Gaza: Les femmes enceintes à l’épreuve de la guerre

Près de 20 000 bébés sont nés à Gaza depuis le début de la guerre (Photo, AFP).
Près de 20 000 bébés sont nés à Gaza depuis le début de la guerre (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 07 février 2024

Gaza: Les femmes enceintes à l’épreuve de la guerre

  • Les femmes palestiniennes doivent accoucher au milieu de déplacement, de pénurie et de bombardements israéliens constants
  • Les nouveau-nés et les enfants en bas âge risquent de se blesser et de tomber malades à cause des bombardements, des mauvaises conditions sanitaires et du froid hivernal

DJEDDAH: Mashael était chez elle avec son mari lorsqu'une explosion a ravagé leur immeuble dans le centre de Gaza à la fin du mois de décembre. Depuis lors, le bébé à naître de Mashael n'a pas bougé. Sans soins prénataux, elle ne sait pas si le bébé est encore en vie.

S'adressant à des travailleurs humanitaires un mois après le bombardement qui a enseveli son mari, Mashael a révélé qu'il était probablement préférable qu'«un bébé ne soit pas né dans ce cauchemar».

Son témoignage a été partagé avec Ammar Ammar, responsable régional du plaidoyer et de la communication pour le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), lors d'une récente visite à l'hôpital émirati de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

«La situation des femmes enceintes et des nouveau-nés dans la bande de Gaza dépasse l'entendement et exige des actions intensifiées et immédiates», a déclaré Ammar lors d'une récente conférence de presse au Palais des Nations à Genève.

Quelque 1,6 million de personnes, soit plus de la moitié de la population de Gaza, ont été déplacées à Rafah, dans l'extrême sud (Photo, AFP).

«La situation déjà précaire de la mortalité infantile et maternelle s'est aggravée avec l'effondrement du système de santé... Près de 20 000 bébés sont nés dans la guerre. Cela représente un bébé né dans cette horrible guerre toutes les dix minutes», a-t-il indiqué.

Après presque quatre mois de combats à Gaza, le système de santé local s'est pratiquement effondré, laissant les femmes enceintes et les nouveau-nés particulièrement vulnérables en raison d'une pénurie de personnel médical et d'analgésiques, d'un risque accru de complications et d'un potentiel d'infections.

Celles qui accouchent dans l'un des derniers hôpitaux de Gaza sont rapidement renvoyées pour laisser la place aux blessés de guerre. Les moins chanceuses sont souvent contraintes d'accoucher sous des tentes dans l'un des camps de déplacés tentaculaires et sordides de Gaza.

Quelque 1,6 million de personnes, soit plus de la moitié de la population de Gaza, ont été déplacées vers Rafah, à l'extrême sud, près de la frontière égyptienne, où elles sont confinées dans une zone équivalant à seulement 20% de l'enclave.

«Notre gouvernorat comptait environ 300 000 habitants avant le 7 octobre», a déclaré Hicham Mhanna, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge, à Arab News via WhatsApp depuis Gaza.

«Aujourd'hui, tous les habitants de ce minuscule bout de terre vivent dans des conditions inhumaines, sans accès aux infrastructures et aux besoins fondamentaux que sont l'eau, l’assainissement et l'électricité», a-t-il signalé.

Après près de quatre mois de combats à Gaza, le système de santé local s'est pratiquement effondré (Photo, AFP).

«Ils sont quotidiennement à la recherche de nourriture, d'abris et de quantités suffisantes d'eau. Certaines familles utilisent l'eau de mer pour se doucher tous les dix jours», a-t-il expliqué.

La plupart des familles n'ont pas accès à des kits d'hygiène ou à de l'eau potable pour prévenir les infections et la propagation des maladies. Beaucoup n'ont même pas de vêtements pour les nouveau-nés.

L'Unicef estime qu'environ 20 000 enfants palestiniens sont nés dans la bande de Gaza depuis le début de l'offensive militaire israélienne en représailles à l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre.

Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Gaza compte plus de 52 000 femmes enceintes, dont 183 accouchent en moyenne chaque jour. Au moins 15 d'entre elles doivent subir une césarienne, soit plus de 700 par mois.

Avant le conflit, le taux de mortalité maternelle était de 28,5 pour 100 000 naissances vivantes. Ce taux a probablement augmenté de façon spectaculaire en raison du manque d'accès à des soins adéquats, du manque d'électricité pour alimenter les réfrigérateurs permettant de conserver les médicaments essentiels, d'une mauvaise alimentation et d'une hydratation inadéquate.

Le manque d'hygiène et le froid de l'hiver ont aggravé les conditions désastreuses auxquelles sont confrontés les bébés et les nouvelles mères pendant la guerre (Photo, AFP).

Les femmes enceintes et les jeunes mères ne sont pas les seules à courir des risques. Les nouveau-nés et les jeunes enfants sont également menacés de blessures et de maladies par les bombardements, les mauvaises conditions sanitaires, l'exiguïté des locaux et les températures glaciales de l'hiver.

Depuis la mi-octobre, plus de 145 528 cas de diarrhée ont été signalés par la surveillance syndromique menée par le ministère de la Santé de Gaza dans les camps de déplacés gérés par l'Office de secours et de travaux des Nations unies.

Plus de la moitié de ces cas ont été signalés chez des enfants de moins de 5 ans, ce qui représente une augmentation significative par rapport à la moyenne mensuelle de 2 000 cas signalés en 2021 et 2022.

Des milliers d'enfants ont été tués dans les bombardements, tandis que des milliers d'autres ont été blessés, notamment par de graves brûlures et la perte de leurs membres. De nombreux autres enfants sont portés disparus, séparés de leurs parents ou piégés sous les décombres des bâtiments effondrés.

Seuls 15 des 36 hôpitaux de Gaza fonctionnent encore partiellement. Par ailleurs, 80% des établissements de soins de santé primaires ne sont plus opérationnels à cause du manque de carburant, d'eau et de fournitures médicales essentielles ou parce qu'ils ont été endommagés.

EN BREF

- 20 000 enfants palestiniens nés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

- 50 000 femmes enceintes à Gaza, dont 180 accouchent chaque jour.

- 155 000 femmes enceintes et allaitantes considérées comme mal nourries.

Source: OMS, HCR 

Les hôpitaux restants fonctionnent à des taux d'occupation bien supérieurs à ceux prévus. Selon le ministère de la Santé de Gaza, les taux d'occupation s'élèvent aujourd'hui à 351% dans les services d'hospitalisation et à 261% dans les unités de soins intensifs.

Les infirmières doivent refuser de nombreuses femmes en phase d’accouchement pour des raisons de capacité, ce qui fait que les futures mères n'ont d'autre choix que d'accoucher dans des lieux publics, des voitures ou des abris de fortune, qui sont souvent exigus, sales et exposés aux intempéries.

En conséquence, Mhanna, du CICR, a déclaré que les bébés naissaient «dans la situation humanitaire la plus grave; sans accès à une alimentation correcte, à la chaleur et à l'hygiène».

«Certaines familles ont également du mal à fournir du lait pour bébé parce qu'il est extrêmement cher. Même les couches sont devenues très chères, comme beaucoup d'autres produits alimentaires et non alimentaires à Gaza», a-t-il ajouté.

Le taux de mortalité maternelle – 28,5 pour 100 000 naissances vivantes avant la guerre – est susceptible d'avoir augmenté de façon spectaculaire à cause du manque d'accès à des soins adéquats (Photo, AFP).

«De plus, il y a toujours une absence de sécurité et de sûreté, ainsi qu’un niveau stupéfiant de détresse psychologique, de frustration, de dépression et d’anxiété dans lequel vivent les enfants et leurs parents», a indiqué Mhanna.

«Nous avons été témoins de nombreux cas d'enfants qui sont les seuls survivants de toute leur famille et qui n'ont pas d'avenir.»

L'Unicef est particulièrement préoccupé par la nutrition de plus de 155 000 femmes enceintes et mères allaitantes, ainsi que de plus de 135 000 enfants de moins de deux ans, compte tenu de leurs besoins nutritionnels spécifiques et de leur vulnérabilité.

Depuis une évaluation effectuée fin décembre, l’Unicef a constaté que la diversité alimentaire des femmes enceintes et allaitantes est gravement compromise.

«Les futures et nouvelles mères sont épuisées et terrifiées», a déclaré Ammar, porte-parole régional de l'Unicef, à Arab News. «Elles font tout ce qu'elles peuvent pour rester en vie, elles et leurs bébés, mais elles luttent à contre-courant.»

«Elles ne bénéficient pas d'une alimentation adéquate et sont exposés aux hostilités en cours, à l'eau insalubre et à l'augmentation de la propagation de nombreuses maladies. Si elles parviennent à un hôpital, elles bénéficient d'un bref moment de soins médicaux avant d'être replongés dans le chaos de la rue.»

Les femmes enceintes et les nouveau-nés sont particulièrement vulnérables en raison de la pénurie de personnel médical et d'analgésiques (Photo, AFP).

L'histoire d'une autre femme qu'Ammar a rencontrée dans un hôpital lors de sa récente visite dans l'enclave assiégée est révélatrice des traumatismes subis par les nouvelles mères de Gaza et leurs familles.

Jwaner, qui avait accouché une heure plus tôt, a expliqué à Ammar qu'elle n'avait ni vêtements ni couches pour son fils nouveau-né, Mohammed. Le garçon était déjà affaibli, a-t-elle affirmé, parce qu'elle n'avait pratiquement rien mangé pendant les deux dernières semaines de sa grossesse.

Mohammed n'a passé que la première heure de sa vie dans une couveuse avant que la mère et le bébé ne soient renvoyés dans la tente de la famille à Rafah, où ses 12 frères et sœurs attendaient. «Ils sont tous malades à cause du froid, ils toussent et ont de la fièvre», a expliqué Jwaner à Ammar.

«Je n’ai pas de nourriture adéquate, même de la farine pour faire du pain. La plupart des enfants dorment toute la journée parce qu’ils sont si faibles et affamés», a-t-elle clarifié.

Les organisations humanitaires affirment qu'à moins d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat, permettant des livraisons humanitaires sûres et sans entraves, la situation des plus vulnérables de Gaza ne fera qu'empirer, marquant toute une génération.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef de l'armée soudanaise déclare Khartoum «libérée», depuis le palais présidentiel

Le général Burhane est arrivé au palais présidentiel en treillis militaire, le poing levé, accompagné de soldats qui scandaient "Dieu est grand" en parcourant le bâtiment dévasté, aux fenêtres explosées, les couloirs encombrés de lits de combattants. (AFP)
Le général Burhane est arrivé au palais présidentiel en treillis militaire, le poing levé, accompagné de soldats qui scandaient "Dieu est grand" en parcourant le bâtiment dévasté, aux fenêtres explosées, les couloirs encombrés de lits de combattants. (AFP)
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  • "Khartoum est libérée, c'est terminé", a déclaré après presque deux ans de guerre le général Abdel Fattah al-Burhane, le dirigeant de facto du Soudan, dans un discours diffusé par la télévision publique
  • Le général Burhane est arrivé au palais présidentiel en treillis militaire, le poing levé, accompagné de soldats qui scandaient "Dieu est grand" en parcourant le bâtiment dévasté, aux fenêtres explosées, les couloirs encombrés de lits de combattants

KHARTOUM: Le chef de l'armée soudanaise a déclaré mercredi soir Khartoum "libérée", depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d'une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des paramilitaires.

"Khartoum est libérée, c'est terminé", a déclaré après presque deux ans de guerre le général Abdel Fattah al-Burhane, le dirigeant de facto du Soudan, dans un discours diffusé par la télévision publique.

Le général Burhane est arrivé au palais présidentiel en treillis militaire, le poing levé, accompagné de soldats qui scandaient "Dieu est grand" en parcourant le bâtiment dévasté, aux fenêtres explosées, les couloirs encombrés de lits de combattants.

Malgré ce coup majeur porté aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), commandées par le général Mohamed Hamdane Daglo, des analystes soulignent que la guerre qui a éclaté en avril 2023 est loin d'être terminée.

L'armée contrôle à présent l'est et le nord du Soudan. Les paramilitaires, qui ont conquis presque toute la vaste région du Darfour, dans l'ouest, ont annoncé mercredi la création d'une nouvelle alliance qui contrôle des parties du sud du pays.

Mardi, l'armée a été accusée d'avoir mené au Darfour l'une des frappes les plus meurtrières depuis le début de la guerre. Des témoins ont fait état d'au moins 270 morts dans un bombardement lundi sur un marché de Tora, au Darfour-Nord.

L'armée a démenti viser les civils. L'AFP n'a pas pu confirmer ce bilan de source indépendante.

Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, s'est dit mercredi "profondément choqué". Les civils "continuent d'être tués sans discernement, mutilés et maltraités presque quotidiennement", a-t-il ajouté.

"Plus de FSR" 

Après un an et demi de défaites, l'armée soudanaise a renversé la situation fin 2024 en s'imposant dans le centre du pays avant de lancer en janvier une offensive vers la capitale, d'où elle avait été chassée après le début de la guerre.

Le porte-parole de l'armée, Nabil Abdallah, a annoncé mercredi que les troupes avaient repris l'aéroport international, où les FSR étaient positionnées depuis le début de la guerre.

Depuis vendredi, l'armée avait repris le palais présidentiel de Khartoum, la banque centrale, le siège des services de renseignement et le Musée national.

Interrogées sur cette progression, les FSR n'ont pas répondu aux sollicitations de l'AFP.

Deux sources médicales ont indiqué à l'AFP que les FSR avaient évacué mercredi l'hôpital Tamayoz, situé juste au sud de l'aéroport, qu'elles utilisaient pour soigner leurs combattants.

"Il n'y a plus de FSR dans le quartier Sahafa depuis mardi soir", a déclaré à l'AFP Ossama Abdel Qader, un habitant de ce quartier du centre de Khartoum.

Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des habitants du centre de Khartoum célébrant la retraite des paramilitaires.

"Dans le sud de la capitale, nos forces ont encerclé la zone stratégique de Jebel Awliya", le dernier grand bastion des FSR dans la ville, a indiqué une source militaire sous le couvert de l'anonymat.

Selon elle, les paramilitaires traversaient mercredi le Nil Blanc par le pont de Jebel Awliya pour rejoindre l'ouest du pays, notamment le Darfour.

 "Un peuple, une armée" 

A Port-Soudan, sur la mer Rouge, où se sont réfugiés des centaines de milliers de déplacés, des centaines de personnes ont célébré mercredi soir la victoire de l'armée à Khartoum, criant "un peuple, une armée", a rapporté un correspondant de l'AFP.

Au moins 3,5 millions d'habitants de Khartoum ont été contraints de fuir en raison des combats, selon les Nations unies.

Des millions d'autres, incapables ou ne voulant pas partir, ont dû affronter la faim, subir des violences et les bombardements de la part des deux belligérants, d'après l'ONU et des organisations de défense des droits humains.

La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné plus de 12 millions de personnes et provoqué une crise humanitaire majeure.

Les Etats-Unis ont imposé des sanctions aux généraux Burhane et Daglo, accusant spécifiquement ce dernier de génocide au Darfour.

 


Grande Mosquée: des solutions intelligentes pour faciliter la vie du nombre croissant de pèlerins

Dans la Grande mosquée, des robots dotés d'une intelligence artificielle fournissent des informations et des conseils aux pèlerins. (SPA)
Dans la Grande mosquée, des robots dotés d'une intelligence artificielle fournissent des informations et des conseils aux pèlerins. (SPA)
Dans la Grande mosquée, des robots dotés d'une intelligence artificielle fournissent des informations et des conseils aux pèlerins. (SPA)
Dans la Grande mosquée, des robots dotés d'une intelligence artificielle fournissent des informations et des conseils aux pèlerins. (SPA)
Dans la Grande mosquée, des robots dotés d'une intelligence artificielle fournissent des informations et des conseils aux pèlerins. (SPA)
Dans la Grande mosquée, des robots dotés d'une intelligence artificielle fournissent des informations et des conseils aux pèlerins. (SPA)
Dans la Grande mosquée, des robots dotés d'une intelligence artificielle fournissent des informations et des conseils aux pèlerins. (SPA)
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  • Le système permet de contrôler les foules de manière transparente pendant les périodes de pointe, facilitant ainsi les processus d'entrée et de sortie
  • En s'appuyant sur des données précises et historiques, il permet aux décideurs de faire des choix rapides et éclairés

La MECQUE: La sécurité, le confort et l'expérience de millions de pèlerins à la Grande Mosquée seront meilleurs que jamais, grâce à l'Autorité générale pour l'entretien des deux Saintes Mosquées qui exploite une technologie de pointe et améliore son contrôle stratégique.

Au cœur de la transformation se trouve un centre de commandement qui donne à l'autorité une vue d'ensemble des opérations. Des capteurs avancés placés aux entrées principales permettent de suivre le nombre de pèlerins en temps réel, ce qui permet de surveiller et de gérer les foules avec précision, en collaboration avec les autorités compétentes.

Un système de caméras filme les mouvements d'entrée en temps réel, ce qui permet de connaître instantanément les flux de pèlerins et de repérer les risques d'encombrement. Cette double approche a transformé le contrôle des foules au sein de la mosquée et est particulièrement efficace dans les zones critiques telles que les itinéraires de Tawaf et de Sa'i.

Le système permet de contrôler les foules de manière transparente pendant les périodes de pointe, facilitant ainsi les processus d'entrée et de sortie. En s'appuyant sur des données précises et historiques, il permet aux décideurs de faire des choix rapides et éclairés.

Plus de 200 panneaux numériques ont également été installés pour améliorer la navigation spatiale et aider les pèlerins à se déplacer plus efficacement dans le complexe de la mosquée.

Le nombre de voiturettes de golf électriques a été porté à 400, et des voiturettes manuelles sur mesure sont également disponibles. Cela permet de répondre aux divers besoins des pèlerins pendant la saison, en garantissant un transport confortable et fluide qui simplifie l'accomplissement des rituels religieux.

Une énorme infrastructure de refroidissement couvre l'espace sacré, utilisant 155 000 tonnes de réfrigération pour maintenir des températures ambiantes parfaites dans toute la Grande Mosquée. Un éclairage équilibré illumine chaque coin, tandis qu'un système audio de précision garantit que les appels à la prière et les services religieux résonnent avec clarté. Un nouveau service de stockage des bagages propose également des étiquettes intelligentes sécurisées à code QR pour faciliter le suivi et la récupération des effets personnels.

L'autorité maintient des normes rigoureuses et effectue des mises à jour périodiques dans le cadre des efforts visant à maintenir l'efficacité du service et à accueillir le nombre croissant de pèlerins.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: une frappe israélienne dans le sud fait un mort

De la fumée s'échappe du site d'un bombardement d'artillerie israélien qui a visé la zone du village de Yohmor, au sud du Liban, le 22 mars 2025. (AFP)
De la fumée s'échappe du site d'un bombardement d'artillerie israélien qui a visé la zone du village de Yohmor, au sud du Liban, le 22 mars 2025. (AFP)
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  • L'agence de presse officielle libanaise a annoncé jeudi qu'une frappe israélienne avait fait un mort dans le sud du pays, alors qu'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est en vigueur
  • L'agence a par ailleurs rapporté que "l'artillerie ennemie" avait frappé une autre zone dans le sud jeudi matin

BEYROUTH: L'agence de presse officielle libanaise a annoncé jeudi qu'une frappe israélienne avait fait un mort dans le sud du pays, alors qu'un cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste libanais Hezbollah est en vigueur.

"Une personne a été tuée et une autre blessée par un drone israélien qui a pris pour cible une voiture dans la ville de Maaroub", à environ 20 kilomètres de la frontière, dans le district de Tyr, a rapporté l'agence ANI.

L'agence a par ailleurs rapporté que "l'artillerie ennemie" avait frappé une autre zone dans le sud jeudi matin.

Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre à deux mois de guerre ouverte entre l'armée israélienne et le Hezbollah qui avait ouvert un front contre Israël en solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas au début de la guerre dans la bande de Gaza en octobre 2023.

En dépit de la trêve, Israël mène régulièrement des frappes au Liban, où il entend conserver "une totale liberté d'action militaire". Selon l'armée israélienne, ces frappes visent des infrastructures ou des membres du Hezbollah soutenu par l'Iran.

L'escalade la plus intense depuis le cessez-le-feu s'est produite le weekend dernier, des frappes israéliennes sur le sud du Liban ayant fait huit morts selon l'ANI. Israël a indiqué que ces raids étaient intervenus après des tirs de roquettes, les premiers à atteindre son territoire depuis le cessez-le-feu.

Ces tirs n'ont pas été revendiqués. Le Hezbollah, fortement affaibli par deux mois de guerre ouverte contre Israël, a nié toute implication.

En vertu du cessez-le-feu, le Hezbollah devait retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière israélienne, et démanteler toute infrastructure militaire restante dans le sud.

Israël devait de son côté retirer ses forces au-delà de la ligne bleue délimitée par les Nations unies, la frontière de facto, mais conserve cinq positions au dans le sud du Liban qu'il juge "stratégiques".

Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a déclaré mercredi que le mouvement n'accepterait pas "la poursuite de l'occupation (israélienne). Il n'y a pas de place pour la normalisation ou la capitulation au Liban", a-t-il déclaré dans une allocution télévisée.