Le consortium ACWA Power s’engage à investir 2,2 milliards de dollars pour les projets solaires d’Al-Shuaibah

Le PIF vise à développer 70% de la capacité d’énergie renouvelable du royaume d’ici 2030
Le PIF vise à développer 70% de la capacité d’énergie renouvelable du royaume d’ici 2030
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Publié le Dimanche 16 juillet 2023

Le consortium ACWA Power s’engage à investir 2,2 milliards de dollars pour les projets solaires d’Al-Shuaibah

  • La centrale solaire photovoltaïque de 2 060 mégawatts devrait commencer ses opérations commerciales au quatrième trimestre 2025
  • Le PIF vise à développer 70% de la capacité d'énergie renouvelable du royaume d'ici 2030

RIYAD : L'Arabie saoudite intensifie ses efforts pour construire le plus grand projet solaire du monde, avec le consortium dirigé par ACWA Power finalisant le financement des projets Al-Shuaibah 1 et Al-Shuaibah 2 pour un investissement total de 8,3 milliards de riyals saoudiens (1 riyal saoudien = 0,24 euro) grâce à une combinaison de dettes à long terme et de capitaux propres.

ACWA Power a fait cette annonce lors d’une déclaration en bourse dimanche et a indiqué que le financement total comprend 6,1 milliards de riyals saoudiens de dettes senior, dont un prêt de 1,7 milliard de riyals saoudiens du Fonds de développement national au nom du Fonds national d'infrastructure.

Cela s'ajoute à une facilité commerciale de 4,4 milliards de dollars américains (1 dollar américain = 0,89 euro) provenant d'un consortium de banques locales, régionales et internationales, dont la Bank Saudi Fransi, la First Abu Dhabi Bank et la Mizuho Bank.

Les autres banques du consortium comprennent la Riyad Bank, la Saudi National Bank, la Standard Chartered Bank et la Saudi Investment Bank.

En novembre, ACWA Power a signé des accords d'achat d'électricité avec la Water and Electricity Holding Co., également connue sous le nom de Badeel, dans le but de développer la centrale solaire qui aura la capacité de fournir de l'énergie à 350 000 foyers.

La centrale solaire photovoltaïque de 2 060 mégawatts devrait commencer ses opérations commerciales au quatrième trimestre 2025.

Selon son annonce à Tadawul, le consortium comprend l'unité Badeel du Fonds d'investissement public et la Saudi Arabian Oil Co., tandis qu’ACWA Power détient une participation de 35% au capital.

Le projet s’inscrit dans la stratégie de transition énergétique de l'Arabie saoudite, démontrant l'importance du développement à grande échelle de l'énergie durable pour atteindre les objectifs de la Vision 2030.

Le PIF vise à développer 70% de la capacité d'énergie renouvelable du royaume d'ici 2030.

« Nous nous attendons à une augmentation des investissements dans les projets d'énergie propre, soutenus par les prix élevés du pétrole en 2023-2024, alors que l'Arabie saoudite cherche à ajouter 15 GW de capacité d'énergie renouvelable en 2022-2023, soutenant ainsi les objectifs climatiques du gouvernement et sa stratégie de diversification économique », a déclaré l'Unité du renseignement économique de The Economist dans son évaluation du projet en février.

Le rapport ajoute : « Nous nous attendons à ce que l'Arabie saoudite exploite les revenus pétroliers actuels pour accélérer sa transition vers les énergies propres en 2023-2027, alors que le gouvernement vise à investir un total de 380 milliards de riyals saoudiens afin d'atteindre une capacité d'énergie renouvelable de 50% (environ 58,7 GW) d'ici 2030. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
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  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.