A Paris, 2000 manifestants appellent au «cessez-le-feu immédiat» à Gaza

Les manifestants tiennent des bougies et des pancartes, avec des portraits de victimes des affrontements en cours entre Israël et le groupe palestinien Hamas, lors d'un rassemblement "en solidarité avec le peuple palestinien" sur la Place de la République à Paris le 2 novembre 2023 (Photo, AFP).
Les manifestants tiennent des bougies et des pancartes, avec des portraits de victimes des affrontements en cours entre Israël et le groupe palestinien Hamas, lors d'un rassemblement "en solidarité avec le peuple palestinien" sur la Place de la République à Paris le 2 novembre 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 03 novembre 2023

A Paris, 2000 manifestants appellent au «cessez-le-feu immédiat» à Gaza

  • Une foule compacte s'est réunie place de la République, équipée de drapeaux et pancartes de soutien au peuple palestinien et aux habitants de Gaza
  • Les manifestants, au nombre de 2000 selon la préfecture de police de Paris, se sont ensuite dispersés dans le calme

PARIS: Quelque 2.000 personnes se sont rassemblées jeudi soir à Paris, selon la préfecture de police, pour demander l'arrêt du "massacre à Gaza" et un "cessez-le-feu immédiat" lors d'une manifestation autorisée par les autorités à l'appel d'élus La France insoumise (gauche radical), de collectifs politiques et syndicaux.

Une foule compacte s'est réunie place de la République, équipée de drapeaux et pancartes de soutien au peuple palestinien et aux habitants de Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP. Les manifestants, au nombre de 2.000 selon la préfecture de police de Paris, se sont ensuite dispersés dans le calme.

"Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c'est l'humanité qu'on assassine", "Cessez-le-feu immédiat et halte au massacre à Gaza", "Israël assassin, Macron complice": les manifestants ont scandé à pleins poumons différents slogans propalestiniens. "Stop au génocide à Gaza", a-t-on également pu lire sur plusieurs pancartes.

Des milliers de civils ont été tués à Gaza et en Israël ces derniers jours, une guerre déclenchée par une attaque sans précédent lancée par le Hamas en Israël le 7 octobre. L'armée israélienne a annoncé jeudi soir avoir "achevé l'encerclement de la ville de Gaza", cible d'incessants bombardements depuis le 7 octobre.

«Face à un génocide»

"Nous avons honte de la position de Macron. Qu'est-ce qu'il attend pour dénoncer les crimes de guerre du gouvernement Netanyahou ?" a lancé la députée insoumise Aurélie Trouvé au micro.

"On n'en fait pas assez. On est face à un génocide, on est les seuls à pouvoir éveiller les consciences des gouvernements", a affirmé à l'AFP Sarah, 27 ans, étudiante en droit public venue manifester dans la soirée. "Se taire ou ne rien faire c'est être complice", a-t-elle ajouté.

D'autres manifestations - des "marches contre la guerre" - sont prévues samedi à Paris et dans d'autres villes de France, organisées par des organisations de gauche. Le rassemblement parisien, de la place de la République à la place de la Nation, a été autorisé par la préfecture de police. Le Parti socialiste, un temps en retrait, a finalement lui aussi appelé à défiler.

A Toulouse, grande ville du sud-ouest, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir à Toulouse pour demander l'arrêt des bombardements israéliens sur Gaza et le "respect des libertés d'expression et de manifestation" en France, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les organisateurs de ce rassemblement autorisé, les syndicats CGT, FSU et Solidaires, ont notamment dénoncé l'interdiction, en huit jours, de trois autres rassemblements prévus à Toulouse.


Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie: «profonde inquiétude» de Macron qui promet d'agir pour «sa libération»

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  • La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin
  • Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française

PARIS: Emmanuel Macron a "appris avec une profonde inquiétude la condamnation en appel" à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes en Algérie, a déclaré jeudi l'Elysée.

"Il lui adresse ses pensées ainsi qu'à sa famille. Nous continuerons d'agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais", a ajouté la présidence française.

La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin.

Collaborateur des magazines français So Foot et Society, le journaliste de 36 ans s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger.

Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française.

Le ministre français de l'Intéreur Laurent Nuñez a affirmé jeudi que sa libération était "un élément majeur" des discussions en cours "entre Paris et Alger", relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l'Algérie.

Emmanuel Macron s'était ensuite dit "disponible" pour échanger avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune si cela permet d'"obtenir des résultats" et d'"avancer" dans les relations tendues entre les deux pays, mais cet échange n'a pas encore eu lieu.

 

 

 

 


Lecornu annule ses rencontres avec CGT et CFDT pour se «consacrer» au budget de la Sécu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
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  • Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année
  • A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues"

PARIS: Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique.

"En l'état des discussions, le Premier ministre souhaite consacrer entièrement sa journée aux débats parlementaires sur le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale", a expliqué son entourage.

"Pour cette raison, les consultations avec les syndicats CGT et CFDT ainsi que le déjeuner avec les parlementaires sur l'énergie seront reportés", a-t-on précisé.

Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année.

A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues" : le déficit, la réforme de l’État, l'énergie, l'agriculture ainsi que la sécurité intérieure et extérieure, avec débats et votes possibles à la clé.

Les partis présents au gouvernement (centre et LR), le PS, les Écologistes, le PCF et le RN ont été reçus, ainsi que les représentants du Medef.

La rencontre avec Force ouvrière prévue mercredi avait déjà été reportée.

La discussion sur le budget de la Sécu devait se poursuivre jeudi mais son éventuelle adoption le 9 décembre reste très hypothétique dans la mesure où les groupes Horizons et LR menacent de voter contre ou de s'abstenir.


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
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  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.