Oplatek de Noël, une tradition qui unit les Polonais, de la maison jusqu'au parlement

Chaque année à Noël, les Polonais partagent l'oplatek, une hostie rectangulaire ornée de motifs religieux, pour se souhaiter les meilleurs voeux (Photo, AFP).
Chaque année à Noël, les Polonais partagent l'oplatek, une hostie rectangulaire ornée de motifs religieux, pour se souhaiter les meilleurs voeux (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 23 décembre 2023

Oplatek de Noël, une tradition qui unit les Polonais, de la maison jusqu'au parlement

  • Sous le regard de l'ancien pape polonais Jean Paul II, dont une grande photo est accrochée au mur, les femmes s'affairent devant leurs ustensiles
  • Ils étaient plus de 100 à avoir trouvé un abri au séminaire

POLOGNE: Noël approchant, dans une cuisine de la ferme de la paroisse de Blonie, dans le sud de la Pologne, cinq femmes s'affairent à fabriquer des "oplatek", ces feuilles de pain azyme que les Polonais partagent pendant le réveillon.

"La recette est élémentaire et conforme au droit canon: seulement de l'eau et de la farine", explique à l'AFP Alicja Slowik, 54 ans, qui s'occupe de la cuisson dans de grandes presses qui, en même temps, marquent les oplatek de motifs représentant des scènes de Noël.

Le partage de l'oplatek est le moment le plus important de la Veillée de Noël polonaise qui commence dès les premiers scintillements des étoiles dans le ciel sombre de l'hiver.

Traditionnellement, c'est le doyen de la famille qui inaugure la cérémonie en brisant l'oplatek pour le partager avec toutes les personnes réunies autour de la table.

Les autres convives reproduisent les mêmes gestes en s'exprimant mutuellement leur gratitude pour les retrouvailles et pour l'année écoulée, et en échangeant leurs vœux de santé et de bonheur.

Ce n'est qu'après que le repas de la Veille de Noël peut commencer.

«Rapprocher les gens»

Sous le regard de l'ancien pape polonais Jean Paul II, dont une grande photo est accrochée au mur, les femmes s'affairent devant leurs ustensiles, fabriquant toutes seules, de la cuisson à l'emballage en passant par l'humidification et la découpe, ces feuilles de pain traditionnelles.

Traditionnellement, les oplatek sont tout blancs mais chaque paquet vendu est accompagné aussi d'un exemplaire coloré, destiné originellement au bêtes qui, selon la légende, sont capables de parler dans la nuit de Noël.

"C'est une grande joie pour nous de produire quelque chose qui rapproche les gens et c'est ce que nous voulons continuer à faire", déclare à l'AFP le père Piotr Barczyk, responsable du séminaire.

"Nous envoyons nos produits à nos prêtres en mission en Allemagne, Italie, Irlande, Angleterre, Ukraine, Etats-Unis…", énumère Beata Przyplasa, directrice de l'atelier.

"Nous écoulons facilement plus d'un million d'oplatek par an", précise-t-elle.

Au lendemain du déclenchement par la Russie de la guerre en Ukraine en 2022, pendant toute une année, des réfugiés ukrainiens ont travaillé dans l'atelier.

Ils étaient plus de 100 à avoir trouvé un abri au séminaire.

«Parler d'amour»

"Noël et le réveillon de Noël est une fête qui fait le lien", souligne le père Barczyk.

Chaque année, une "rencontre d'oplatek" est organisée au parlement, réunissant les députés de toutes les familles politiques et convictions représentées, qui se partagent ce bout de pain azyme en guise de réconciliation.

"Peut-être pendant un instant nous pourrons croire qu'il est possible de se parler dans le calme, comme des humains, indépendamment du côté de la salle où nous sommes assis", a déclaré cette année le président du parlement Szymon Holownia en adressant ses voeux aux députés.

M. Holownia a invité aussi à l'hémicycle quelque 500 personnes démunies et mal logées pour partager l'oplatek avec elles.

En dépit d'une symbolique très positive, la tradition commence à se perdre dans un pays où l'ardeur religieuse semble refroidir, surtout parmi les jeunes générations.

"A l'ère des réseaux sociaux les gens ont plus de mal à se dire des choses directement", regrette le père Barczyk.

"Peut être préfèrent-ils aujourd'hui exprimer leurs sentiments par écrit, sur les réseaux sociaux, plutôt que se regarder et se parler d'amour les yeux dans les yeux...", s'interroge-t-il.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com