Le café aromatique des montagnes de Chada, un breuvage convoité

Les caféiers des montagnes Chada al-Asfal et Chada al-Ala produisent un type de grain distinct qui est devenu un produit très demandé en Arabie saoudite (Photo, SPA).
Les caféiers des montagnes Chada al-Asfal et Chada al-Ala produisent un type de grain distinct qui est devenu un produit très demandé en Arabie saoudite (Photo, SPA).
Les caféiers des montagnes Chada al-Asfal et Chada al-Ala produisent un type de grain distinct qui est devenu un produit très demandé en Arabie saoudite (Photo, SPA).
Les caféiers des montagnes Chada al-Asfal et Chada al-Ala produisent un type de grain distinct qui est devenu un produit très demandé en Arabie saoudite (Photo, SPA).
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Publié le Jeudi 04 janvier 2024

Le café aromatique des montagnes de Chada, un breuvage convoité

  • Les fermes comptant plus de 54 000 caféiers produisent plus de 12 tonnes par an
  • Des caféiers de cent-cinquante ans produisent encore du café grâce à une préservation minutieuse

RIYAD: Les montagnes de Chada, sur les hauts plateaux d'Al-Baha, dégagent toujours un arôme attirant de café.

Les caféiers des montagnes Chada al-Asfal et Chada al-Ala produisent un type de grain particulier qui est devenu un produit très demandé dans le pays.

Ces montagnes sont parsemées de fermes comptant plus de 54 000 caféiers, qui produisent plus de 12 tonnes par an.

Plus de 280 agriculteurs sont impliqués dans cette entreprise, selon les statistiques de l'antenne du ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture à Al-Baha.

Les montagnes jumelles, qui font partie d'une chaîne de montagnes au milieu d'une série de plaines et de vallées basses, sont les plus hauts sommets de la plaine de Tihama.

Chada al-Ala atteint une altitude de 2 200 mètres, tandis que Chada al-Asfal se situe à environ 1 500 mètres.

L'agriculture sur ces montagnes s'étend à d'autres produits, mais la culture principale est le café.

Avancées et traditions

Des méthodes remarquables sont utilisées pour s'occuper des caféiers. Les plantes sont arrosées en stockant l'eau de pluie dans des roches creuses reliées entre elles pour ressembler à des réservoirs, comme l'explique Ali al-Ghamdi, propriétaire d'une ferme sur le mont de Chada al-Asfal.

Sa ferme compte environ 700 caféiers Chada. Les plants font l'objet de soins méticuleux, de même que la plantation, le séchage et le traitement, a-t-il expliqué.

Le prix du café Chada varie entre 100 riyals (1 riyal saoudien = 0,24 euro) et 150 riyals pour un kilogramme.

De Chada al-Asfal à Chada al-Ala, certains caféiers qui existent depuis plus de cent-cinquante ans produisent encore du café.

Quelque 300 d'entre eux sont soigneusement entretenus par Abdallah al-Chadawi, qui a suivi les traces de ses ancêtres en matière d'agriculture. Selon lui, les rendements annuels sont importants en raison de la fertilité du sol.

Fahad al-Zahrani, directeur de la région de Baha au ministère, a déclaré que le gouvernement apportait un soutien considérable aux agriculteurs pour leur permettre d'atteindre leurs objectifs.

Al-Zahrani a indiqué que le ministère distribuait environ 80 litres d'insecticides par an aux agriculteurs et que le projet de mise en valeur des terrasses agricoles sur les deux montagnes avait bénéficié à 93 agriculteurs.

Il y a 125 réservoirs agricoles en terrasse, 83 à Chada al-Asfal et 42 à Chada al-Ala.

Le ministère a mis en place un projet de ville du café dans le nord d’Al-Baha, couvrant une superficie de 1,6 million de mètres carrés, qui vise à créer 1 000 emplois et à assurer la culture de 300 000 caféiers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.