Arabie saoudite: Le statut de résident privilégié offre de nouveaux avantages

Cette initiative a pour but de stimuler la transformation économique en cours dans le pays en créant des opportunités d’emploi et en encourageant le transfert de connaissances (Photo fournie).
Cette initiative a pour but de stimuler la transformation économique en cours dans le pays en créant des opportunités d’emploi et en encourageant le transfert de connaissances (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 11 janvier 2024

Arabie saoudite: Le statut de résident privilégié offre de nouveaux avantages

  • Cette initiative a pour but de stimuler la transformation économique en cours dans le pays en créant des opportunités d’emploi et en encourageant le transfert de connaissances
  • Dans la plupart des cas, les exigences générales relatives aux demandes s’appliquent

RIYAD: Afin d’attirer les talents internationaux et de diversifier son économie pour qu’elle soit moins dépendante du pétrole, l’Arabie saoudite a ajouté cinq nouveaux produits à son programme de résidence privilégiée.

Le programme, lancé en 2019, vise à permettre aux étrangers éligibles de vivre dans le Royaume et de bénéficier d’avantages tels que l’exonération du paiement des taxes pour les expatriés et les personnes à charge, l’exemption de visa pour les voyages internationaux et le droit de posséder des biens immobiliers et de gérer une entreprise sans avoir besoin d’un sponsor.

Cette initiative a pour but de stimuler la transformation économique en cours dans le pays en créant des opportunités d’emploi et en encourageant le transfert de connaissances, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Exigences spécifiques

Les produits de résidence, chacun assorti de conditions de qualification spécifiques, seront proposés dans des catégories telles que «talent spécial», «talentueux», «investisseur», «entrepreneur» et «propriétaire immobilier». Les frais de demande uniques pour chaque catégorie ont été fixés à 4 000 riyals saoudiens (1 riyal saoudien = 0,24 euro).

«Avec le lancement de ces cinq nouveaux produits de résidence privilégiée, nous ouvrons les portes d’un monde d’opportunités pour les professionnels et les investisseurs. Notre objectif est de contribuer à l’effort de l’Arabie saoudite en tant que destination privilégiée pour les talents et les investissements, contribuant ainsi de manière considérable à notre vision d’une économie diversifiée et basée sur la connaissance», a affirmé Mohammed al-Sultan, PDG du Premium Residency Center, à Arab News

«La collaboration avec nos partenaires stratégiques au sein de diverses entités gouvernementales a joué un rôle clé dans l’élaboration de ces produits de résidence. Nous proposons des produits bien conçus, qui vont au-delà des avantages de base, en proposant un environnement holistique à nos résidents privilégiés pour qu’ils puissent vivre, travailler et contribuer à l’avenir dynamique de l’Arabie saoudite», a souligné le haut responsable. 

«Nous avons restructuré les conditions d’éligibilité des membres de la famille à la résidence privilégiée, en incluant désormais les parents en tant que personnes à charge. Ce changement s’inscrit dans le cadre de nos efforts continus pour améliorer le programme de résidence», a-t-il ajouté à la presse locale.

Avantages

Les titulaires de permis pourront désormais obtenir le statut de résident privilégié pour les membres de leur famille, gérer des entreprises, effectuer des transferts d’argent sans frais et accueillir et inviter des membres de leur famille.

«Bien que chaque catégorie de permis de résidence ait sa propre période de validité, tous les détenteurs sont tenus de respecter les termes et conditions stipulés», a expliqué le PDG.

Dans la plupart des cas, les exigences générales relatives aux demandes s’appliquent, notamment la nécessité de détenir un passeport valide et une attestation médicale récente et de résider légalement en Arabie saoudite (pour les personnes qui déposent leur demande à l’intérieur du pays).

«Nous avons également fait passer l’âge limite des enfants à charge à 25 ans», a précisé Al-Sultan lors d’une interview accordée à Al-Ekhbariya.

Catégorie «investisseur»

L’option «investisseur» permettra à ceux qui investissent 7 millions de riyals saoudiens et créent au moins dix emplois au cours des deux premières années d’obtenir une résidence permanente directement. Les demandeurs recevront une autorisation d’investissement et devront également fournir un registre commercial et les statuts de la société.

Edgard Tawk, PDG et cofondateur d’Eurisko, société multinationale d’innovation numérique, a affirmé que ces «offres créent des opportunités passionnantes pour des investisseurs comme nous. Non seulement nous pouvons établir une présence en Arabie saoudite, mais nous pouvons aussi en faire notre siège stratégique.»

Il a ajouté que grâce à ces avantages supplémentaires, la résidence d’investisseur «est en passe de devenir une attraction très recherchée par les investisseurs régionaux et internationaux».

Commentant ces informations, George Haddad, producteur créatif et fondateur de Yellowcore Productions, basé en Arabie Saoudite, a déclaré: «En tant que producteur de films et de publicités télévisées, les nouvelles options de résidence privilégiée en Arabie saoudite offrent la possibilité d’accéder plus facilement à un marché en pleine croissance, de développer ses activités et de tirer parti de la croissance économique du pays.»

Haddad est optimiste quant à l’impact de ces nouvelles politiques sur la croissance globale de son secteur. «Il vous sera peut-être plus facile d’établir et de développer vos activités de production, d’accéder aux talents et aux ressources, et d’explorer les opportunités commerciales régionales et internationales dans le secteur du film et de la publicité télévisée.»

Catégorie «entrepreneur»

Cette catégorie permettra aux demandeurs de désigner deux membres du personnel en vue d’obtenir le statut de talents spéciaux.

La résidence d’entrepreneur de catégorie 1 est d’une durée fixe de cinq ans, renouvelable une fois (à condition de respecter les normes d’éligibilité et de vivre dans le Royaume pendant au moins trente mois au cours de ces cinq années). Les demandeurs doivent avoir obtenu un investissement minimum de 400 000 riyals de la part d’une organisation accréditée et doivent détenir au moins 20% des parts de la startup.

«Conformément à notre engagement, l’un des principaux critères pour la résidence d’entrepreneur est la création de possibilités d’emploi pour les citoyens saoudiens», a mentionné Al-Sultan.

La seconde catégorie accorde directement la résidence permanente à condition que l’entrepreneur crée au moins dix emplois la première année et dix emplois ou plus la deuxième année. Pour être éligible, un investissement minimum de 15 millions de riyals devra être présenté, ainsi que la preuve d’une participation de 10% dans l'entreprise.

Catégorie «propriétaire immobilier»

Ce plan de résidence sera lié à la propriété ou à l’usufruit d’un bien immobilier. Les critères comprennent la possession d’un bien immobilier d’une valeur minimale de 4 millions riyals saoudiens, libre de toute hypothèque existante ou future. La propriété ou l’utilisation d’un bien immobilier ne doit pas être liée à un financement immobilier, le bien immobilier détenu doit être résidentiel, aménagé et ne pas provenir d’un terrain non aménagé ou non amélioré. Enfin, le bien immobilier doit être évalué par des évaluateurs accrédités de l’autorité Taqeem du Royaume.

«Nous acceptons les demandes de toutes les nationalités. Notre objectif est de combler les lacunes en matière de compétences dans différents secteurs. Les candidats qui répondent à nos exigences et à nos objectifs sont donc encouragés à postuler», a déclaré le PDG du Premium Residency Center. 

Dans un premier temps, l’Arabie saoudite a lancé un programme de résidence d’une durée limitée d’un an, assorti d’une taxe annuelle de 100 000 riyals saoudiens et de l’obligation de prouver sa solvabilité financière. Par ailleurs, la résidence à durée illimitée coûte 800 000 riyals saoudiens pour obtenir la résidence permanente, toujours avec l’obligation de prouver la situation financière du demandeur.

«L’Arabie saoudite n’est pas seulement un lieu de travail et d’investissement, mais une terre d’opportunités où l’innovation, la culture et les affaires prospèrent ensemble. Ces nouveaux produits de résidence privilégiée sont notre invitation au monde à nous rejoindre dans notre parcours de transformation et de croissance», a indiqué Al-Sultan à Arab News.

Catégorie «talent particulier»

Pour bénéficier de cette option de résidence de cinq ans, les demandeurs doivent être des professionnels spécialisés dans les soins de santé et les sciences et gagner au moins 35 000 riyals saoudiens par mois, ou des chercheurs avec un salaire mensuel minimum de 14 000 riyals saoudiens.

Les cadres qui souhaitent obtenir le statut de talents particuliers devront avoir un contrat de travail de cadre supérieur, avec une rémunération mensuelle supérieure à 80 000 riyals saoudiens.

«Ces nouvelles résidences sont plus que de simples permis; elles constituent un engagement à façonner l’avenir de notre nation. En attirant des talents particuliers, des entrepreneurs et des investisseurs, non seulement stimulons-nous notre économie, mais nous enrichissons aussi notre paysage culturel et scientifique», a déclaré le PDG du Premium Residency Center.

Catégorie «talentueux»

Cette option couvrira une période fixe de cinq ans et sera divisée en deux catégories. Dans le premier cas, les candidats devront être nommés ou devront avoir reçu un prix approuvé par les ministères saoudiens de la Culture et du Sport. Dans le second cas, ils doivent remplir les critères d’éligibilité minimums approuvés par les deux ministères.

Todd Albert Nims, un ressortissant américain né en Arabie saoudite, s’est réjoui de la nouvelle: «L’Arabie saoudite est dans mon cœur. Elle m’a tant apporté pendant ma jeunesse. En tant que professionnel créatif dans les domaines du cinéma, du théâtre et des arts, je suis honoré d’avoir eu la chance de rendre la pareille en contribuant au développement de ces secteurs dans le Royaume après mon retour des États-Unis», a-t-il dit à Arab News.

Mohsin Ali Khan, contrôleur financier d’une société de jeux cloud à Riyad, a lui aussi exprimé un point de vue similaire. Il a souligné que le lancement des cinq nouvelles options de résidence privilégiée constitue un développement considérable dans le Royaume. Selon lui, l’afflux potentiel de talents spécialisés pourrait avoir un impact positif sur les initiatives de recherche et de développement dans le pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Droits de douane: l'UE veut négocier mais s'impatiente face à Trump

La décision du président américain, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août. (AFP)
La décision du président américain, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août. (AFP)
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  • "J'ai l'intention de m'entretenir à nouveau avec mes homologues américains dans le courant de la journée, car je ne peux pas m'imaginer en rester là sans effort véritable"
  • "Nous devons nous préparer à toutes les éventualités, y compris, si nécessaire, à des contre-mesures proportionnées et bien calibrées pour rétablir l'équilibre de notre relation transatlantique" a dit Maros Sefcovic

BRUXELLES: L'Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les Etats-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump d'imposer le 1er août des droits de douane de 30%, mais la patience s'amenuise, ont indiqué lundi le négociateur en chef de l'UE et des ministres européens du Commerce.

"J'ai l'intention de m'entretenir à nouveau avec mes homologues américains dans le courant de la journée, car je ne peux pas m'imaginer en rester là sans effort véritable", a déclaré le commissaire européen chargé du Commerce Maros Sefcovic.

Mais, a-t-il ajouté, "nous devons nous préparer à toutes les éventualités, y compris, si nécessaire, à des contre-mesures proportionnées et bien calibrées pour rétablir l'équilibre de notre relation transatlantique".

La décision du président américain, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août.

"Changer de méthode" 

"L'incertitude actuelle causée par des droits de douane injustifiés ne peut pas durer indéfiniment", a souligné M. Sefcovic.

"Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode", a renchéri lundi à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, avant une réunion des ministres de l'UE. Et il ne faut avoir "aucun tabou", a-t-il martelé, y compris en annonçant dès lundi de premières représailles.

"Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit: +si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre+", a déclaré de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE.

La présidente de la Commission européenne - qui négocie au nom des Etats membres de l'UE -, Ursula von der Leyen, a choisi pour le moment de temporiser, sous pression notamment de pays, comme l'Allemagne, dont les ventes vers les Etats-Unis représentent la part la plus importante du total des exportations de l'UE.

Elle a annoncé dimanche que l'Union européenne n'allait pas riposter pour l'instant aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium, dans l'espoir d'obtenir un accord qui s'avérerait moins douloureux.

"Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu'au 1er août", a déclaré Mme von der Leyen.

Des diplomates ont néanmoins souligné qu'un paquet de mesures de représailles supplémentaires serait présenté aux ministres lundi, mesures qui pourraient être mises en oeuvre si Donald Trump optait effectivement pour des taxes de 30% sur les importations en provenance de l'Union européenne.

100 milliards d'euros

L'UE a déjà menacé en mai d'imposer des droits de douane sur des produits américains d'une valeur d'environ 100 milliards d'euros comprenant des automobiles et des avions, si les négociations échouaient - quand bien même un diplomate a laissé entendre que la liste finale avait été réduite à une valeur de 72 milliards.

Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain.

Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission européenne à "défendre résolument les intérêts européens" et à "accélérer la préparation de contre-mesures crédibles".

Le chancelier allemand Friedrich Merz s'est dit dimanche d'accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Mme von der Leyen et Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s'impliquer "intensivement" pour tenter d'arriver à une solution.

La Première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d'une "guerre commerciale" au sein du monde occidental.

"L'Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L'Italie fera sa part. Comme toujours", a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l'accuse de manquer de fermeté face à Washington.

Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d'un ralentissement économique mondial.


Les expatriés du CCG peuvent désormais investir directement sur le marché principal saoudien

Les mises à jour devraient renforcer l'attrait du marché des capitaux saoudien pour les investisseurs locaux et internationaux. Fichier/Reuters
Les mises à jour devraient renforcer l'attrait du marché des capitaux saoudien pour les investisseurs locaux et internationaux. Fichier/Reuters
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  • Cette mesure favorise l'ouverture du marché à l'échelle internationale.
  • Le projet a été soumis à la consultation publique pendant 30 jours.

RIYADH : Les résidents des pays du Conseil de coopération du Golfe, y compris les expatriés, peuvent désormais, pour la première fois, investir directement sur le principal marché boursier d'Arabie saoudite, en vertu d'une nouvelle réglementation annoncée par l'Autorité du marché des capitaux.

La réforme, dévoilée par le président de la CMA, Mohammed El-Kuwaiz, supprime les restrictions antérieures qui limitaient l'accès aux accords de swap ou obligeaient les investisseurs à passer par des intermédiaires agréés. Elle s'applique aux résidents actuels et anciens d'Arabie saoudite ou d'autres États du CCG, selon une annonce officielle.

Ces initiatives s'alignent sur les objectifs de diversification économique du Royaume dans le cadre de Vision 2030, qui vise à approfondir les marchés de capitaux et à attirer les capitaux mondiaux. En rationalisant les ouvertures de compte et en élargissant l'accès, la CMA vise à améliorer la liquidité, la transparence et la confiance des investisseurs.  

Dans un message publié sur X, M. El-Kuwaiz a déclaré que cette mesure "favorise l'ouverture du marché à l'échelle internationale, tout en établissant une relation d'investissement à long terme avec des segments plus larges d'investisseurs dans le monde entier, dans le cadre d'un environnement réglementaire plus souple et plus attrayant".

Dans une déclaration séparée, la CMA a déclaré que les mises à jour "amélioreraient l'attractivité du marché des capitaux saoudien pour les investisseurs locaux et internationaux, augmenteraient le niveau de protection des investisseurs et renforceraient la confiance des participants au marché".

Les amendements ont été approuvés suite à la publication par la CMA du projet le 20 novembre 2024, intitulé "Faciliter les procédures d'ouverture et de fonctionnement des comptes d'investissement pour diverses catégories d'investisseurs".

Le projet a été ouvert à la consultation publique pendant 30 jours calendaires via la Plateforme électronique unifiée pour la consultation du public et des entités gouvernementales, affiliée au Centre national de la compétitivité, et le site web de la CMA.

L'expansion des investisseurs du CCG fait partie d'une révision réglementaire plus large dévoilée par la CMA la semaine dernière pour moderniser le paysage des fonds d'investissement en Arabie saoudite.

Les réformes clés comprennent l'élargissement des canaux de distribution, permettant aux unités de fonds d'investissement d'être distribuées par le biais de plateformes numériques agréées et d'entreprises fintech approuvées par la Banque centrale saoudienne.

Des mesures de gouvernance plus strictes ont également été introduites, y compris de nouvelles garanties pour les transitions des gestionnaires de fonds, qui nécessitent l'approbation de la CMA et une période de transfert de 60 jours pour protéger les investisseurs.

Les FPI cotées sur le marché parallèle disposent désormais d'une plus grande flexibilité, puisqu'elles peuvent investir dans des projets de développement sans limites strictes d'allocation d'actifs, ce qui peut potentiellement améliorer les rendements.

Les derniers changements réglementaires représentent une autre étape stratégique pour accroître la liquidité, attirer les capitaux étrangers et positionner la bourse saoudienne comme un marché monétaire de premier plan dans la région.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Medef appelle les Européens à faire front commun face aux droits de douane américains

Le président du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Patrick Martin, répond aux questions des journalistes après une réunion avec le Premier ministre français à l'Hôtel de Matignon à Paris, le 24 juin 2025, à la suite de l'échec de la conférence sur les retraites. (Photo : Alain JOCARD / AFP)
Le président du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Patrick Martin, répond aux questions des journalistes après une réunion avec le Premier ministre français à l'Hôtel de Matignon à Paris, le 24 juin 2025, à la suite de l'échec de la conférence sur les retraites. (Photo : Alain JOCARD / AFP)
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  • Le patronat français appelle à l'unité de l'Europe face à l'annonce par le président américain Donald Trump de droits de douane de 30 % sur les produits issus de l'Union européenne,
  • Le locataire de la Maison Blanche a annoncé l'imposition de droits de douane de 30 % pour les produits de l'UE et du Mexique importés aux États-Unis, une nouvelle surenchère en pleine négociation qui sème l'inquiétude en Europe.

PARIS : Le patronat français appelle à l'unité de l'Europe face à l'annonce par le président américain Donald Trump de droits de douane de 30 % sur les produits issus de l'Union européenne, qui entreront en vigueur dès le 1er août.

« Dans cette période, l'unité de l'Europe est plus que jamais essentielle », a réagi samedi soir le président du premier syndicat patronal dans une déclaration à l'AFP, soulignant que « le Medef s'y emploie avec ses homologues européens ».

Samedi, le locataire de la Maison Blanche a annoncé l'imposition de droits de douane de 30 % pour les produits de l'UE et du Mexique importés aux États-Unis, une nouvelle surenchère en pleine négociation qui sème l'inquiétude en Europe.

Cette annonce a aussitôt suscité de vives réactions en Europe, où des secteurs essentiels de l'économie du continent pourraient être touchés, comme l'automobile, l'industrie pharmaceutique, l'aéronautique ou encore le secteur viticole.

« Nous avons encore trois semaines pour négocier et éviter que nos économies, de part et d'autre de l'Atlantique, subissent les contrecoups d'une décision irrationnelle », a estimé Patrick Martin.

« Une absence d'accord conduirait inévitablement à des mesures de rétorsion légitimes de la part de l'Europe », a-t-il ajouté, précisant que le Medef serait « extrêmement » vigilant « pour la sauvegarde de nos intérêts économiques et la pérennité de nos filières les plus exposées au marché américain ».