Déploiement de troupes au Liban en raison de nouvelles manifestations contre «l’élite privilégiée»

Dans cette photo datant du 21 octobre 2019, des Libanais manifestent au centre-ville de Beyrouth pour réclamer de meilleures conditions de vie. Une nouvelle vague de manifestations cible cette fois-ci les maisons des élites. (AFP/Getty Images)
Dans cette photo datant du 21 octobre 2019, des Libanais manifestent au centre-ville de Beyrouth pour réclamer de meilleures conditions de vie. Une nouvelle vague de manifestations cible cette fois-ci les maisons des élites. (AFP/Getty Images)
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Publié le Dimanche 13 décembre 2020

Déploiement de troupes au Liban en raison de nouvelles manifestations contre «l’élite privilégiée»

  • Colère alors que les gardes du corps d’un responsable attaquent des manifestants dans un restaurant chic à Beyrouth
  • Cette année, les élections estudiantines aux conseils représentatifs ont donné lieu à des victoires sans précédent pour les indépendants laïcs après des décennies de domination par les partis au pouvoir

BEYROUTH : Des troupes de l’Armée libanaise ont été déployées samedi près de la résidence du président de la Chambre des députés, Nabih Berri, alors que les manifestants ciblent des personnes qu’ils considèrent comme faisant partie de « l’élite privilégiée ».

Plusieurs groupes de manifestants ont suivi des dirigeants économiques et politiques dans les restaurants et les cafés afin de les accuser de vol. Parmi ces dirigeants, nous retrouvons l’ancien ministre Adnan Kassar, l’épouse du gouverneur de la Banque du Liban, Nada Riad Salamé, et le secrétaire général du Courant du futur, Ahmad Hariri, cousin du Premier ministre désigné Saad Hariri.

La colère s’est intensifiée samedi lorsqu’une vidéo des gardes du corps d’Ahmad Hariri attaquant apparemment des manifestants dans un restaurant italien chic à Beyrouth a fait surface.

Un usager de Twitter, Usama ibn Munqid, a écrit que « Tous les politiciens libanais doivent être emprisonnés, que ce soit Hariri, Aoun, Berri et plein d’autres ».

Des protestations de rue ont commencé au Liban en octobre 2019 en raison des difficultés économiques et de la corruption institutionnelle. Ces difficultés ont été exacerbées par les explosions du 4 août ayant tué plus de 200 personnes et dont la raison, selon les Libanais, est   l’échec de l’élite politique. Le Premier ministre sortant, Hassan Diab, ainsi que trois anciens ministres, ont été inculpés de négligence.

Le Liban est en proie à une crise monétaire depuis que la livre libanaise, précédemment indexée à 1 500 pour un dollar, a commencé à se dévaluer rapidement en raison de la mauvaise gestion économique et politique, également imputée par beaucoup à l’élite du pays.

Les syndicats affiliés à la Confédération générale des travailleurs libanais annoncent une grève mercredi afin de protester contre tout arrêt des subventions.

Par ailleurs, des groupes d’étudiants mènent ces nouvelles manifestations et réclament des réformes politiques et économiques. Cette année, les élections estudiantines aux conseils représentatifs ont donné lieu à des victoires sans précédent pour les indépendants laïcs après des  décennies de domination par les partis au pouvoir.

Qamar Suleiman, étudiant en médecine à l’Université de Balamand, a affirmé que « La prise de conscience politique dans les universités est un moyen de changement. La politique contrôle nos vies, et la participation aux élections estudiantines est un pas vers la création de groupes laïcs indépendants qui croient en la justice sociale ».


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com