Un atelier traite de l’amélioration des normes de production cinématographique en Arabie saoudite

L’Arabie saoudite est en passe de devenir un centre régional pour le cinéma. Ci-dessus, le pavillon saoudien lors du 75e Festival de Cannes en 2022. (Commission saoudienne du film)
L’Arabie saoudite est en passe de devenir un centre régional pour le cinéma. Ci-dessus, le pavillon saoudien lors du 75e Festival de Cannes en 2022. (Commission saoudienne du film)
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Publié le Jeudi 03 août 2023

Un atelier traite de l’amélioration des normes de production cinématographique en Arabie saoudite

  • L’événement a rassemblé des amateurs et des spécialistes du secteur qui ont étudié l’incidence de l’analyse et de la critique de films sur la production
  • Selon l’animateur de l’atelier, la critique comprend l’étude, l’interprétation, l’évaluation et la détermination du statut du film dans l’Histoire du cinéma

RIYAD: Un atelier, axé sur l’amélioration des normes de production dans l’industrie cinématographique saoudienne en plein essor, s’est récemment tenu à Riyad.

L’événement, intitulé «Analyse des tendances cinématographiques en Arabie saoudite», est organisé par la Commission saoudienne du film. Il a rassemblé des amateurs et des spécialistes du secteur qui ont étudié l’impact de l’analyse et de la critique de films sur la production.

L'atelier était animé par Musab Alamari, producteur, réalisateur et scénariste de films, qui, lors de la première session, a souligné que la critique impliquait l'étude, l'interprétation, l'évaluation et la détermination du statut du film dans l'Histoire du cinéma.

Il déclare: «La critique fournit généralement une interprétation du sens du film, analysant sa structure et son style, en plus d’évaluer sa valeur par rapport à d’autres films.»

«La critique est généralement rédigée par des chercheurs ou des experts en études cinématographiques, car elle doit aborder le contexte historique, social ou politique. Elle peut être présentée des années après la sortie d’un film et elle est généralement publiée dans des revues scientifiques ou des blogs spécialisés destinés aux cinéastes et aux chercheurs.»

M. Alamari précise que les critiques peuvent prendre la forme d’un article publié dans un journal ou un magazine, ou encore d’une vidéo décrivant et évaluant le film. Habituellement rédigées par des journalistes, les critiques jouent un rôle important en donnant au public des renseignements sur la valeur d’un film, ajoute-t-il.

L’analyse, poursuit-il, fait partie intégrante de toute critique et s’attarde sur tous les aspects d’un film, tels que le discours et les messages, ainsi que les observations artistiques ou visuelles.

Elle est généralement écrite par des personnes diplômées en production cinématographique ou travaillant dans le cinéma en raison de la nécessité de comprendre des détails techniques comme les angles de caméra, l’éclairage, la conception de la production, les éléments sonores, les choix vestimentaires et le montage.

Musab Alamari a également mis en lumière les tendances et les genres de films en fonction du lieu de diffusion, notamment les cinémas commerciaux, les plates-formes de streaming numérique, les festivals et les cinémas indépendants. Il a évoqué chaque catégorie, les types et les critères de succès.

La deuxième session de l’atelier s’est concentrée sur la narration, le réalisme et la fiction dans le cinéma saoudien, la prédominance de la comédie et le courage d’entreprendre de nouvelles expériences.

M. Alamari a présenté un ensemble de modèles et d’exemples de films qui incarnent les thèmes de la session.

L’atelier s’est conclu par des activités et des exercices impromptus permettant aux participants de discuter de l’évolution du cinéma saoudien dans les années à venir.

Cet événement fait partie d'une série d'ateliers périodiques organisés par la Commission pour contribuer à l'amélioration des normes dans le secteur cinématographique et des compétences des personnes qui y travaillent, en abordant les sujets les plus importants qui affectent l'industrie.

Les séminaires abordent également les défis du secteur, ainsi que les moyens de les surmonter et de les transformer en atouts.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée national Zayed explore l'histoire des Émirats arabes unis

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
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  • Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena

DUBAI : Alors que le musée national Zayed ("Zayed National Museum") s'apprête à ouvrir ses portes dans la capitale des Émirats arabes unis, Arab News s'est entretenu avec le directeur Peter Magee au sujet des objectifs du musée et de ce à quoi les visiteurs peuvent s'attendre.

La date d'ouverture n'a pas encore été annoncée, mais le centre se concentrera sur l'histoire des Émirats arabes unis et plus particulièrement sur le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Il explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région.

"L'histoire du musée est guidée par les valeurs durables du père fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan", a expliqué M. Magee. "Nous examinons ces valeurs et la manière dont elles l'ont guidé, mais aussi la manière dont elles reflètent les valeurs sociales qui existent dans les Émirats arabes unis, tant dans le passé que dans le présent - et dans l'avenir.

"C'est un musée national centré sur les Émirats arabes unis, mais il s'intéresse bien sûr aux liens régionaux qui existaient avec d'autres pays du golfe Persique, de l'océan Indien et même d'autres régions.

L'une des pièces maîtresses est la reconstitution grandeur nature d'un bateau Magan de l'âge du bronze, construit avec des roseaux et des cordes en fibre de palmier. Magee et son équipe ont navigué à bord de ce bateau pendant deux jours sur les eaux du golfe Persique.

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Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena. (Fourni)

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a pour voisins illustres le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena.

"J'aime à penser que chacun de ces musées et institutions est sa propre étoile et qu'en les combinant, ils forment une constellation qui peut être lue de manière cohérente aussi bien ensemble qu'individuellement", a déclaré M. Magee.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com