Les attaques israéliennes au Sud-Liban tuent 6 membres du Hezbollah et du mouvement Amal

Les personnes en deuil assistent dans le village d'al-Qantara, au sud du Liban, le 15 février 2024, aux funérailles d'une femme et de deux enfants tués lors d'une frappe aérienne israélienne dans le village d'Al-Sawwaneh. (AFP)
Les personnes en deuil assistent dans le village d'al-Qantara, au sud du Liban, le 15 février 2024, aux funérailles d'une femme et de deux enfants tués lors d'une frappe aérienne israélienne dans le village d'Al-Sawwaneh. (AFP)
Short Url
Publié le Samedi 17 février 2024

Les attaques israéliennes au Sud-Liban tuent 6 membres du Hezbollah et du mouvement Amal

  • Le Premier ministre Mikati déclare que l'assassinat de civils par Israël est un «crime contre l'humanité»
  • Nasrallah: Israël paiera le prix pour avoir versé le sang de nos femmes et de nos enfants

BEYROUTH: Six membres du Hezbollah et du Mouvement Amal ont été tués dans un bombardement israélien tôt vendredi matin dans le sud du Liban.

Les avions de guerre israéliens ont effectué des raids sur les villes d’El Qantara, Deir Siriane et les environs de Wadi Saluki.

Le raid sur une maison à El Qantara a tué trois membres du Mouvement Amal: Ali Hassan Issa de la ville de Jebchit, Mohammed Hussein Said de la ville de Qsaybeh et Qassem Nizar Berro de la ville de Charkieh.

Par ailleurs, le Hezbollah a pleuré deux de ses membres: Mostafa Khodr Qassir de la ville de Deir Qanoun Al Naher et Mohammed Ali Darwiche de la ville de Srebbine dans le sud du Liban.

L'armée israélienne a reconnu par la voix de son porte-parole que dans la nuit de jeudi à vendredi, «nous avons attaqué un bâtiment militaire et des infrastructures appartenant à l'organisation du Hezbollah dans le village d’El Qantara».

Les médias israéliens ont rapporté que «le front intérieur du nord a décidé de fermer les routes de la frontière nord à la circulation suite à l'évaluation de la situation par l'armée israélienne et en prévision d'une réponse du Hezbollah».

Le Hezbollah a pris pour cible la caserne de Kiryat Shmona jeudi à minuit avec des missiles Falaq-1 en réponse au massacre commis par l'armée israélienne dans les villes de Nabatieh et d'Al-Sowanah, il y a deux jours.

La défense civile a annoncé qu'après avoir poursuivi les opérations de recherche et de sauvetage et les enquêtes sur le terrain sur le site du bâtiment partiellement détruit par le drone israélien à Nabatieh mercredi soir, ils ont récupéré un total de 11 corps de civils, transporté deux blessés à l'hôpital gouvernemental de Nabatieh, et éteint un incendie qui s'est déclaré à l'intérieur du bâtiment ciblé.

Alors que les familles organisaient des cortèges funèbres dans les villages du sud, les raids israéliens se sont poursuivis sur Aïta ach-Chab, Beit Lif et Bint Jbeil.

Les opérations hostiles se sont poursuivies pour la deuxième journée consécutive dans le cadre des règles d'engagement adoptées depuis que le Hezbollah a ouvert le front sud «pour soutenir la bande de Gaza», c'est-à-dire au sud du fleuve Litani.

Cette décision intervient après que les deux parties ont violé ces règles il y a deux jours, la partie israélienne ayant pris pour cible des civils libanais dans la zone située au nord du fleuve Litani, et le Hezbollah ayant pris pour cible Safed dans le cadre de ses opérations.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a commenté l'attaque de Nabatieh en ces termes: «L'ennemi est allé trop loin en tuant des civils. Son objectif est de faire pression sur la résistance pour qu'elle s'arrête, car toutes les pressions exercées depuis le 7 octobre visaient à arrêter le front sud. La réponse à ce massacre doit être la poursuite et l'intensification de l'action.»

Il a ajouté: «Cibler la colonie de Kiryat Shmona avec des dizaines de roquettes Katioucha et plusieurs  missiles Al-Falaq est une première réponse.»

«L'ennemi israélien paiera le prix pour avoir versé le sang de nos femmes et de nos enfants à Nabatieh et à Al-Sowanah», a-t-il averti.

En réponse à la menace du ministre israélien de la Défense contre la capitale, Beyrouth, Nasrallah a déclaré: «Il semble qu'il ait oublié que la résistance possède une capacité de missiles énorme et précise qui lui permet d'étendre sa main de Kiryat Shmona à Eilat.»

Une source sécuritaire libanaise a déclaré: «L'armée israélienne concentre ses opérations hostiles sur la coupure des voies d'approvisionnement du Hezbollah par le feu et sur le blocage des routes reliant les villages frontaliers entre eux.»

La source a indiqué: «Des zones totalement inhabitées sont le théâtre de destructions sans précédent d'habitations et d'infrastructures. L'armée israélienne considère tout ce qui bouge dans la région comme une cible.»

Les avions de reconnaissance israéliens continuent de survoler le sud du Liban, atteignant le cours du fleuve Litani.

Dans un discours prononcé lors de la séance d'ouverture de la 60e conférence de Munich sur la sécurité, le Premier ministre intérimaire, Najib Mikati, a affirmé que «le Liban continuera à adhérer à toutes les résolutions des Nations unies».

Il a insisté: «Israël doit mettre en œuvre ces résolutions, cesser les hostilités au Sud-Liban et la violation de la souveraineté libanaise, et se retirer de tous les territoires libanais occupés.»

Mikati a remis en question «les mesures prises par la communauté internationale pour mettre fin à cette hostilité continue».

Il a précisé: «Il y a seulement deux jours, une famille de sept personnes, dont des enfants et des femmes, a été prise pour cible dans le sud du Liban. Prendre pour cible des enfants, des femmes et des personnes âgées innocents est un crime contre l'humanité.»

Mikati a souligné que «les guerres et conflits périodiques au Moyen-Orient, ainsi que leurs répercussions mondiales, ne prendront pas fin sans une solution à deux États et la création d'un État palestinien indépendant et souverain».

Il a appelé «les acteurs internationaux à soutenir les efforts de rétablissement de la paix, à contribuer à la prévention et à la résolution des conflits et à protéger les civils».

Le ministre intérimaire des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a chargé le représentant permanent du Liban auprès des Nations unies de déposer une plainte devant le Conseil de sécurité des Nations unies ce vendredi. 

Cette décision intervient après «le raid israélien qui a visé un immeuble résidentiel à Nabatieh, tuant 11 personnes, dont des femmes et des enfants, et causant d'importants dégâts à l'immeuble, ainsi qu'un second raid visant la maison du citoyen libanais Jalal Mohsen dans le village de Souaneh, tuant sa femme et ses deux enfants».

La plainte a souligné que «le fait qu'Israël prenne délibérément et directement pour cible des civils dans leurs maisons constitue une violation du droit humanitaire international et un crime de guerre dans lequel toutes les personnes impliquées sont directement et indirectement soumises à la responsabilité internationale».

La plainte a indiqué: «Les attaques ont également violé la souveraineté du Liban et la sécurité de son territoire et de ses citoyens, et ont défié toutes les résolutions des Nations unies obligeant Israël à cesser les violations de la souveraineté libanaise et à mettre fin à l’occupation des territoires libanais, notamment la résolution 1701».

«Ce qui est préoccupant, c'est que cette escalade survient au moment où les efforts internationaux et les démarches diplomatiques s'intensifient pour désamorcer la situation, et alors que le Liban réitère son rejet de la guerre et propose une feuille de route pour une sécurité durable dans le sud.»

La plainte a soutenu: «Cela nous incite à exhorter instamment la communauté internationale de faire pression sur Israël pour mettre un terme à l'escalade des hostilités et à l'agression israélienne contre le Liban et son peuple, afin d'éviter l'extension du conflit et une guerre régionale destructrice à grande échelle et difficile à contenir.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef de l'ONU appelle à mettre fin au "cauchemar de la violence" au Soudan

Des abris érigés par des Soudanais déplacés qui ont fui El-Fasher après la chute de la ville aux mains des Forces de soutien rapide (RSF) composent le camp d'Um Yanqur, situé à la limite sud-ouest de Tawila, dans la région du Darfour occidental, déchirée par la guerre, au Soudan, le 3 novembre 2025. (AFP)
Des abris érigés par des Soudanais déplacés qui ont fui El-Fasher après la chute de la ville aux mains des Forces de soutien rapide (RSF) composent le camp d'Um Yanqur, situé à la limite sud-ouest de Tawila, dans la région du Darfour occidental, déchirée par la guerre, au Soudan, le 3 novembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Antonio Guterres appelle à des négociations immédiates pour mettre fin au conflit au Soudan, avertissant que la crise humanitaire et sécuritaire devient « incontrôlable » après deux ans de guerre entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR)
  • La situation à El-Facher, au Darfour, illustre la gravité du drame, avec des civils pris au piège, des milliers de morts, des violations massives des droits humains et près de 12 millions de déplacés selon l’ONU

DOHA: Le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé mardi à des "négociations" pour un arrêt immédiat du conflit au Soudan, mettant en garde contre une crise "en train de devenir incontrôlable".

Le secrétaire général des Nations unies a exhorté les parties au conflit à "venir à la table des négociations, (et) mettre fin à ce cauchemar de violence, maintenant".

"La crise horrifiante au Soudan (...) est en train de devenir incontrôlable", a-t-il dit lors d'une conférence de presse en marge du deuxième sommet mondial pour le développement social à Doha.

Le conflit entre l'armée et les paramilitaires dure depuis deux ans et a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé près de 12 millions de personnes et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l'ONU.

Le 26 octobre, après 18 mois de siège, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont pris la ville d'El-Facher, dernier verrou stratégique de l'armée au Darfour (ouest du Soudan).

Depuis, les informations et témoignages se multiplient sur les cas d'exécutions, viols, attaques contre des humanitaires et pillages qui y sont commis, documentés par des images satellites et par des vidéos d'exactions publiées par les combattants eux-même.

"El-Facher et les zones environnantes du Nord-Darfour ont été un épicentre de souffrance, de faim, de violence et de déplacements" a souligné M.Guterres, ajoutant que depuis l'entrée des FSR dans la ville, "la situation s'aggrave de jour en jour".

"Des centaines de milliers de civils sont pris au piège par ce siège. Les gens meurent de malnutrition, de maladie et de violence. Et nous continuons à entendre des rapports sur des violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme", a affirmé M.Guterres.


Pour Aoun, le Liban «n'a pas d'autre choix que de négocier avec Israël»

Israël a bombardé le Liban à plusieurs reprises malgré le cessez-le-feu de novembre 2024 qui visait à mettre fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, multipliant les attaques ces derniers jours. (Reuters)
Israël a bombardé le Liban à plusieurs reprises malgré le cessez-le-feu de novembre 2024 qui visait à mettre fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, multipliant les attaques ces derniers jours. (Reuters)
Short Url
  • Joseph Aoun réaffirme l'engagement de Beyrouth en faveur d'un dialogue sans guerre, tout en admettant qu'Israël reste un "ennemi"
  • Les frappes aériennes israéliennes tuent deux personnes, dont un commandant du Hezbollah précédemment blessé dans l'explosion d'un téléavertisseur

BEYROUTH : Le président libanais Joseph Aoun a réaffirmé lundi son engagement à négocier avec Israël, affirmant que son pays n'avait "aucune option" en la matière.

Toutefois, il a ajouté : "La négociation n'est pas menée avec Israël : "La négociation ne se fait pas avec un ami ou un allié, mais avec un ennemi.

"Le langage de la négociation est plus important que celui de la guerre, dont nous avons vu ce qu'elle nous a fait subir.

Selon le bureau des médias du palais présidentiel, M. Aoun a réaffirmé son attachement au "langage diplomatique adopté par nous tous, du président du Parlement Nabih Berri au Premier ministre Nawaf Salam".

Le Liban reste attaché au cadre de négociation "à travers le Comité du mécanisme", qui est limité aux représentants militaires, avec la possibilité d'inclure des civils conformément à une proposition américaine présentée la semaine dernière par Morgan Ortagus aux responsables libanais.

Les remarques de M. Aoun font suite à l'intensification des attaques israéliennes sur le Sud-Liban visant à accroître la pression sur le Hezbollah pour qu'il désarme.

Une frappe aérienne israélienne a visé une moto à Aita Al-Shaab, tuant son conducteur. Il s'agit de la deuxième frappe en l'espace de quelques heures.

Des médias proches du Hezbollah ont rapporté que l'homme tué était Youssef Naameh, le frère de deux autres personnes tuées précédemment dans des frappes israéliennes.

Lors d'une frappe précédente, les forces de défense israéliennes ont visé la ville de Doueir dans le district de Nabatieh, tuant une personne et en blessant sept autres, selon un communiqué du ministère libanais de la santé.

Plusieurs médias libanais ont rapporté que l'homme tué était le commandant du Hezbollah Mohammed Ali Hadid, qui avait déjà été blessé lors de l'explosion d'un téléavertisseur par le Mossad en septembre 2024 - une opération dont Israël n'a jamais officiellement revendiqué la responsabilité.

Selon certaines informations, M. Hadid avait survécu à une première frappe israélienne dimanche dans la ville de Zefta, dans le sud du pays, au cours de laquelle des drones israéliens avaient lancé au moins trois missiles sur une cible. Ces frappes n'ont toutefois pas atteint l'objectif visé.

Des images diffusées en ligne montrent la voiture visée en proie à de violentes flammes, tandis que les équipes de pompiers luttent contre les effets de la frappe, qui a également provoqué l'incendie de plusieurs voitures en stationnement.

Un complexe commercial contenant des magasins et des restaurants a également été endommagé.

La chaîne israélienne Channel 12 a rapporté que les récentes attaques israéliennes faisaient suite aux commentaires d'une "source de sécurité israélienne" dimanche.

Cette source a déclaré que "l'État libanais ne pénètre pas dans certaines zones où le Hezbollah opère et, si l'on nous demande d'agir, nous savons comment augmenter le rythme des attaques au Liban si nécessaire".

L'escalade des frappes israéliennes a porté à 16 le nombre de morts en moins d'une semaine, la plupart étant des membres du Hezbollah.

Samedi, une frappe aérienne meurtrière sur la ville de Kfar Roummane à Nabatieh a tué quatre membres du Hezbollah et blessé trois passants.

Une source de sécurité s'attend à une escalade des attaques israéliennes au cours des derniers mois de l'année, qui est la date limite fixée par l'armée libanaise pour achever le plan de désarmement au sud de la ligne Litani.

Le ministre israélien de la défense, Israël Katz, a accusé dimanche le Hezbollah de "jouer avec le feu". Il a déclaré qu'il tenait le gouvernement et le président libanais "responsables des atermoiements dans le respect de leurs engagements concernant le désarmement du parti et son retrait du sud".

Il a également affirmé qu'"Israël continuera à appliquer une politique de riposte maximale dans ses opérations militaires et n'autorisera aucune menace visant les résidents du nord", appelant les autorités libanaises à "assumer pleinement leurs responsabilités pour assurer la stabilité et empêcher l'escalade".


Israël: des élus favorables à une loi instaurant la peine de mort pour les «terroristes»

 La commission de Sécurité nationale de la Knesset a voté lundi en faveur d'une proposition de loi instaurant la peine de mort pour les auteurs d'attaques jugées "terroristes", une mesure soutenue par le ministre israélien de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir. (AFP)
La commission de Sécurité nationale de la Knesset a voté lundi en faveur d'une proposition de loi instaurant la peine de mort pour les auteurs d'attaques jugées "terroristes", une mesure soutenue par le ministre israélien de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir. (AFP)
Short Url
  • Selon le médiateur israélien chargé des otages, Gal Hirsch, le Premier ministre Benjamin Netanyahu soutient cette initiative
  • La commission a approuvé un amendement au Code pénal, qui sera maintenant transmis au Parlement pour un vote en première lecture, une loi étant instaurée en Israël après une vote en troisième lecture

JERUSALEM: La commission de Sécurité nationale de la Knesset a voté lundi en faveur d'une proposition de loi instaurant la peine de mort pour les auteurs d'attaques jugées "terroristes", une mesure soutenue par le ministre israélien de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir.

La commission a approuvé un amendement au Code pénal, qui sera maintenant transmis au Parlement pour un vote en première lecture, une loi étant instaurée en Israël après une vote en troisième lecture.

Selon le médiateur israélien chargé des otages, Gal Hirsch, le Premier ministre Benjamin Netanyahu soutient cette initiative.

Dans une note explicative de la commission, il est indiqué que "son objectif est de couper le terrorisme à sa racine et de créer une forte dissuasion".

Le texte propose qu'un "terroriste reconnu coupable de meurtre motivé par le racisme ou la haine (...) soit condamné à la peine de mort - de manière obligatoire", ajoutant que cette peine serait "non optionnelle".

La proposition de loi a été présentée par une élue du parti Otzma Yehudit (Force Juive) d'Itamar Ben Gvir.

Ce dernier a menacé de cesser de voter avec la coalition de droite de Benjamin Netanyahu si ce projet de loi n'était pas soumis à un vote parlementaire d'ici le 9 novembre.

"Tout terroriste qui se prépare à commettre un meurtre doit savoir qu'il n'y a qu'une seule punition: la peine de mort", a dit le ministre lundi dans un communiqué.

M. Ben Gvir avait publié vendredi une vidéo de lui-même debout devant une rangée de prisonniers palestiniens allongés face contre terre, les mains attachées dans le dos, dans laquelle il a appelé à la peine de mort.

Dans un communiqué, le Hamas a réagi lundi soir en affirmant que l'initiative de la commission "incarne le visage fasciste hideux de l'occupation sioniste illégitime et constitue une violation flagrante du droit international".

"Nous appelons les Nations unies, la communauté internationale et les organisations pertinentes des droits de l'Homme et humanitaires à prendre des mesures immédiates pour arrêter ce crime brutal", a ajouté le mouvement islamiste palestinien.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des expatriés, basé à Ramallah, a également dénoncé cette décision, la qualifiant de "nouvelle forme d'extrémisme israélien croissant et de criminalité contre le peuple palestinien".

"C'est une étape dangereuse visant à poursuivre le génocide et le nettoyage ethnique sous le couvert de la légitimité", a ajouté le ministère.