Ministre irakien des AE: Les menaces de violence de l'Iran sont inacceptables

Fouad Hussein a affirmé qu'une autre réunion était prévue avec Ebrahim Raïssi à New York, lors de l'Assemblée générale des Nations unies (Photo, AFP).
Fouad Hussein a affirmé qu'une autre réunion était prévue avec Ebrahim Raïssi à New York, lors de l'Assemblée générale des Nations unies (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 20 septembre 2023

Ministre irakien des AE: Les menaces de violence de l'Iran sont inacceptables

  • «La menace d'attaque contre la région du Kurdistan et la violation de la souveraineté irakienne sont inacceptables», a affirmé Fouad Hussein
  • Le ministre appelle également à une réunion avec le Koweït sur le différend au sujet de l'accès à la voie navigable de Khor Abdullah

NEW YORK: Le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, a déclaré au président iranien, Ebrahim Raïssi, que toute menace de violence contre la région du Kurdistan ou toute violation de la souveraineté irakienne était inacceptable pour le gouvernement de Bagdad.

«La menace d'attaque ou de violence contre la région du Kurdistan et la violation de la souveraineté irakienne sont inacceptables, un fait que nous avons explicitement mentionné à Téhéran. Le gouvernement régional du Kurdistan et la région du Kurdistan ont adhéré à un accord de sécurité», a précisé Fouad Hussein dans une interview accordée lors de l’émission Diplomatic Avenue sur la chaîne Al-Arabiya.

«Par conséquent, nous voudrions que l’Iran adhère à cet accord et ne recoure pas à la violence contre la souveraineté irakienne. Je n'attends pas d’attaque iranienne, et je souhaite même que les propos violents ne soient pas dirigés contre l'Irak», a-t-il ajouté. 

Il a indiqué qu'il avait participé à des réunions avec Ebrahim Raïssi et le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, au cours desquelles ils ont discuté de l'accord de sécurité entre les deux pays, conclu pour éviter tout affrontement transfrontalier à l'avenir.

L'Irak, a déclaré Fouad Hussein, a respecté sa part de l'accord.

«Il est clair que le gouvernement fédéral et le gouvernement régional du Kurdistan ont pris les mesures nécessaires pour la mise en œuvre de l'accord de sécurité, notamment le retour dans les camps de personnes qui se trouvaient dans les régions frontalières, pour lesquelles cinq camps ont été créés», a affirmé Fouad Hussein, ajoutant que ce travail avait été achevé en moins d'une semaine.

«L’Iran est bien conscient de ça», a-t-il poursuivi. «Deuxièmement, nous laissons les Kurdes choisir entre partir, rester dans les camps comme réfugiés, ou bénéficier de l’amnistie iranienne et y retourner.»

Il a précisé que les Irakiens avaient invité les représentants de l'ambassade iranienne et du consulat de Téhéran à Erbil, ainsi que les représentants des médias iraniens, irakiens et internationaux, à se rendre sur ces sites pour constater par eux-mêmes ce qui s'est passé pendant ce processus et dans les camps.

Fouad Hussein a affirmé qu'une autre réunion était prévue avec Ebrahim Raïssi à New York, lors de l'Assemblée générale de l’ONU.

Concernant les relations avec le Koweït, il a déclaré que des efforts seraient déployés pour organiser une réunion à New York entre le Premier ministre irakien, Mohammed Chia al-Soudani et le Premier ministre koweïtien, Ahmad Nawaf al-Ahmad al-Sabah afin de clarifier la situation concernant l'accès à la voie navigable de Khor Abdullah.

Cet estuaire est le seul point d’entrée de l’Irak dans le Golfe, par lequel transitent la plupart de ses exportations pétrolières et de ses marchandises importées.

L'Irak et le Koweït avaient déjà conclu un accord sur la frontière maritime selon lequel les deux pays partageaient l'accès à Khor Abdullah. Cet accord avait tracé une ligne au milieu de l'estuaire, stipulant que chaque pays exercerait sa souveraineté sur la partie située dans ses eaux territoriales.

Mais des voix critiques estiment que cet accord est injuste et que le Koweït n'a aucun droit de contrôler une quelconque partie de Khor Abdullah, qui était historiquement irakien.

Violer la souveraineté irakienne

En 2013, le Parlement irakien a approuvé l’accord de partage des voies navigables à la majorité simple.

Cet accord a été toutefois invalidé au début du mois de septembre par la Cour suprême fédérale irakienne, qui a annulé la loi ratifiant l’accord de 2012. Les juges ont estimé que la loi de 2013 était inconstitutionnelle et qu’elle aurait exigé une majorité des deux tiers au Parlement irakien, au lieu d’une majorité simple.

«La Cour fédérale est une entité indépendante et ses décisions découlent de cette indépendance», a affirmé Fouad Hussein. «Cependant, ses décisions en général, et cette décision en particulier, seront révisées sous tous leurs aspects, à savoir les aspects juridiques et politiques, ainsi que la révision de l'accord relatif à ces décisions. J’estime que la manière adéquate de résoudre les problèmes entre les deux pays est le dialogue, car nous n'avons pas d'autres options», a-t-il expliqué.

Il a affirmé que les négociations reprendraient.

«Notre politique consiste à établir des relations d’exception avec nos pays voisins. Si des problèmes surviennent, nous n’avons aucun moyen de les surmonter que le dialogue et les négociations.»

Fouad Hussein a réitéré son engagement en faveur d'une résolution pacifique. «Ce gouvernement, ainsi que tous les gouvernements irakiens, après les changements, soulignent que la priorité est d'entretenir des relations d’exception avec les pays voisins, notamment ceux avec lesquels ils ont connu des guerres et des conflits. Si des problèmes sont survenus à l’époque, et que certains problèmes existent aujourd’hui, je pense qu’ils peuvent être résolus par le dialogue et les négociations», a-t-il assuré.

Il a déclaré que la politique adoptée par le gouvernement était une politique de non-violence, «car nous n'avons pas l'intention de revenir aux anciennes politiques qui font partie de l’histoire ancienne. Nous sommes sur le point de résoudre tous les problèmes par la négociation et le dialogue».

Fouad Hussein a cependant reconnu que l’Irak avait des problèmes à la fois internes et avec ses voisins.

«Le problème interne réside dans la présence du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) en Irak, alors que la Constitution irakienne interdit la présence de tels agents sur le territoire irakien ainsi que l'usage des armes contre un pays voisin», a-t-il précisé.

«Cela fait partie de la Constitution irakienne à laquelle nous adhérons. Cependant, cela est le cas depuis 1991 ou 1992. Néanmoins, cela ne donne pas à la Turquie voisine le droit d’intervenir militairement et de violer la souveraineté irakienne.»

«Une fois de plus, concernant la Turquie, nous entretenons un dialogue continu, et nous rencontrerons également ici le ministre turc des Affaires étrangères pour assurer la continuité des discussions sur la question afin de la résoudre», a-t-il conclu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un mort et trois blessés dans une attaque près de colonies en Cisjordanie

Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
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  • L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron
  • La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie

TERRITOIRES PALESTINIENS: Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne.

L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Cet endroit a été le théâtre de plusieurs attaques anti-israéliennes depuis fin 2015.

Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a annoncé le décès d'un homme d'une trentaine d'années.

La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie.

Le MDA a également déclaré que ses services avaient évacué dans des hôpitaux de Jérusalem trois autres personnes, dont un adolescent de 15 ans "présentant des plaies profondes" et une femme d'environ 40 ans.

L'hôpital Hadassah de Jérusalem a précisé dans un communiqué que la femme, "blessée par balle", avait été hospitalisée dans un état grave.

Selon des médias locaux, elle aurait été blessée durant l'attaque par un tir de soldats visant les assaillants.

L'armée israélienne a précisé que ses "soldats ont éliminé deux terroristes sur place" et que des explosifs ont été "découverts" dans leur véhicule. "Les soldats de l'armée israélienne procèdent à des fouilles et ont mis en place des barrages routiers encerclant la zone", a-t-elle précisé.

L'Autorité générale des affaires civiles palestiniennes a identifié les assaillants comme Imran al-Atrash et Walid Sabbarna, tous les deux âgés de 18 ans et originaires de la région d'Hébron.

"Il s'agit de la deuxième attaque au carrefour du Goush Etzion en un an qui se solde par de graves conséquences", a déclaré à la presse Yaron Rosental, président du conseil régional du Goush Etzion, un bloc de colonies dans la zone du lieu de l'attaque.

Violences records 

Plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

"Avec l'armée, nous ferons également payer un prix très élevé aux terroristes et à tout leur entourage, et nous renforcerons également la colonisation", a ajouté M. Rosental.

La veille, des colons extrémistes avaient attaqué le village palestinien de Jabaa, près de Bethléem, après que les forces de sécurité israéliennes ont fait démolir et évacuer l'avant-poste de colonisation juive dit de Tzour Misgavi, dans le bloc de colonies du Goush Etzion.

Les mouvements palestiniens du Hamas et du Jihad islamique, considérés comme des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne, et Israël, ont salué l'attaque dans des communiqués distincts.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.

Selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, civils et soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Dans le même temps, au moins 1.006 Palestiniens, combattants et civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Ces violences n'ont pas cessé avec la trêve en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Selon l'ONU, la Cisjordanie a d'ailleurs connu en octobre un pic inédit de violences en près de deux décennies.

 

 


Les États-Unis annulent la visite du commandant en chef de l'armée libanaise

Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
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  • Une source fait part à Arab News des nombreuses préoccupations des Etats-Unis concernant l'armée
  • La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite

BEYROUTH : L'administration américaine a brusquement annulé mardi les rencontres prévues à Washington avec le général Rodolphe Haykal, commandant de l'armée libanaise.

La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite.

L'ambassade du Liban à Washington a annoncé l'annulation d'une réception qui avait été organisée en l'honneur du commandant de l'armée, exprimant sa gratitude pour la compréhension des invités et déclarant qu'elle les informerait d'une nouvelle date une fois fixée, sans donner d'autres explications à la communauté libanaise.

L'administration libanaise a considéré cette décision comme un message fort adressé à l'armée libanaise, d'autant plus que plusieurs sénateurs américains avaient directement critiqué le commandant de l'armée.

Haykal devait rencontrer de nombreux hauts fonctionnaires, notamment des représentants de la Maison Blanche, des membres du Congrès et des chefs militaires.

Selon une source militaire, l'annulation de la visite serait liée à la déclaration de l'armée libanaise, dimanche dernier, concernant les tirs de l'armée israélienne visant les casques bleus de la FINUL au Liban.

Dans un message publié dimanche sur X, l'armée avait accusé "l'ennemi israélien, qui s'obstine à violer la souveraineté libanaise, (de) déstabiliser le pays et d'entraver le déploiement complet de l'armée dans le sud".

Selon la source, cette déclaration a suscité des discussions au sein du Congrès sur "l'opportunité de poursuivre l'aide à l'armée libanaise".

La source a déclaré à Arab News que les Etats-Unis avaient de nombreuses préoccupations concernant les performances de l'armée libanaise, y compris "son incapacité à progresser dans les tâches qui lui ont été assignées pour s'attaquer de manière adéquate au Hezbollah".

La source a ajouté : "Les Etats-Unis sont également mécontents des positions adoptées par le commandement, y compris l'insistance à décrire Israël comme l'ennemi".

Le sénateur Joni Ernst, militaire à la retraite, a publié sur X : "Déçu par cette déclaration de (l'armée libanaise). Les FAL (Forces armées libanaises) sont un partenaire stratégique et - comme j'en ai discuté avec le CHOD (chef d'état-major de la défense) en août - Israël a donné au Liban une véritable occasion de se libérer des terroristes du Hezbollah soutenus par l'Iran. Au lieu de saisir cette opportunité et de travailler ensemble pour désarmer le Hezbollah, le CHOD rejette honteusement la faute sur Israël".

Le sénateur Lindsey Graham a également publié un message sur le site X, dans lequel il déclare : "Il est clair que le Liban n'a pas été désarmé : "Il est clair que le chef de la défense libanaise - en raison d'une référence à Israël comme l'ennemi et de ses efforts faibles et presque inexistants pour désarmer le Hezbollah - est un énorme revers pour les efforts visant à faire avancer le Liban. Cette combinaison fait que les forces armées libanaises ne sont pas un très bon investissement pour l'Amérique".

Pendant ce temps, Tom Harb, membre du Parti républicain d'origine libanaise, a déclaré sur X : "L'administration Trump est frustrée par le gouvernement et l'armée libanais. Ils ont annulé toutes les réunions prévues à Washington pour le commandant de l'armée libanaise Rodolphe Haykal demain, et l'ambassade du Liban à Washington a dû annuler une réception prévue en son honneur."

Il a remercié M. Graham "d'avoir pris note du comportement de l'armée libanaise et de la réticence du gouvernement libanais à prendre des mesures contre le Hezbollah et à mettre en œuvre la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies - au lieu de se contenter de blâmer Israël".

Il a déclaré que M. Graham avait "pris la bonne décision" en annulant la réunion avec M. Haykal, et a ajouté : "L'argent de nos impôts doit fournir un retour sur investissement au Liban. Espérons que le président Joseph Aoun interprétera très bien l'administration Trump et remplacera bientôt le chef de l'armée par quelqu'un désireux de faire le travail !"

Les responsables politiques libanais ont évité de commenter l'action des États-Unis, une source officielle ayant déclaré à Arab News que "l'affaire concerne l'armée libanaise."

Une source militaire libanaise a déclaré : "L'institution militaire a décidé de contenir ce qui s'est passé en n'amplifiant pas la question afin de préserver les intérêts de l'armée.

La source a réaffirmé que l'armée libanaise accomplissait toutes ses missions conformément à son plan visant à limiter à l'État les armes présentes sur le territoire libanais.

Il a ajouté que l'armée "poursuit sa mission au sud du fleuve Litani avec sagesse et dans le délai qu'elle s'est fixé pour la fin de l'année, après quoi elle poursuivra sa mission au nord du fleuve Litani, en appliquant les décisions de l'autorité politique".

M. Haykal avait précédemment indiqué lors de deux sessions du cabinet, alors qu'il faisait le point sur les réalisations de l'armée au sud du Litani, qu'Israël avait fait pression sur l'armée pour qu'elle pénètre dans les maisons des habitants du sud à la recherche d'armes appartenant au Hezbollah - une demande que M. Haykal a rejetée. Il a également souligné les attaques israéliennes qui entravaient les opérations de l'armée libanaise sur le terrain.

Conférence des investisseurs

Parallèlement aux développements politiques et militaires, le front de mer de Beyrouth a accueilli la conférence Beirut One intitulée "Beirut is Rising Again".

D'éminents investisseurs libanais et arabes, notamment une délégation d'Arabie Saoudite, ont participé à cet événement placé sous le patronage du président libanais qui a souligné dans son discours "l'ouverture du Liban sur son environnement arabe et international".

Il a souligné que "le Liban doit retrouver son rôle naturel d'acteur économique et culturel dans la région, de pont entre l'Orient et l'Occident, et de plateforme d'interaction et de coopération entre les entreprises, les investisseurs et les institutions de développement".

M. Aoun a souligné que le Liban s'était engagé sur "la voie des vraies réformes", notant que le gouvernement avait pris des mesures sérieuses pour reconstruire les institutions de l'État sur des bases solides et renforcer la sécurité intérieure.

Il a ajouté : "Les investisseurs qui viennent au Liban doivent être assurés que leur protection n'est pas soumise à des caprices politiques, mais qu'elle est au contraire fermement ancrée dans la loi.

Il a ajouté : "Nous ne recherchons pas un calme temporaire, mais une stabilité durable", soulignant que les réformes entreprises par le gouvernement n'étaient pas faciles.

"Nous nous heurtons à des résistances au sein même du système, car les changements réels affectent des intérêts bien établis, mais nous restons inébranlables", a déclaré M. Aoun.


Le prince héritier saoudien arrive à la Maison Blanche pour rencontrer Donald Trump 

 Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
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  • Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines
  • Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier

WASHINGTON: Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane est arrivé mardi à la Maison Blanche à Washington, où il a été accueilli par le président américain Donald Trump.

Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier.

Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines, tandis que des questions d'intérêt commun seront également abordées, a rapporté l'agence de presse saoudienne.