Ce que l'expérience des conflits au Moyen-Orient signifie pour la reconstruction de Gaza

Des Palestiniens vérifient les dégâts après une frappe israélienne sur le camp de réfugiés palestiniens de Jabalia dans la bande de Gaza, le 1er novembre 2023 (Photo, AFP).
Des Palestiniens vérifient les dégâts après une frappe israélienne sur le camp de réfugiés palestiniens de Jabalia dans la bande de Gaza, le 1er novembre 2023 (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Jeudi 23 novembre 2023

Ce que l'expérience des conflits au Moyen-Orient signifie pour la reconstruction de Gaza

  • Alors que l'accord sur les otages entre en vigueur, des questions se posent quant à la possibilité de reconstruction, compte tenu de l'ampleur des destructions
  • De Mossoul à Alep, les villes arabes dévastées par le conflit témoignent que la reconstruction n'est pas toujours évidente

ATHÈNES/IRBIL: Alors que l'accord sur les otages, conclu entre Israël et le Hamas ouvre la voie à une brève pause dans les combats à Gaza, certains pensent déjà à la possibilité pour l'enclave palestinienne de se remettre d'une dévastation physique sans précédent.

Si l'on se fie à l'expérience d'autres villes arabes frappées par le conflit ces dernières années, le redressement de Gaza ne sera pas une tâche facile, compliquée par des questions telles que le financement, le leadership et les garanties d'une paix durable.

Le monde arabe n'est pas étranger au travail de reconstruction. Plus de 8 000 bâtiments ont été détruits dans la vieille ville de Mossoul lors de la bataille pour reprendre la ville du nord de l'Irak des mains de Daech en 2017. La ville d'Alep, en Syrie, a également vu plus de 35 000 de ses structures détruites au cours de la guerre civile qui a débuté en 2011.

Ces villes ont une caractéristique commune: leur destruction. Mais l'ampleur de leur reconstruction dépend d'un ensemble complexe de facteurs, dont la situation géographique, la taille (en termes de superficie et de population), la situation sécuritaire actuelle et les mesures, ou l'absence de mesures, prises par les gouvernements locaux et nationaux.

Une photo prise le 9 mars 2017 dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, qui a été reprise par les forces gouvernementales en décembre 2016, montre des personnes marchant devant des bâtiments fortement endommagés (Photo, AFP).

Par exemple, alors qu'une grande partie de Mossoul reste en ruines, l'absence relative de conflit au cours des six dernières années a permis des initiatives de reconstruction telles que «Revive the Spirit of Mosul» («Raviver l'esprit de Mossoul»), un projet de plusieurs millions de dollars mené par l'Unesco avec l'aide de l'UE et des Émirats arabes unis, qui vise à raviver l'emblématique ville irakienne.

Alep est confrontée à des problèmes similaires. La ville est reconstruite de façon fragmentaire, les habitants des quartiers anciennement tenus par l'opposition à l'est et des quartiers semi-autonomes à majorité kurde au nord se plaignant d'être négligés par le gouvernement central de Damas.

D'autres habitants se plaignent que les milices pro-gouvernementales soutenues par l'Iran ont monopolisé l'aide et l'ensemble du processus de reconstruction.

La reconstruction à Alep et à Mossoul est encore compliquée par les allégations selon lesquelles de nombreuses évaluations des dommages effectuées par l'ONU ne portent que sur les bâtiments d'importance culturelle ou historique, et non sur les logements et les infrastructures résidentielles.

Cela signifie que les projets massifs de l'Unesco et les promesses de dons pour reconstruire les quartiers historiques, s'ils sont bien intentionnés, négligent souvent les besoins réels des civils sur le terrain.

Un combattant des Forces démocratiques syriennes (FDS) fait le geste de la victoire alors qu'il monte la garde avec ses camarades sur un toit d’un bâtiment de Raqqa, le 20 octobre 2017, après avoir repris la ville aux combattants de Daech (Photo, AFP).

Raqqa, quant à elle, sous l'administration autonome du nord et de l'est de la Syrie soutenue par les États-Unis, jouit d'une stabilité et d'une sécurité relatives depuis sa libération, ce qui a favorisé sa reconstruction.

Avec l'aide de l'administration locale et des organisations humanitaires internationales, plus de 400 des 528 écoles de la ville ont été entièrement ou partiellement reconstruites, et 90% du réseau d'eau de la ville a été réparé, selon les informations fournies à Arab News par Abdel Salam Hamsork, vice-président du Conseil exécutif de Raqqa.

Gaza n'a pas eu la chance de jouir d'une telle stabilité, ayant été soumise à de multiples et intenses campagnes militaires au cours des dernières décennies.

Un garçon passe devant les décombres de maisons détruites dans la vieille ville de Mossoul, dans le nord de l'Irak, un site fortement endommagé par les combattants de Daech lors de la bataille de 2017 pour la ville, le 21 avril 2021 (Photo, AFP).

Alors que les précédentes reconstructions de maisons et d'infrastructures civiles ont été menées par l'Agence internationale de secours et le Programme des Nations unies pour le développement, le conflit qui a débuté le 7 octobre est d'une ampleur sans précédent, a déclaré à Arab News le Dr Saleh Abdel Aty, avocat palestinien, chercheur et militant des droits de l'homme.

«Au cours de cette agression, les forces d'occupation ont détruit 60% des unités d'habitation, détruisant complètement ou partiellement environ 250 000 unités d'habitation, en plus de la destruction des bâtiments, des infrastructures, des installations de service, des usines, des fermes et des magasins», a-t-il indiqué.

«La reconstruction est possible, bien sûr, mais elle nécessite une conférence internationale pour mettre fin au siège et convenir d'une vision internationale pour mettre fin à l'occupation et l'empêcher de contrôler le processus de reconstruction», a-t-il précisé.

LES DOMMAGES À GAZA EN CHIFFRES

41 000 logements détruits et 222 000 endommagés au 15 novembre, soit 45% du nombre total de logements. (OCHA)

 

279 établissements d'enseignement endommagés au 15 novembre – plus de 51% du nombre total d’écoles. (OCHA)

 

9 des 35 hôpitaux de Gaza ne fonctionnent que partiellement depuis le 16 novembre. (Ministère de la Santé)


70% des habitants du sud de la bande de Gaza n'ont pas accès à l'eau potable depuis le 16 novembre. (Unrwa)

Pour de nombreux Palestiniens qui vivent encore sous la menace des bombardements et des déplacements, il est prématuré de parler de reconstruction. Après des décennies de siège et d'assauts militaires, le désespoir demeure un sentiment dominant chez les habitants de Gaza.

«Il est bien trop tôt pour parler de reconstruction alors que la guerre israélienne se poursuit sans fin en vue», a déclaré à Arab News, Oussama al-Charif, journaliste et commentateur politique basé à Amman.

«Les véritables objectifs de l'agression israélienne restent flous. Ce qui est évident, c'est qu'Israël tente de faire de la majeure partie du nord de Gaza, notamment la ville de Gaza, une zone tampon. Les autorités israéliennes appliquent une politique de terre brûlée en procédant à une destruction massive et délibérée de cette région. Les habitants de Gaza ne seront peut-être jamais autorisés à retourner dans le nord, qui a été transformé en terrain vague», a-t-il expliqué.

La destruction de Gaza ouvre également la voie à une possibilité inquiétante: le retour des colonies. En 2005, dans le cadre du désengagement israélien de l'enclave, plus de 20 colonies israéliennes à l'intérieur de Gaza ont été démantelées et les colons israéliens ainsi que les forces militaires se sont retirés de la zone.

Cette combinaison d'images satellites diffusées par Maxar Technology et créées le 1er novembre 2023, montre (à gauche) une vue d'ensemble du camp de réfugiés de Jabalia le 31 octobre 2023 et la destruction du même camp après avoir été visé par une frappe israélienne (Photo, AFP).

Bien qu'Israël n'ait fait aucune déclaration ni approuvé le retour des colons, il y a deux semaines, plusieurs anciens colons de Gaza qui ont parlé à Voice of America, ont exprimé leur désir de retourner dans leurs anciennes colonies après la fin des hostilités.

Avec un cessez-le-feu temporaire dans le cadre de l'accord d'échange d'otages, il y a une lueur d'espoir pour une fin durable des combats, ou au moins une fenêtre d'opportunité pour fournir une aide vitale à la population sinistrée de Gaza.

Mais tant qu'une paix durable n'est pas garantie, il n'y a guère d'intérêt à soutenir une reconstruction majeure à Gaza si ces bâtiments sont destinés à être de nouveau rasés lors de la prochaine vague de violence.

En effet, tant que la région vivra dans l'ombre des groupes armés et dans le nuage d'une guerre régionale potentiellement plus étendue, il pourrait être impossible d'obtenir des fonds pour la reconstruction.

«Soit la reconstruction n'aura pas lieu du tout en raison d'un manque de ressources, d'une sécurité intense et d'une fragmentation politique, soit elle deviendra une continuation du conflit par d'autres moyens impliquant des concurrents locaux et extérieurs», ont déclaré Amr Adly, Mohammed Alaraby et Ibrahim Awad dans un essai rédigé conjointement en 2021 pour le Carnegie Middle East Center sur le thème de la reconstruction de l'après-guerre dans la région.

Des drapeaux israéliens se dressent au sommet de bâtiments détruits dans la bande de Gaza, vus depuis le sud d'Israël, le samedi 18 novembre 2023 (Photo, AP).

L'absence de garantie que les conflits futurs ne ravageront pas les villes est l'un des principaux obstacles au progrès dans de nombreuses villes détruites dans le monde.

La plupart des entités politiques syriennes insistent sur le fait que la mise en œuvre de la résolution 2254 des Nations unies de 2015, qui appelle à un règlement politique en Syrie, est une condition préalable à toute forme de reconstruction ou de retour des réfugiés.

«Pour que Gaza ne soit pas détruite, il faudrait que la raison même de l'existence de la résistance soit totalement supprimée, à savoir la liberté du peuple palestinien», a signalé l'auteur et commentateur palestinien Ramzi Baroud à Arab News.

«La construction doit également être liée à un autre processus: celui de la protection de Gaza contre les futures guerres israéliennes et les destructions qui s'ensuivraient», a-t-il indiqué.

Toutefois, Baroud met en garde contre la politisation des efforts de reconstruction.

«Israël, les États-Unis et leurs alliés occidentaux ne doivent pas être autorisés à lier la reconstruction de Gaza à leurs propres programmes politiques contre le Hamas, le Djihad islamique ou tout autre groupe palestinien», a-t-il mentionné, ajoutant que «ceux qui ont tout perdu sont des gens ordinaires qui sont victimes des crimes de guerre israéliens».

Des Palestiniens enterrent des corps dans une fosse commune au cimetière de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 novembre 2023 (Photo, AFP).

Il pourrait s'avérer extrêmement difficile d'éliminer les agendas politiques de toute reconstruction potentielle, d'autant plus que toute l'aide et tout le matériel doivent d'abord traverser le territoire israélien pour atteindre Gaza. Un long embargo sur les importations de ciment a ralenti les travaux de restauration et de reconstruction passés.

Israël ayant également l'habitude de procéder à des démolitions punitives de maisons de membres de la famille de militants palestiniens, il n'est pas certain que le gouvernement du pays, de plus en plus à droite, soit disposé à contribuer aux efforts de reconstruction à Gaza, ou même à les tolérer.

«Théoriquement, la reconstruction n'est pas un problème si l'agression cesse et si l'aide internationale afflue», a affirmé Al-Charif, le commentateur basé à Amman. «Les pays occidentaux et arabes contribueront à un plan de reconstruction, dont la réalisation pourrait prendre des années.»

Les coûts associés à toute reconstruction potentielle n'ont pas encore été évalués, mais ils seront certainement énormes. À titre de référence, l'ONU a déclaré en 2017 que la reconstruction des infrastructures de base de Mossoul coûterait un milliard de dollars (1 dollar américain = 0,92 euro).

L’ONU a déclaré en octobre de cette année que, même avant la guerre actuelle, Gaza avait déjà besoin d'une aide d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, la région souffrant d'un des taux de chômage les plus élevés au monde et d'un taux d'insécurité alimentaire de 64%.

Les travaux de reconstruction et de développement ont également besoin de donateurs, alors que les fonds destinés à Gaza sont déjà en baisse. Entre 2008 et 2022, l'aide fournie à Gaza est passée de 2 milliards de dollars à 500 millions de dollars.

Des Palestiniens vérifient les dégâts après des frappes israéliennes dans le sud de la bande de Gaza, le 22 novembre 2023 (Photo, AFP).

La manière dont la reconstruction de Gaza pourrait être financée fait l'objet d'un certain nombre de controverses. L'une des idées avancées est l'exploitation du champ gazier offshore Gaza Marine, situé à 36 km de la côte, en mer Méditerranée.

Amos Hochstein, coordinateur présidentiel spécial des États-Unis pour les infrastructures mondiales et la sécurité énergétique, s'est rendu en Israël lundi, ce qui pourrait favoriser les perspectives d'exploitation des réserves de gaz offshore de Gaza après la guerre.

«Il ne faut pas surestimer son potentiel, mais il peut tout à fait constituer une source de revenus pour un gouvernement palestinien et garantir un système énergétique indépendant pour la Palestine», a déclaré Hochstein lors d'une interview dimanche.

Même si tous les obstacles politiques, matériels, financiers et d’accès sont surmontés, des villes comme Alep, Raqqa et Mossoul montrent que les progrès de reconstruction peuvent encore être lents.

Bien que six ans se soient écoulés, voire plus, de vastes zones de ces villes restent dépeuplées et en ruines, ce qui témoigne de l'immense défi que représente la reconstruction une fois que les armes et les bombes se taisent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Short Url
  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Short Url
  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Short Url
  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com