Des superhéros arabes et sud-asiatiques font équipe dans la nouvelle bande dessinée «Crestar and the Knight Stallion»

Crestar and the Knight Stallion est la série de bandes dessinées récemment lancée par l’humoriste américain d’origine irakienne Abdallah Jasim et le cinéaste américain d’origine pakistanaise Ajmal Zaheer Ahmad (Photo, Fournie).
Crestar and the Knight Stallion est la série de bandes dessinées récemment lancée par l’humoriste américain d’origine irakienne Abdallah Jasim et le cinéaste américain d’origine pakistanaise Ajmal Zaheer Ahmad (Photo, Fournie).
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Publié le Vendredi 11 août 2023

Des superhéros arabes et sud-asiatiques font équipe dans la nouvelle bande dessinée «Crestar and the Knight Stallion»

  • Après des mois d’écriture et de création, le duo a mis au point un pilote pour une série télévisée de superhéros, dont les personnages s’inspiraient d’eux deux
  • Cette collaboration n’est rien de moins qu’un rêve devenu réalité et le processus n’aurait pas pu être plus agréable pour le duo

DUBAÏ: Crestar and the Knight Stallion, la série de bandes dessinées récemment lancée par l’humoriste américain d’origine irakienne Abdallah Jasim et le cinéaste américain d’origine pakistanaise Ajmal Zaheer Ahmad, a été conçue, pendant la pandémie de coronavirus, comme une série d’action en direct.

Il y a près de trois ans, Ahmad a proposé à Jasim de créer un projet qui les toucherait personnellement aux États-Unis. Après des mois d’écriture et de création, le duo a mis au point un pilote pour une série télévisée de superhéros, dont les personnages s’inspiraient d’eux deux. Lorsqu’ils ont finalement diffusé la bande-annonce, celle-ci est devenue instantanément virale et a été visionnée plus d’un million de fois sur de nombreuses plates-formes.

Cependant, étant donné que la logistique nécessaire à la création d’une émission de télévision, en particulier sur les superhéros, peut être complexe, Ahmad et Jasim ont décidé de se tourner vers un support mieux connu pour raconter des histoires de superhéros: les bandes dessinées.

«Au départ, notre idée était la suivante: “Que se passe-t-il une fois que les superhéros rentrent chez eux, se détendent et parlent de leur journée?” C’est un peu comme un mélange entre Seinfeld et un film de superhéros. Ensuite, nous avons commencé à penser à la culture des personnages. Par exemple, que se passerait-il s’ils venaient de cultures différentes, de milieux différents? Je dirais que nous avons développé cette idée tous les deux», indique Ahmad lors d’une interview accordée à Arab News.

«Au début, il s’agissait plutôt d’une comédie, comme l’émission à sketchs Saturday Night Live. Puis, (...) l’idée a commencé à prendre forme pour devenir quelque chose de beaucoup plus unique, de beaucoup plus compliqué et de beaucoup plus épique», ajoute-t-il. 

Cette collaboration n’est rien de moins qu’un rêve devenu réalité et le processus n’aurait pas pu être plus agréable pour le duo, poursuit Jasim.

«Dès que nous avons commencé à écrire le scénario, les idées ont fusé et nos énergies se sont accordées. C’était la combinaison parfaite de créativité et de talent. En y repensant aujourd’hui et en voyant où nous en sommes, il est vraiment impressionnant que nous ayons pu créer une bande-annonce tout seuls – pas seulement une bande-annonce, mais un pilote pour une émission de télévision, et nous sommes passés de cela à une bande dessinée. Le deuxième numéro sortira dans quelques semaines. Le troisième numéro sortira le mois prochain. Tout est donc en train de progresser. Nous prenons beaucoup de plaisir à créer cette bande dessinée», confie-t-il.

Darick Robertson, cocréateur de la série de bandes dessinées The Boys et de la populaire adaptation de celle-ci sur Amazon Prime, a rejoint l’illustre équipe et a immédiatement voulu en faire partie lorsqu’il a eu vent de l’idée.

«C’était un grand éloge de la part de ce type. Vu qu’il était également le producteur exécutif et le cocréateur de la bande dessinée et de la série, nous nous sommes dit: “Attendez une seconde, nous faisons une série et une bande dessinée également. Cela pourrait être une bonne collaboration.” Il nous a donc rejoints en tant que producteur créatif. Il a ensuite réalisé la couverture du troisième numéro, qui est sur le point de sortir. Au fur et à mesure que nous parlions avec lui, il nous a semblé que son style et ses idées correspondaient vraiment à tout ce que nous voulions faire. Il nous a dit: “Les gars, il y a vraiment un énorme potentiel. J’ai vu cela se produire dans mes autres projets. C’est exactement ce qui s’est passé avec celui-ci.” C’est ainsi que nous avons commencé à travailler de plus en plus étroitement. Aujourd’hui, Robertson gère l’ensemble du projet», raconte Ahmad.

Les personnages de Crestar et de Knight Stallion – le premier étant un justicier aguerri et le second un jeune superhéros qui a peut-être plus peur de sa mère arabe que des sinistres méchants de Détroit – ont été créés dans un souci d’authenticité, affirment les créateurs.

«Nous voulions nous assurer que nous ne nous contentions pas d’introduire la culture et que la culture fasse partie de l’histoire elle-même (...). Knight Stallion est un Arabo-Américain vivant dans le Michigan. Comment un Arabo-Américain vit-il dans le Michigan? C'est ce que nous allons montrer au monde entier», explique Jasim.

«Je suis américain d’origine pakistanaise, et lui est américain d’origine irakienne. J’ai grandi toute ma vie avec des Arabes, à Dearborn, dans le Michigan. Cependant, même moi, je ne connais pas toutes les subtilités de leur culture spécifique unique. J’ai appris à connaître cette culture grâce à (Jasim) tout en réalisant cette bande dessinée. Tout comme nous, peut-être que le public en apprendra un peu plus sur la culture arabe, pakistanaise et desi, et peut-être même sur la culture des superhéros», ajoute Ahmad.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.