ni personne ne peut exiger que la Résistance se retire de ce qui appartient au Liban ».

M. Raad a également indiqué que la partie israélienne protestait depuis un mois contre les deux tentes installées à la frontière, affirmant qu'elles étaient placées dans une position avancée sur la Ligne bleue – selon leur interprétation.

Il a ajouté : « Israël exige que les tentes soient enlevées et préfère que ce soit la Résistance qui les retire parce que s’il le fait lui-même, c’est la guerre assurée, ce qu’Israël ne souhaite pas ».

Mercredi dernier, une source de sécurité a déclaré au site d'information israélien Walla News qu'Israël avait envoyé des messages aux Libanais par les voies diplomatique et militaire en juin au sujet de l'installation par le Hezbollah de tentes militaires au-delà des frontières.

La réponse obtenue était qu’il s’agit d’un « territoire libanais ».

Selon le site d'information israélien, la source de sécurité a déclaré que l'armée israélienne se prépare à mener « une opération d'ingénierie pour retirer les tentes du Hezbollah à l'aide de bulldozers et de chars ».

La source a également affirmé que le Hezbollah transfère des forces de l'unité d'élite (Al-Ridwan) vers les zones frontalières avec Israël, en préparation d'opérations d'infiltration dans les colonies du nord.

Le Hezbollah établit également des positions militaires toutes les deux semaines à quelques mètres de la frontière, selon la source.

Citant des sources israéliennes et américaines, le site d'information israélien a rapporté qu’avec le soutien des États-Unis, Israël tentait de faire pression sur le gouvernement libanais pour qu'il retire l'avant-poste en envoyant « des messages très fermes au gouvernement libanais, à l'armée libanaise et à la FINUL ».

Une source du ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que des membres du Hezbollah avaient installé une tente à environ 30 mètres au sud de la Ligne bleue le 8 avril, puis avaient ajouté une autre tente quelques semaines plus tard, ainsi qu'un réservoir d'eau et un générateur d'électricité.

À la fin de l'année 2022, le Liban a conclu la démarcation de ses frontières maritimes avec Israël grâce à la médiation des États-Unis.

Toutefois, les négociations indirectes entre les deux parties n'ont pas porté sur les frontières terrestres.

La Ligne bleue est une ligne temporaire et non définitive tracée par la FINUL après le retrait d'Israël du Sud-Liban en 2000.

L'armée libanaise compte 13 points de démarcation de la frontière avec Israël.

Le conflit concernant les fermes de Chebaa et les collines de Kfarchouba est toujours d'actualité.

Israël a occupé ces zones pendant la guerre de juin 1967 et elles n'ont pas été délimitées dans le cadre de la ligne bleue après le retrait israélien du Sud-Liban en 2000.

Selon les documents détenus par l'ONU, ces zones sont considérées comme des territoires syriens, alors que le Liban affirme qu'il s'agit de terres libanaises.

La Syrie n'a pas encore soumis à l'ONU les documents confirmant leur identité libanaise, bien que des responsables syriens aient reconnu verbalement leur appartenance au Liban.

Des Libanais de Kfarchouba ont protesté il y a environ un mois contre les fouilles effectuées par l'armée israélienne sur des terres qu'ils considèrent comme leur propriété et qui sont actuellement occupées.

Ils ont traversé la zone occupée par Israël et y sont restés pour manifester leur opposition à ces fouilles.

Le Hezbollah a continué à mener des opérations de résistance dans les collines de Kfarchouba et à la périphérie de la zone des fermes de Chebaa après 2000.

Toutefois, le Hezbollah a réduit ses activités après la guerre de 2006, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le regain de tension dans la région des collines de Kfarchouba coïncide avec l'approche de la date limite pour le renouvellement du mandat de la FINUL dans le sud du Liban, et ce, à la fin du mois d'août au sein du Conseil de sécurité, selon la formule de renouvellement adoptée en 2022.

Le renouvellement comprenait un élargissement des prérogatives de la FINUL, de sorte qu'elle n'ait pas à coordonner ses activités avec celles de l'armée libanaise.

Le Liban a rejeté cet amendement, exigé par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne.

Les violations israéliennes et libanaises de la résolution 1701 qui ont eu lieu cette année pourraient compliquer davantage les discussions sur le renouvellement du mandat de la FINUL.

Ces violations comprennent le lancement de roquettes non identifiées depuis le sud du Liban en direction des territoires occupés par Israël, l'attaque d'une patrouille irlandaise de la FINUL qui a entraîné la mort d'un soldat et blessé d'autres personnes, et l'accusation par la justice militaire libanaise d'individus appartenant au Hezbollah d'être responsables de cette attaque.


Soudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Facher

Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
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  • Des massacres se poursuivent à El-Facher, dernière grande ville du Darfour tombée aux mains des Forces de soutien rapides (FSR) après 18 mois de siège
  • La situation est décrite comme « apocalyptique » par les diplomaties allemande et britannique, tandis que l’ONU réclame des enquêtes rapides sur les atrocités et que plus de 65 000 civils ont fui la ville, désormais en ruines

Port-Soudan: De nouvelles images satellites et l'ONG Médecins sans frontières (MSF) suggèrent samedi la poursuite des massacres dans la ville soudanaise d'El-Facher, près d'une semaine après sa prise par les paramilitaires.

Alors que les informations sur des violences contre les civils se multiplient, les chefs de la diplomatie allemande et britannique ont alerté sur une situation "absolument apocalyptique" et "véritablement terrifiante" sur le terrain.

Après 18 mois de siège, les Forces de soutien rapides (FSR, paramilitaires) de Mohamed Daglo ont pris dimanche El-Facher, dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait encore à leur contrôle dans leur guerre contre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane.

Selon le Laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, qui analyse des vidéos et des images satellites, les dernières images datant de vendredi ne "montrent aucun mouvement à grande échelle" à El-Facher, ce qui suggère que la majorité de sa population est "morte, capturée ou cachée".

Le laboratoire a identifié au moins 31 groupes d'objets correspondant à des corps humains entre lundi et vendredi, dans différents quartiers, sur des sites universitaires et des sites militaires. "Les indices montrant que les massacres se poursuivent sont clairement visibles", conclut-il.

- "Tuées, retenues, pourchassées" -

MSF a lui aussi dit craindre samedi qu'un "grand nombre de personnes" y soient toujours "en grave danger de mort" et que les civils soient empêchés par les FSR et leurs alliés "d'atteindre des zones plus sûres" comme Tawila.

Des milliers de personnes ont déjà fui El-Facher pour cette ville située à environ 70 km à l'ouest, et où les équipes de MSF se sont préparées à faire face à un afflux massif de déplacés et de blessés.

Des survivants ont raconté à l'ONG que les personnes ont été séparées selon leur sexe, âge ou identité ethnique présumée, et que beaucoup sont toujours détenues contre rançon. Un survivant a rapporté des "scènes horribles" où des combattants écrasaient des prisonniers avec leurs véhicules.

"Le nombre de personnes arrivées à Tawila est très faible (...) Où sont toutes les personnes manquantes, qui ont déjà survécu à des mois de famine et de violence à El-Facher?" s'interroge Michel-Olivier Lacharité, responsable des opérations d'urgence chez MSF. "D'après ce que nous disent les patients, la réponse la plus probable, bien qu'effrayante, est qu'elles sont tuées, retenues et pourchassées lorsqu'elles tentent de fuir", relate-t-il.

Au total, plus de 65.000 civils ont fui El-Facher, où des dizaines de milliers de personnes sont encore piégées, selon l'ONU. Avant l'assaut final des paramilitaires, la ville comptait environ 260.000 habitants.

- "Apocalyptique" -

Depuis dimanche, plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des hommes en uniforme des FSR procédant à des exécutions sommaires à El-Facher, les paramilitaires affirmant que plusieurs de ces enregistrements ont été "fabriqués" par des sites liés à l'armée.

Les paramilitaires ont affirmé jeudi avoir arrêté plusieurs de leurs combattants soupçonnés d'exactions lors de la prise d'El-Facher, l'ONU réclamant vendredi des enquêtes "rapides et transparentes" après des "témoignages effroyables" d'atrocités dans cette localité.

S'exprimant en marge d'une conférence à Bahreïn, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a décrit samedi la situation à El-Facher comme "absolument apocalyptique", évoquant comme l'ONU la "pire crise humanitaire du monde". "Les FSR se sont publiquement engagés à protéger les civils et devront rendre compte de leurs actions", a-t-il ajouté.

"Les informations qui nous parviennent du Darfour ces derniers jours sont véritablement terrifiantes", a déclaré son homologue britannique Yvette Cooper, évoquant les "atrocités commises, exécutions de masse, famine et le viol comme arme de guerre".

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle l'est et le nord du pays, et les FSR, désormais maîtres de l'ensemble du Darfour, une région vaste comme la France métropolitaine.

Les pourparlers en vue d'une trêve, menés depuis plusieurs mois par un groupe réunissant les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, sont dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Les FSR ont reçu armes et drones des Emirats arabes unis, selon des rapports de l'ONU, tandis que l'armée bénéficie de l'appui de l'Egypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.


Le président libanais accuse Israël de répondre à son offre de négociations en intensifiant ses attaques

Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
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  • Le président libanais Joseph Aoun accuse Israël d’avoir répondu à son offre de négociations par une intensification des frappes, qui ont tué deux personnes dans le sud du Liban
  • En visite à Beyrouth, le ministre allemand Johann Wadephul appelle à un retrait israélien du sud du Liban et à un désarmement du Hezbollah, condition jugée essentielle pour la reprise du dialogue

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a accusé Israël de répondre à l'offre de négociations du Liban par une intensification de ses frappes, les dernières ayant tué vendredi deux hommes dans le sud du pays selon Beyrouth.

"Le Liban est prêt à des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, mais toute négociation (...) a besoin d'une volonté réciproque, ce qui n'est pas le cas", a affirmé M. Aoun à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.

Le chef de l'Etat s'était déjà prononcé le 13 octobre pour des négociations entre les deux pays voisins, toujours formellement en état de guerre, et qui ont émergé en novembre dernier d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah libanais.

Israël "répond à cette option en menant davantage d'attaques contre le Liban (...) et en intensifiant la tension", a déploré M. Aoun

Selon le ministère de la Santé libanais, deux personnes ont été tuées vendredi lors de deux frappes israéliennes dans le sud du pays.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a indiqué qu'un drone avait notamment visé un homme à moto dans le village de Kounine.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement pro-iranien.

La veille, une unité israélienne s'était introduite dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

M. Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

- "Condition sine qua non" -

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban disant viser des cibles du mouvement chiite, et a intensifié ses raids ces derniers jours.

L'armée israélienne se maintient aussi dans cinq positions dans le sud du Liban.

Selon un bilan de l'AFP basé sur des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées en octobre.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le chef de la diplomatie allemande a apporté son soutien au président libanais, affirmant qu'il exhorterait son homologue israélien, Gideon Saar, à retirer l'armée israélienne du sud du Liban.

"Il doit y avoir un retrait des troupes israéliennes. Je comprends qu'Israël ait besoin de sécurité (...) Mais nous avons maintenant besoin d'un processus de confiance mutuelle. Et je m'engage à ce que les deux parties se parlent", a dit le ministre allemand.

Il a également "encouragé le gouvernement libanais à veiller à ce qu'un processus crédible, compréhensible et rapide de désarmement du Hezbollah soit mis en place", une "tâche colossale" mais, a-t-il estimé, "la condition sine qua non" pour régler les relations avec Israël.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.